14/12/2013

La Chine a réussi à poser une sonde spatiale sur la Lune



 La Chine a réussi à poser en douceur une sonde spatiale sur la Lune.
Depuis la réussite de la mission soviétique Luna 24, en août 1976, aucun pays n'avait tenté cet exploit
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La Chine devient ce samedi, après les États-Unis et l'URSS, la troisième nation à réussir un alunissage en douceur. Depuis la réussite de la mission soviétique Luna 24, en août 1976, personne n'avait tenté cet exploit. Les derniers engins à avoir touché la Lune l'ont fait en s'y écrasant

La sonde Chang'e 3, avec à son bord le petit rover Lapin de jade, lancée avec succès le 1er décembre par une fusée Longue Marche 3B, entre donc dans l'histoire.

Mise en orbite lunaire le 6 décembre, la sonde est depuis descendue comme prévu à 100 km d'altitude. Puis après avoir actionné ses rétrofusées pour ralentir, Chang'e 3 a touché le sol dans un territoire nommé la Baie des arcs-en-ciel, où il doit désormais débarquer Lapin de jade ( le robot d'exploration chinois ).

Bélaid Abrika une thèse de doctorat sur la corruption : Cas de l’Algérie »

Bélaid Abrika, l'une de figure de proue du mouvement citoyens en kabylie, entre 2001 et 2005, connus sous appellation du Printemps Noir va assurer une soutenance d’une thèse de doctorat demain, dimanche 15 décembre, à l’université de Tizi-Ouzou par M. Belaid Abrika. Une thèse ayant pour thème: « Etude de l’impact du système de la corruption à gestion clientéliste et/ou clanique dans les pays en développement: Cas de l’Algérie ».




L’objectif de la thèse est de répondre par une exigence scientifique et à une demande sociale d’un phénomène de société dynamique en analysant le cas de l’Algérie qui est très peu étudié malgré l’annonce quotidiennement des scandales affectant particulièrement le secteur financier et les commandes publiques. 
 

L’approche adoptée est plutôt systémique que sectorielle ou partielle. La méthodologie est basée sur des investigations et des enquêtes de terrain, pour dépasser les contraintes relatives à son évaluation, afin de saisir sa véritable dimension et de suggérer la stratégie adéquate pour maîtriser ce phénomène. L’approche théorique, délimite le cadre spatial et temporel, synthétise les travaux déjà élaborés sur la corruption pour saisir le cadre définitionnel. La partie empirique traite des pratiques de la corruption au sein des structures de l’économie rentière algérienne.

Madjid S.
DNKabylie 

Tizi-Ouzou: Les travailleurs de Tizi Plast en grève depuis un mois



Les travailleurs de l’entreprise privée Tizi Plast, spécialisée dans la fabrication d’emballage en plastique située dans la zone industrielle de Tala Athmane à une dizaine de kilomètres de la ville de Tizi Ouzou ont observé un mouvement de grève illimitée depuis le 12 novembre dernier. 



La principale revendication de cette usine qui emploi une quarantaine de personnes, sont les salaires.
Le propriétaire de cette entreprise que nous avons rencontré a déclaré avoir « offert des augmentations de 8 % puis de 15% lors d’une tentative de conciliation quia  eu lieu au niveau de l’inspection de travail de la wilaya de Tizi-Ouzou ».

Les travailleurs ont rejetés cette offre jugée insuffisante « nous réclamons une augmentation de 5000 DA, car nos salaires de bases sont très bas. Parmi nous, il ya des employés qui ont 23 ans d’expérience et qui touchent  23.000 DA ce qui est injuste » nous a déclaré le représentants des travailleurs. 
 
Le propriétaire nous a évoqué de son coté  la crise que traverses le secteur de l’industrie en Algérie, notamment par de grande pertes de change suite aux nouveaux investissements engagés. A cet effet il nous a signifié qu’il est dans l’incapacité d’aller au delà de ce qui ‘il avait déjà proposé quand aux augmentations des salaires de ses employés.

Fatah Hammami

Les habitants d’Azroubar vont fermer la mairie de Mizrana, la Daira, Sonelgaz et la poste de Tigzirt



Selon nos sources, les habitants du village Azroubar de la commune de Mizrana, après plusieurs réunions ont décidé d’organiser plusieurs cations prévue pour demain dimanche dans la commune de Mizrana et la ville de Tigzirt.




A Mizrana, ils ont décidé d’occuper la mairie de cette commune. A Tigzirt, il y aurait occupation à la fois du siège de la daira , d’Algérie poste et du siège de  la sonelgaz.

Les protestataires brandissent toute une plate forme de revendications, entre autre, les chutes d’électricité, les travaux au niveau de l’école primaire, la fermeture du centre postal depuis 2007, pour  des raison sécuritaires. 
 A signaler que le mouvement de protestation du village voisin, à savoir Semghoun de la commune de Makouda se poursuit toujours depuis 12 jours. A partir de demain, ces habitants ont décidé eux aussi de durcir leur mouvement, à savoir la fermeture H24 des routes menant vers Tizi Ouzou, une grève générale et un sit-in devant les sièges de la daira et la mairie qui d’ailleurs sont fermés et occupés depuis le début de la protestations.

Fatah Hammami
 


Un hommage à Nelson Mandela sur la tour Eiffel du 14 au 16 décembre.

Les Saisons Afrