07/12/2013

2 mois de sursis pour le marocain qui a profané l’emblème national

Ce membre des «Jeunesses royalistes» avait arraché le drapeau national du consulat de Casablanca le jour où l’Algérie célébrait le 59ème anniversaire du déclenchement de sa Révolution.


Une provocation de plus. La justice marocaine a donné la preuve que l’acte était prémédité. Elle a rendu son inqualifiable verdict. Laxiste, scandaleux, outrageant, offensant… Aucun mot n’est assez fort pour le caractériser. «Ce verdict est d’un laxisme outrageusement scandaleux et, comme l’on s’y attendait, il vient confirmer de la manière la plus éclatante que la thèse de l’acte isolé relève tout simplement de la mystification», souligne dans un communiqué Amar Belani, le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères. Il fallait être bien naïf pour croire à une condamnation à la hauteur de la gravité que peut symboliser un tel acte. D’une arrogance qui aurait pu mettre encore un peu plus à mal les relations entre les deux pays qui ont flirté avec la rupture diplomatique, il n’a pas été suivi par une décision de justice qui aurait dissuadé la récidive d’une opération d’une telle audace. La justice marocaine aux ordres du trône a préféré l’encourager. Et le Makhzen d’ignorer ses engagements vis-à-vis des représentations consulaires et des ambassades qui se trouvent sur son sol. «Les autorités marocaines sont liées par des engagements internationaux très forts qui leur font obligation d’assurer la sécurité et la protection des postes diplomatiques et consulaires et que ces derniers, en vertu des conventions de Vienne de 1961 et 1963, ont un statut particulier d’inviolabilité qui les met sur un plan totalement différencié par rapport à la référence incongrue ‘de l’atteinte à une propriété privée sur laquelle se fonde un réquisitoire des plus absurdes ».» rappelle Amar Belani, outré par la décision rendue par la justice marocaine. «Le Maroc ne peut pas se dérober à ses obligations internationales et le responsable de l’agression intolérable contre notre représentation consulaire doit être puni avec toute la sévérité requise pour prévenir d’autres dépassements similaires. Pour nous, la responsabilité internationale du Maroc reste pleinement engagée car de tels actes aussi graves ne peuvent pas rester impunis dans la mesure où la sécurité et la protection des missions diplomatiques et consulaires constituent l’une des pierres angulaires sur lesquelles reposent les relations internationales.» rappelle le porte-parole du MAE pour signifier le mécontentement de l’Algérie face à une telle légèreté du pouvoir marocain…

Source: algerie360

Le fils du Général De Gaulle:”La France a miné l’Algérie par ses éléments du MALG”


Le fils du général de Gaulle a rapporté dans son dernier livre «Mon père De Gaulle», une confidence lourde de sens faite par son père : «Nous avons laissé 140.000 harkis infiltrés dans les rangs de l'ALN». Etait-ce au nez et à la barbe du «…génie» Boussouf et de ses «Marocains du MALG»





 1-Les malgaches Notamment la première promotion nommée promo Larbi Ben m'hidi sont issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste. Voici quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghouti),Ahmed Zerhouni(Ferhat),Hadj Azzout (Nacer),Mohamed Laâla (Kaddour),Abdelhamid Temmar ( Abdenour), Hassan Bendjelti (Abderezak),Boualam Bessaïeh (Lamine) etc…
 
 2-Deux riches familles marocaines ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du MALG. Il s'agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L'un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d'Air Algérie.

 3-Dès la proclamation de l'indépendance le 5 juillet 1962, le clan d'Oujda fomente son premier coup d'Etat en destituant violemment le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne).

 4-Selon une source bien informée, le vrai non de Ahmed Benbella serait Ahmed ben Mahjoub ben Embarek qui serait un marrakchi de père et de mère. Sa biographie officielle le fait naître à Maghnia, mais le culte du mensonge du pouvoir algérien est tel qu’il est permis d’en douter. 
 
5-Zerhouni a créé le Service Action commandé par le sinistre Abdallah Benhamza. Ce tortionnaire, qui avait fait des aveux à la presse par la suite, était chargé de réprimer durement les opposants communistes et berbéristes. Kasdi Merbah, les frères Zerhouni, Ali Tounsi et tous les marocains formés par Boussouf et structurés dans la SM ont semé la terreur au sein de la population.

 6-Autre exemple: Le général Salim Benabdallah dit Slim, «né en 1938 à l'Ouest». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de Directeur des Relations Extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l’ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades Algériennes. En 1999, Bouteflika lui confie la direction du protocole en voulant de faire de lui le maître de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP).Le DRS l’en a empêché en maintenant à la présidence un autre « Marocain du MALG », le général Hassan Bendjelti dit Abderezak dont le mensonge officiel fait croire qu’il est le seul officier supérieur originaire du Sud ,en raison de son bronzage prononcé. 

7-Le système de cooptation des nominations en Algérie a introduit de nombreux marocains dans les rouages stratégiques de l'Etat. Un des plus célèbres est l'actuel directeur de cabinet de la présidence Moulay Mohamed Guendil El Meknessi qui n’aurait acquis la nationalité Algérienne qu’en 1972. Avant d’être nommé à de si hautes responsabilités par Bouteflika, il a longtemps été la cheville ouvrière du ministère de l’intérieur ou il a grimpé tous les échelons ( Chef de DaÏra, Wali, Chef de cabinet, secrétaire général). 

 8-Le Colonel Bencherif a estimé le nombre d’Algériens rentrés du Maroc en 1962 à pas moins de 10 000 hommes entraînés uniquement pour prendre le pouvoir et mettre au pas tout opposition intérieure avec la bénédiction du pouvoir Gaulliste. 

9-On ne peux pas parler des planqués des frontières, sans évoquer le nom de l'actuel président du sénat Abdelkader Bensalah .Celui-là même qui risque de devenir président de la république en cas de décés ou d'empêchement de Bouteflika.Abdelkader Bensalah serait d’origine marocaine. Il aurait acquis la nationalité algérienne par naturalisation en septembre 1965, à l’âge de 24 ans peu de temps avant d’être nommé diplomate à l’ambassade d’Algérie en Egypte. 
 
10-Voici un échantillon de craintes exposées, en 1959, par le colonel Lotfi à Monsieur Ferhat Abbas alors président du GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) : « Notre Algérie va échouer entre les mains des colonels, autant dire des analphabètes. J’ai observé chez un grand nombre d’entre eux une tendance aux méthodes fascistes. Ils rêvent tous d’être des Sultans au pouvoir absolu. Derrière leurs querelles, j’aperçois un grave danger pour l’Algérie indépendante. Ils n’ont aucune notion de la démocratie, de la liberté et de l’égalité entre citoyens. Ils conserveront du commandement qu’ils exercent le goût du pouvoir et de l’autoritarisme. Que deviendra l’Algérie entre les mains de pareils individus ? Il faut que tu (Ferhat Abbas) fasses quelque chose pendant qu’il est encore temps… », a-t-il prédit.

06/12/2013

Coupe du monde: Algérie - Belgique le 17 juin à Belo Horizonte


Voici le programme des rencontres de l'équipe nationale algérienne lors de la coupe du monde  après le tirage au sort qui vient d'avoir lieu il y a  quelques heures


Le programme de l'EN au Brésil

L'Algérie disputera son premier match du mondial 2014 contre la Belgique le 17 juin prochain. La rencontre se déroulera à Belo Horizonte. Les deux autres rencontres sont prévues le 22 et 26 juin contre, respectivement, la Corée du Sud et la Russie.
Le programme des matches du groupe H composé de la Belgique,l'Algérie, la Russie et la Corée du Sud en Coupe du Monde 2014 prévue au Brésil du 12 juin au 13 juillet, est le suivant: 


Mardi 17 juin:
Belo Horizonte:  Belgique - Algérie  17h00
Cuiaba            :  Russie - Corée du Sud 23h00

Dimanche 22 juin:
Porto Alegre: Corée du Sud - Algérie  17h00
Rio De Janeiro: Belgique- Russie         23h00
Jeudi 26 juin:
Curitiba     : Algérie- Russie   21h00
Sao Paulo : Corée du Sud- Belgique 21h00.

Les deux premiers se qualifieront pour les huitième de finale.

Chakib Khelil aurait reçu 500 milliards de pots-de-vin dans le projet Menzel Ledjmet

Le scandale de corruption entre Sonatrach et Saipem, qui a défrayé la chronique refait surface, suite aux nouvelles déclarations du responsable de la branche Ingénierie et constructions de ladite firme, Pietro Varone, selon lesquelles il aurait communiqué pour la première fois la somme des pots-de-vin qu’aurait reçue Chakib Khelil contre l’attribution des marchés au géant pétrolier italien.

Selon le quotidien italien, la Repubblica du mercredi, Pietro Varone aurait comparu à trois reprises devant le tribunal de Milan, incarcéré pendant 4 mois, puis libéré et mis en résidence surveillée ,il y a deux jours, et affirmé devant les magistrats que le directeur général d’Eni, Paolo Scaroni aurait rencontré à deux reprises celui qui jouait le rôle d’intermédiaire entre le groupe et les responsables de Sonatrcah, Farid Bedjaoui, dont la première était à Milan et la deuxième à Paris.

Selon Varone, pour que Saipem s’adjuge le contrat du projet du gisement Menzel Ledjmet Est, des réunions ont eu lieu entre Chakib Khelil en personne et le médiateur Farid Bedjaoui et Paolo Scaroni.
L’ex-directeur des opérations de Saipem a affirmé que l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil et certains de ces proches auraient reçu du groupe « Eni », des pots-de-vin estimés à 41 millions d’euros, soit près de 500 milliards de centimes en contrepartie du contrat du projet du gisement de Menzel Ledjmet Est. 

Hassen Houicha
In Enchrouk Online

Terrible images d'une personne qui s'immole à Khenchela

Ces images non encore identifiées sont attribuées à une terrible scène d'immolation par le feux d'une personne à Khenchela (Algérie).


Comme image de fond l'on voit tristement l'emblème national algérien.
Ceci est l'expression terrible d'un mal profond de justice sociale et de la bonne gouvernance en Algérie.
Ce suicide de gens qui souffre dans ce pays qui avait payé si cher son indépendance devient de plus en plus banale vu qu'il y avait depuis 2011 plusieurs autres immolations par le feu sans qu'il y aurait de réactions que ce soit du peuple ou des pouvoirs publics.
Un malaise généralisé et pathologique qui inquiète de plus ne plus.

Identification: 
 
la victime s'appelle Kamel Falek, âgé de 32 ans, un jeune homme originaire de la wilaya de Khenchla. Il s’est immolé par le feu au sein d’un commissariat de police implanté dans la commune d’El Mehmel, près ladite wilaya.

Voici en vidéo l'intégralité de la scène ( Attention âme sensible s'abstenir )



F H

Paroles de Mandela



Nous publions ici quelques citations de Nilson Mandela, un grand homme qui vient de nous quitter il y a quelques heures. Ces quelques paroles nous renseignent sur la grandeur d’âme de ce personnage à la hauteur des grands de ce monde, tels que Gandhi, Luther King et bien d’autres.

« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais le triomphe sur elle. L’homme courageux n’est pas celui qui ne se sentent pas peur, mais celui qui se conquiert que la peur.' »


« Je n'ai pas eu d'épiphanie, pas de révélation, pas de moment de vérité, mais une calme accumulation de milliers d'affronts, de milliers d'indignités et de milliers de moments enfouies qui ont produit en moi une colère, un besoin de rébellion, un désir de combattre le système qui emprisonné mon peuple. Il n'y a pas eu de jour précis où je me suis dit que j'allais dédier ma vie à mon peuple; je me suis simplement retrouvé à le faire, et je ne pouvais faire autrement. »


« Nous devons faire bonne utilité du temps qui nous est imparti et réaliser qu'il est toujours temps de faire ce qui est juste »



« L’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde »


« J’ai parcouru ce long chemin vers la liberté. J’ai essayé de ne pas hésiter, j’ai fait de faux pas. Mais j’ai découvert le secret: après avoir gravi une haute colline, on trouve seulement qu’il ya beaucoup de collines plus à gravir. J’ai pris un moment »

"Je ne suis ni un saint ni un prophète. Je suis un homme comme les autres, un pécheur qui essaie de s'améliorer"

Mourad Hammami

Nelson Mandela est mort !

Nelson Mandela est mort. L’ancien président d’Afrique-du-Sud avait été hospitalisé à Pretoria du 8 juin au 1er septembre dernier à la suite d’une infection pulmonaire. Le Prix Nobel de la paix, qui a eu 95 ans le 18 juillet, était considéré comme un véritable saint dans son pays.

L’ancien président sud-africain incarne aux yeux du monde les valeurs de pardon et de réconciliation pour avoir arraché l’Afrique du Sud au régime raciste de l’apartheid et renoncé à toute vengeance contre la minorité blanche qui l’avait emprisonné durant 27 ans.

«Le pardon libère l’âme, il fait disparaître la peur. C’est pourquoi le pardon est une arme si puissante» : Prix Nobel de la paix 1993, Mandela avait résumé, en une phrase devenue mythique, la vision du monde et de l’humanité qui a fait de lui l’un dirigeants les plus populaires du 20e siècle.
En prison, puis lors des négociations qui ont conduit à la chute du régime, et enfin comme président, il ne s’est jamais départi de cette fermeté sereine qui a fait sa réputation: intransigeant sur ses objectifs, il a aussi toujours traité les autres, y compris ses geoliers, avec respect et humanité.
Qualifié un jour d’ «icône mondiale de la réconciliation » par Desmond Tutu, l’une des hautes figures de la lutte anti-apartheid, Mandela le pragmatique n’a jamais prôné ni religion ni idéologie. Juste un humanisme à l’africaine, profondément nourri de la culture de son peuple, les Xhosas.

Ni Lénine ni Gandhi, celui que ses compatriotes appellent affectueusement «Madiba», de son nom de clan, ne s’est jamais enfermé non plus dans une ascèse révolutionnaire. Jeune homme, il aimait le sport - il fut boxeur amateur --, les costumes bien taillés, et entretenait joyeusement une réputation de séducteur.
«Loin d’assumer un rôle divin, Mandela est au contraire pleinement et absolument humain: l’essence de l’être humain dans tout ce que ce mot devrait, pourrait signifier», a écrit sa compatriote Nadine Gordimer, Prix Nobel de littérature.
«Il a souffert et végété en prison pendant plus d’un tiers de sa vie, pour en sortir sans un mot de vengeance», note Mme Gordimer: «Il a supporté tout cela, c’est évident, non seulement parce que la liberté de son peuple est son souffle vital, mais parce qu’il est l’un de ces rares êtres pour qui la famille humaine est sa propre famille».

Ses actes, magnifiés par de semblables hommages, ont fini par créer autour de Mandela une sorte de culte qu’il n’a jamais souhaité. «L’un des problèmes qui m’inquiétaient profondément en prison concernait la fausse image que j’avais sans le vouloir projetée dans le monde», dit-il lui-même un jour à un journaliste : «On me considérait comme un saint. Je ne l’ai jamais été». «Sauf si vous pensez», ajouta-t-il non sans malice, «qu’un saint est un pécheur qui essaie de s’améliorer».

«Celui par qui les ennuis arrivent»

Né le 18 juillet 1918 dans le petit village de Mvezo, dans le Transkei (sud-est) au sein du clan royal des Thembu, de l’ethnie xhosa, le futur leader de la rébellion noire est prénommé par son père Rolihlahla: «Celui par qui les problèmes arrivent».
C’est son institutrice, conformément à la pratique de l’époque, qui lui attribue arbitrairement le prénom de Nelson à son entrée à l’école primaire.
Rebelle précoce, il commence sa vie par deux ruptures: étudiant, il est exclu de l’université de Fort Hare (sud) après un conflit avec la direction. Peu après, il fuit sa famille, à 22 ans, pour échapper à un mariage arrangé. Il débarque, plein d’espoir, à Johannesburg la tumultueuse où il découvre la ségrégation raciale. Peu à peu se forgent une conscience politique et un goût pour le militantisme qui vont l’éloigner de sa première épouse, Evelyn, et le jeter dans les bras d’une pétillante infirmière de 21 ans, Winnie.
Avec Walter Sisulu, Oliver Tambo et d’autres jeunes loups, il prend rapidement les rênes de l’ANC, le Congrès national africain, pour porter la lutte contre le régime blanc, qui «invente» en 1948 le concept d’apartheid: le «développement séparé des races». Après le semi-échec de campagnes de mobilisation non violentes, inspirées des méthodes du Mahatma Gandhi, l’ANC est interdit en 1960. Mandela, arrêté à plusieurs reprises, passe à la clandestinité, et décide d’engager le mouvement sur la voie de la lutte armée.
Capturé, il est emprisonné en 1964 et bientôt envoyé au terrible bagne de Robben Island, au large du Cap. Pendant des années, sous un soleil de plomb, dans une poussière qui va endommager ses poumons à jamais, il casse des cailloux. Sans jamais s’avilir. Au contraire, il cherche à pénétrer l’âme de ses ennemis. En apprenant leur langue, l’Afrikaans. En s’efforçant de comprendre et d’aimer leurs plus grands poètes.

Ni brisé ni amer

«Je savais parfaitement», note-t-il, «que l’oppresseur doit être libéré tout comme l’opprimé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses préjugés (...) Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur».
Vingt-sept ans plus tard, en 1990, le voilà libre. Ni brisé, ni amer. Et c’est en homme libre qu’il négocie avec le régime à bout de souffle l’organisation d’élections enfin universelles et démocratiques. Triomphalement élu président en 1994, il prône la réconciliation entre les races. Le film «Invictus» retrace l’épisode, glorieux, où l’on voit «Madiba» utiliser l’équipe nationale de rugby, symbole de la puissance blanche afrikaner, pour souder noirs et blancs dans l’euphorie partagée d’une victoire en coupe du monde.
Mandela, dont la vie fut accaparée par la lutte politique, n’a jamais réussi à mener une vie familiale «normale». Mais, charmeur et facilement charmé, il rechercha toujours la compagnie des femmes, comme en témoignent maintes idylles et trois mariages.

Il a eu six enfants de ses deux premières unions, deux filles et deux garçons avec Evelyn, deux filles avec Winnie. Trois de ses filles sont encore vivantes, ainsi que dix-sept petits-enfants et douze arrière-petits-enfants.
Divorcé de Winnie, il s’est marié une troisième fois en 1998, le jour de ses 80 ans, avec Graça Machel, veuve de l’ancien président mozambicain Samora Machel, prononçant des mots touchants sur la grâce de tomber amoureux.

Symboliquement, la toute dernière apparition publique de » l’icône mondiale » n’avait pas été réservée à ses compatriotes, mais à l’humanité tout entière : il avait salué la foule le soir de la finale de la Coupe du monde de football 2010 en Afrique du Sud, en direct devant plusieurs milliards de téléspectateurs.

Mort de Nelson Mandela : l'hommage mondial


«Notre bien aimé Nelson Mandela, le fondateur de notre nation démocratique, est parti», a annoncé jeudi soir le président sud-africain Jacob Zuma vers 22h45 (heure française) à la télévision SABC. «Il est décédé en paix entouré de sa famille aux environs de 20h50 le 5 décembre 2013. Il repose maintenant en paix. Notre nation a perdu son plus grand fils. Notre peuple a perdu un père», a-t-il encore déclaré.

05/12/2013

Octroi des licences de la 3G aux trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie


Les «cahiers des charges relatif à l’établissement et l’exploitation d’un réseau public de télécommunications de troisième génération (3G) et la fourniture de services de télécommunications au public», concernant l’octroi des licences de la 3G aux trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie, Mobilis, Djezzy et Nedjma, ont été publié ce mercredi 4 décembre au journal officiel.

04/12/2013

Trafic de cocaïne: Des enfants de hautes personnalités cités mais non poursuivis

Le verdict est tombé hier en début de soirée dans l’affaire du trafic de cocaïne, sanctionné par des peines de 5 à 20 ans de prison. Des avocats ont plaidé l’innocence de leurs clients, déclarant que certains enfants de personnalités n’ont pas été poursuivis.

Les nombreux avocats qui se sont succédé à la barre du tribunal criminel d’Alger, pour défendre les auteurs présumés du trafic de cocaïne, se sont pour la majorité insurgés contre la torture subie par les accusés dans les locaux du Département de renseignement et de sécurité (DRS). Maître Miloud Brahimi, agissant au nom de Zenir Hicham Mohamed Anouar et du chanteur Réda Sika, s’en prend avec virulence au réquisitoire du parquet. «Les demandes du ministère public violent la Constitution qui garantit l’individualisation de la faute pénale. C’est inacceptable. Tout ce dossier est basé sur du bricolage. Ces lourdes peines ont été requises parce qu’il y a eu importation de 2O3 g de cocaïne d’une valeur ne dépassant pas 10 000 euros. Le 26 novembre dernier, j’ai moi-même assisté à une affaire de saisie de 109 kg d’héroïne et 45 kg de cocaïne, dont une partie des auteurs ont été poursuivis en France par le tribunal correctionnel et, croyez-moi, le verdict est très loin du réquisitoire du ministère public, y compris contre le ressortissant français impliqué et arrêté en Algérie. Comment expliquer ce racisme judiciaire ?», s’offusque l’avocat. Il se demande «pourquoi le chanteur cité dans le dossier n’a pas été convoqué», ajoutant : «Nous ne pouvons pas mettre tout le monde dans le même panier. Celui qui importe pour sa consommation n’est pas comme celui qui importe pour revendre. Les peines requises sont barbares et sauvages…»

Abondant dans le même sens, maître Bennaceur fait état de «graves violations de la procédure» et de «tortures» subies par les accusés. «Comment pouvons nous nous plaindre de ces tortures lorsque nos clients sont présentés au juge à 4h du matin ?», dit-il en plaidant l’innocence de Zenir Hicham. Les mêmes propos sont tenus par Me Chaoui, qui évoque «la torture sans trace, celle qui consiste à noyer les poumons d’eau à l’aide d’un chiffon que l’on met dans la bouche de l’accusé». Il juge très graves ces pratiques qui, selon lui, ont poussé les mis en cause à s’accuser mutuellement. Lui emboîtant le pas, l’avocat de Maghraoui Faycal déclare : «Mon client a subi l’épreuve du chiffon mouillé dans la bouche. Les militaires lui ont ligoté les mains et les pieds avant de le suspendre comme un mouton pour qu’il avoue des choses qu’il n’a pas commises, en vain. Même dans les geôles du tribunal, il a été menacé par le DRS.»
La veille, Me Bouhana, qui agit pour le compte de Bourad Yazid, le gardien du port d’El Djamila, jette un pavé dans la mare en donnant les noms de hautes personnalités dont les enfants ont été, selon lui, cités dans l’affaire mais n’ont pas été poursuivis. «Bouras a été torturé durant deux jours et a déclaré au juge avoir signé des procès-verbaux en blanc. C’est un zawali (simple citoyen) qui travaille au port d’El Djamila en tant que gardien des bateaux de plaisance appartenant aux enfants de riches, comme Amine le fils de Aboudjerra Soltani, Sofiane le fils du général à la retraite Khaled Nezzar, qui ont pour habitude de consommer de la cocaïne. Pourquoi le juge n’a-t-il pas ouvert d’enquête sur ces personnes, comme il l’a fait pour de nombreux accusés qui sont dans le box pour consommation ?», s’insurge Me Bouhana, qui regrette que «le juge abandonne les requins pour s’intéresser à la petite sardine qu’est Bouras…» En fait, dans les procès-verbaux de l’instruction, Bouras s’est présenté comme un gardien qui s’occupe des bateaux de plaisance de riches Algérois et des enfants de hautes personnalités de l’Etat.

Les zawali et les fils de Soltani, Nezzar et Boustila

Tout le monde le connaît au port d’El Djamila et lui sait tout ce qui s’y passe. En plus des noms révélés par son avocat à l’audience de lundi, Bouras a aussi cité quelques propriétaires de bateaux qu’il fréquente, comme Mourad, le petit-fils de Messaâdia, ou encore Yacine, le fils du général-major Boustila, patron de la Gendarmerie nationale, et le fils de l’ex-ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès.
Plaidant pour les frères Farsi, Me Lakhlef commence par qualifier les demandes du parquet général de «scandales». Il dénonce «la torture subie» par certains accusés qu’il qualifie de «honteuse». Il revient sur les faits en disant qu’«ils manquent de preuves matérielles» et déclare que la police judiciaire «doit trouver les preuves et non pas les fabriquer».
Maîtres Chaâba Linda et Boumerdassi défendent, quant à elles, le chanteur Réda Sika en axant sur les «nombreuses failles» de la procédure, mais aussi «sur l’absence» de preuves matérielles. Me Boumerdassi rappelle que l’accusé «avait avoué avoir consommé de la cocaïne en 2008, lorsqu’il est parti pour Bamako et que depuis, il a juré de ne plus y toucher». Malgré la torture subie, il a nié tout lien avec cette affaire. L’avocat de Derbah juge «insensée» la situation de son mandant «qui n’est cité ni comme consommateur, ni commerçant, ni importateur de cocaïne». Pour maîtres Hamouda Salim et Chiat Hocine, Oumeziane Bilal est poursuivi parce qu’il a avoué avoir tenté de consommer de la cocaïne. Il n’est pas consommateur, ni transporteur, ni vendeur. Alors, pourquoi la peine perpétuelle ?
Me Laibi tente de démontrer que l’enquêteur principal de la Brigade de recherche et d’investigation (BRI) de la sûreté de wilaya d’Alger, Guenez Redouane, n’est qu’une victime. Il exhibe les félicitations que le policier a obtenues en 2007 pour la saisie de 17 kg de cocaïne, en 2009 pour l’arrestation d’un groupe de terroristes et en mai 2013 pour la saisie de 500 kg de kif à Maghnia. «Il a été félicité par le patron du DRS. Il ne connaît que Farsi Tayeb. Sous la pression du DRS, Abdennour a appelé son frère Tayeb, qui était recherché, et lui a demandé de le retrouver à la maison parce qu’il a eu un grave accident. Tayeb appelle Guenez et lui demande d’aller aider Abdennour. Il s’est déplacé à Draria et lorsqu’il a vu le fourgon du DRS dans le quartier, il s’est comporté comme un policier en offrant ses services pour arrêter Tayeb. Une semaine après, les militaires l’ont convoqué, mais ses supérieurs ont refusé qu’il aille à la caserne. Ils leur ont demandé de venir l’entendre à la sûreté de wilaya. Il est l’un des rares policiers qui continue d’exercer malgré cette affaire, parce que ses chefs connaissent son intégrité et ses compétences», note l’avocat qui plaide l’innocence.
Me Chorfi axe sa plaidoirie sur le contexte dans lequel son client, Hellou Youcef, a été «abusé par des prédateurs». «Il fréquente le milieu du Club des Pins où les enfants de la ‘‘kiyada’’ (autorités) sont habitués à l’impunité. J’ai en mémoire une affaire similaire où, parce que des enfants de gros pontes étaient poursuivis, le dossier a été scindé en deux, une partie correctionnelle pour les enfants des riches et l’autre criminelle. Nous sommes dans deux Algéries. Celle des pauvres qui grossit et celle des riches qui se fortifie. Les riches ont utilisé Hellou et aujourd’hui, ils s’en lavent les mains», souligne Me Chorfi, précisant qu’«en racontant toute la vérité sur l’affaire avec spontanéité, Hellou n’a fait qu’expier une erreur qu’il a reconnu avoir commise et qu’il regrette». Il révèle : «Il y a un déséquilibre entre la PJ du DRS et celle de la gendarmerie et de la police, sinon pourquoi ce sont les seules qui font des présentations clandestines, sans la présence des avocats et, surtout, pourquoi leurs affaires passent telles quelles, sans changement ?» L’avocat insiste sur le profil de Hallou en disant : «C’est un jeune homme de 27 ans qui regrette terriblement les actes commis et espère la clémence du tribunal.»

13 peines de réclusion criminelle et 7 acquittements : 

 

C’est en présence d’une foule très nombreuse, constituée surtout d’éléments du personnel d’Air Algérie, que le tribunal criminel près la Cour d’Alger a prononcé, hier en fin de journée, le verdict. Farsi Abdennour, steward, a écopé de 20 ans de réclusion criminelle, alors que le gardien du port de plaisance d’El Djamila, Yazid Bouras, a été condamné à 15 ans de réclusion, deux peines assorties d’une amende de 5 millions de dinars. Ils sont les seuls que le tribunal ait condamnés pour «commerce et importation de drogue».
Hellou Youcef, le steward arrêté à l’aéroport d’Alger, ses collègues Slimane Chakib, Mohamed Ramzi, Hadji Mounir et Farsi Tayeb, ainsi que Maghraoui Faycal (commerçant) ont été condamnés à 10 années de réclusion assortie d’une amende de 5 millions de dinars chacun. Turkmane Mohamed, dit Steela, a écopé de 8 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 5 millions de dinars, alors que le chanteur  Bendjamaa Réda Abdellah, dit Réda Sika (steward) et ses collègues Bayoud Mohamed, Aït Tahar Mohand Ouali, Lakhdar Hamina Mounir (neveu du réalisateur) ainsi que  Zenir Hicham Mohamed Nour (commerçant) ont été condamnés à 5 ans de réclusion et à une amende de 2 millions de dinars.
Le tribunal a prononcé sept acquittements au profit de Hamoudi Mustapha (lieutenant de police), Guenez Redouane (officier de police), et des commerçants Derbah Mohamed dit Girass, Aberkane Abdelkader et Doukhi Mohamed ainsi que des stewards Oumeziane Billal et Saïd Farid. Pour ce qui est des deux accusés en fuite, Benakka Omar et Akrour Omar, le tribunal criminel les a condamnés par contumace à la réclusion à vie.
Salima T.
El Watan

Des bateauxde voyageurs entre wilaya et des avions taxis pour l'Algérie

Le ministre des Transports, Amar Ghoul, promet une véritable «révolution» dans ce secteur, à travers entre autres, l’instauration d’une ligne maritime qui va relier, dans un premier temps, les wilayas de Boumerdès, Alger et Tipaza ainsi que l’acquisition des «avions-taxis» pour faciliter les déplacements surtout aux citoyens issus des régions du Grand-Sud et des Hauts-Plateaux.

Admettant que les projets réalisés jusque-là par les pouvoirs publics sont loin de répondre aux attentes de la population, le ministre affirme que son département est plus que jamais déterminé à agir pour mettre un terme à un «problème de taille».
«Nous voulons réactiver le transport maritime sur la côte d’Alger, et nous sommes, dans ce sens, en train de finaliser l’examen du projet relatif à la création d’une ligne maritime qui va lier les wilayas de Boumerdès, Alger et Tipaza.
Avant de passer aux grandes lignes, comme Alger-Annaba, Oran et Mostaganem », a révélé, hier, Ghoul lors d’une conférence de presse animée en marge des grandes assises nationales des transports organisées au Palais des nations, à Alger.

Dans ce sens, l’ancien ministre des Travaux publics précise que son département prendra en ligne de compte la tarification du ticket de manière à ce que celle-ci, a-t-il dit, soit rentable pour les investisseurs et abordable pour les voyageurs. Par ailleurs, Amar Ghoul parle d’un processus d’acquisition de 25 bateaux, dont deux pour le transport des voyageurs d’une capacité de 2 000 personnes chacun.

Le ministre révélera aussi que la flotte du transport maritime sera renforcée par un premier navire qui sera acquis le mois de février prochain. «Par rapport à l’achat des navires, il faut savoir que ce n’est pas une mince affaire surtout en ce qui concerne le choix des constructeurs», a-t-il répondu à la question de savoir le pourquoi des retards accusés dans l’acquisition des navires achetés par l’Algérie.
Toujours dans le même ordre d’idées, le successeur d’Amar Tou a mis l’accent sur la nécessité de réorganiser l’espace portuaire et d’ouvrir tous les espaces maritimes, notamment le port d’Alger, aux familles.

S’agissant des «avions-taxis», le conférencier a indiqué que son département prévoit d’instaurer ce service pour répondre, a-t-il dit, aux besoins des citoyens issus des régions du Grand- Sud et des Hauts-Plateaux. «Nous n’inventons rien ! Nous allons faire ce qui se fait dans les autres pays au monde», a-til encore ajouté. Toutefois, Ghoul ne souffle aucun mot sur les dates de leur mise en service.
Pour le transport aérien toujours, le ministre fait remarquer que la capacité d’accueil de l’aéroport d’Alger estimée actuellement à 6 millions de voyageurs/an sera revue à la hausse, pour atteindre avec la réalisation d’une nouvelle aérogare, les 10 millions d’ici 2020. «Notre aéroport sera ainsi classé dans la catégorie A », s’est-il réjoui.


MESURES INCITATIVES POUR LE RETRAIT DES BUS VÉTUSTES DE LA CIRCULATION
Interrogé sur les bus vétustes qui circulent toujours au niveau de plusieurs wilayas du pays, à l’instar de la capitale, le successeur d’Amar Tou a laisséentendre que des mesures incitatives seront prises pour retirer progressivement ces derniers de la circulation.
«Nous ne pouvons pas retirer, du jour au lendemain, tous ces bus car plusieurs travailleurs vont se retrouver au chômage », a-t-il argué, en précisant que les transporteurs privés disposant de bus vétustes bénéficieront de tout le soutien de l’État pour «rajeunir» le parc actuel.
Quant au volet relatif à la tarification, le ministre a laissé entendre que des réflexions sont engagées pour trouver des formules qui permettent aux citoyens de se déplacer à moindre coût. Sur un autre chapitre, l’ancien ministre des Travaux publics admet l’existence d’une anarchie dans l’exploitation des licences taxi et estime aussi que les textes de loi relatifs à la création des auto-écoles doivent être «revus».

Le conférencier a également fait savoir que son département prépare un décret pour mettre le holà au problème de la surcharge au niveau des bus et des camions de transport de marchandise qui, a-t-il poursuivi, est en partie derrière la détérioration des routes.

«Celles-ci (les routes, ndlr) sont généralement dégradées à cause du non-respect par les transporteurs des normes en termes de poids», a-t-il estimé. Pour sa part, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis l’accent sur la nécessité de développer le secteur des transports. Notons que la clôture des grandes assises nationales des transports aura lieu aujourd’hui au Palais des nations.
Les 25 ateliers qui ont été mis en place pour débattre de plusieurs thématiques, dont «la circulation et sécurité routière», «l’usage de la voiture personnelle en Algérie» et le «transport par route» vont, de ce fait, présenter leurs conclusions sous forme de recommandations.

source: algerie360

Le général Paul Aussaresses tortionnaire des algériens est décédé


Le général Paul Aussaresses, qui avait clairement assumé son comportement de tortionnaire durant la guerre d'Algérie, est décédé à l'âge de 95 ans, a annoncé aujourd'hui sur son site l'association d'anciens parachutistes "Qui Ose gagne".
L'association n'a pas précisé la date du décès mais dit que le général Aussaresses était "hospitalisé depuis quelques temps". Le général Aussaresses avait été condamné en 2004 pour apologie de la torture et exclu de l'ordre de la Légion d'honneur.

Ses obsèques, ajoute "Qui Ose Gagne", seront célébrées à La Vancelle, une petite commune du Bas-Rhin où il vivait, le mardi 10 décembre.


Ancien responsable des services de renseignement à Alger pendant la guerre d'Algérie, le général Aussaresses avait été condamné au terme d'un procès qui avait fait grand bruit. En 2001, il avait admis dans son livre Service spéciaux, Algérie 1955-1957 (Perrin), avoir pratiqué la torture, "tolérée, sinon recommandée" selon lui par les politiques. 

Pour lui, elle "devient légitime quand l'urgence s'impose". Ces confessions, accompagnées d'interviews dans la presse, avaient suscité une tempête politique.

Source:  http://www.lefigaro.f

Algérie: Ces photos qu'on voulait attribuer au fils du général Toufik du DRS

Un album de plusieurs dizaines de photos circule depuis plusieurs mois à travers les réseaux sociaux, notamment facebook. on attribue ces photos à un certain Wassim qu'on dit qu'il est le fils du général Toufik.


Mais tout au fond, rien ne prouve la véracité de ces photos. on montre un jeune qui exprime son mode de vie sulfureux, de bourgeois. Des photos dans des cabarets, des fêtes, dans des hôtels de luxe, des plages, entouré de belle filles qui na rien à envier à la vie des stars des pays occidentaux.
 A titre d’exemple ces photo on peu les retrouver dans la page facebook de Vive la liberte algerie sn.
Les commentaires sont nombreux entre ceux qui croient à l'identification de ces photos et ceux qui ne croient pas "

 "ils attribuent ces photos au fils du général Mediène dit Toufik. Mais d'autres sources indiquent le contraire. ce n est pas le fils de Toufik c'est juste une machine de manipulation et d'instrumentalisation qui exprime peut être une guerre de clan et une bataille féroce au sommet de l’État entre les différents antagonistes" avait commenté une personne dans facebook.
Pour Hamza de facebook toujours qui s'exprime dans un melange d'arabe écrit en français: "yajma3a ay makanach manha le général Toufik. madyan walah mahou waldou je suis sur et 100 % hadi habin ycha3lou biha nar !!! noooon en plus de ca 3andou waldou kbiiir khlaaas ! wa3andou tofla mazawja pas + hadi fitna !! en plus hada lifla photo raho moumatiiil hhhhhhh wmahouch 3arbi khlaaas


Traduction: "chers amis tout est faux ce n est pas le fils du général Toufik, j'en suis sur. ce sont ceux qui veulent  semer la discorde qui sont derrière cette machination....En plus de ça Toufik a un fils qui est beaucoup plus grand et une fille mariée. et celui qui est là sur ces photos est un acteur de cinéma et ne nous ressemble pas du tout"


En tous les cas dans le Département de renseignements et de sécurité (DRS) n'a jamais été d'actualité comme cette période. on l'accable de tous les maux. et même des politiciens sont montés au créneau pour le fustiger et ce dans la perspective des élections présidentielles prévues pour avril 2014 et du 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika.
M.H

03/12/2013

Mouloud Feraoun, écrivain à double culture

  Écrivain algérien, de langue française (Tizi-Hibel, Grande Kabylie, 1913 – El Biar, 1962)  Mouloud Feraoun est un  écrivain algérien   de langue française . La complexité de son identité repose sur deux composantes fortement liées, résultat d’un cheminement exceptionnel qui a mené le fils d’une pauvre famille kabyle au métier d’instituteur et à la littérature. Feraoun était le seul des six martyrs qui avait déjà acquis une certaine notoriété grâce à ses publications chez de grands éditeurs parisiens, même s'il n'est pas prouvé qu'il fut alors une cible plus particulièrement visée


 
LA VIE DE L’ECRIVAIN  
Originaire d'une famille paysanne de Tizi-Hibel, l'un de ces villages déshérités voisins du massif du Djurdjura, le jeune Mouloud aurait dû s'appeler Aït-Chaabane, mais les officiers français des "bureaux arabes", chargés d'établir des listes d'état civil après l’insurrection de 1871, les baptisent du nom ‘‘Feraoun’’. Son père l’envoie à l’âge de 7 ans, jusque-là destiné à travailler aux champs,  à l'"école indigène".

Après l’École normale, il est nommé dans sa région natale, puis se marie avec une de ses cousines avec qui il aura sept enfants. A la fin des années 1930, une fois son installation dans la vie accomplie, il entame la rédaction de son premier roman Le fils du pauvre. Mais l’écriture en est laborieuse car il ne l’achève qu’en 1948. Il reçoit alors un grand hommage avec l’obtention du ‘‘Prix littéraire’’ de la ville d’Alger. C’est la première fois qu’un auteur non européen le reçoit. En 1954, ce roman est réédité au Seuil, où travaille Emmanuel Roblès, et devient un des livres les plus lus de la littérature maghrébine. Suivront La Terre et le Sang (Le Seuil) où il conte sa terre natale, ses traditions et la fierté de ceux qui l'habitent ; en 1954, Jours de Kabylie (Alger, Éditions du Braconnier) ; en 1957, Les chemins qui montent (Le Seuil). Auteur également de recueils de textes, d'essais et de chroniques, il aurait voulu - mais il ne réussit à convaincre à temps ses éditeurs - voir paraître pendant la guerre son journal commencé en 1955. Une initiative qui l’aurait aidé à étouffer les critiques de certains de ses compatriotes qui lui reprochent, injustement, d’être l’ami du colonisateur qui l'emploie. Mais il est vrai qu'être à la fois lettré et pacifiste n'était pas facile à faire admettre entre 1954 et 1962.
La difficulté à définir Mouloud Feraoun vient de la superposition des différentes étapes de sa vie : né en Kabylie et attaché à cette terre, il connaît une nomination sociale importante grâce au colon français, qui applaudit ses romans. Il est donc lié à la fois à la Kabylie, à la France et à l’Algérie. De plus, sa biographie n’évoque aucun engagement nationaliste et ses romans sont dénués de tout caractère politique ou nationaliste, ses thèmes de prédilection restant la description de sa Kabylie natale et de la misère de ses villageois.


MOULOUD FERAOUN : PERSONNAGE COMPLEXE
Le destin tragique du ‘’ fils du pauvre’’ dont l’assassinat et celui de ses collègues ont lieu à quelques jours du cessez-le-feu. Le jour des obsèques des six victimes, le dimanche 18 mars 1962, la radio annonce la fin des combats en Algérie à 16 heures.

 Le jour même de l'annonce d'un accord entre le gouvernement français et le FLN devant mettre fin à une guerre qui durait depuis plus de sept ans. La veille au soir, Feraoun avait regardé, sur la chaîne unique de la télévision française, l'émission Lectures pour tous. Près de neuf mois après le meurtre, Lectures pour tous ressuscite un instant l'écrivain assassiné, par la voix d'un poète devenu “professeur d'enthousiasme” sur les petits écrans : Max-Pol Fouchet, né lui aussi en 1913, qui avait côtoyé Feraoun et Roblès, à l’école d’Alger, à la fin des années 1930.
L’étude de la vie et de l’œuvre de Mouloud Feraoun conduit à des réflexions ancrées dans le présent : sur la question identitaire, il incarne la possibilité d’une identité algérienne plurielle, faisant place au kabyle, au français, à l’islam. Par ailleurs, la leçon qu’il donne est toute de nuance et de subtilité puisqu’il ne se laisse pas enfermer dans les catégories simples, voire simplificatrices, que la guerre a formées.
Au nom de ces idéaux, Mouloud Feraoun est un défenseur de la cause nationaliste, conscient qu’il est que l’Algérie ne serait jamais la France et qu’il ne peut en être autrement. Il le fait avec la passion d’un homme épris de justice et la responsabilité d’un écrivain épris de raison. Au fur et à mesure que l’on avance dans le temps, on le sent de plus en plus menacé, mais désireux de ne pas lâcher prise malgré les signes annonciateurs de la catastrophe finale, jusqu’au jour fatal.
Mouloud Feraoun, en effet, est tout sauf un personnage au discours stérile et aux engagements aveugles.  Ecrivain algérien  et instituteur à la double culture, Mouloud Feraoun est l’héritier des idéaux émancipateurs de la France des Lumières et de la Révolution française qui inspirent certains de ceux qui s’engagent dans l’aventure coloniale, aussi injustifiée est-elle dans son principe.
  


L’ASSASSINAT D’UN ECRIVAIN HORS DU COMMUN

Certains meurent les armes à la main. Mouloud Feraoun est mort avec les siennes, celles de l’écriture et de la dignité assumée. Qu’il ait été assassiné quelques heures avant la signature des accords d’Evian en fait presque un symbole de cette guerre qu’il faut savoir regarder en face, non pour retomber dans les fondrières des  remords  et pour ne jamais oublier la période noire de l’histoire algérienne que fut le colonialisme  français.  
Celui qu’on appelle l’assimilationniste n’est pas toujours tendre à l’égard de cette France dont il a tant célébré les Lumières et rejeté les propositions les plus attrayantes, notamment celle de finir fonctionnaire à Paris. Et le fait qu’il soit assassiné par l’O.A.S. montre que le F.L.N n’avait rien compris à cet écrivain mystérieux. S’il donne l’impression de connaitre les deux camps, leur accordant presque le bénéfice du doute, Féraoun ne peut néanmoins s’empêcher de demeurer circonspect et attentif.


La  biographie de Mouloud Féraoun est vraiment à saluer et à lire car elle recèle une richesse indéniable qui redonne à l’écrivain son véritable statut d’homme de culture, d’écrivain précurseur et inlassable. Son engagement en faveur de l’Algérie et de son peuple apparaît plus lumineux à travers cette biographie pour les incrédules de tous bords.

Ferroudja Bessad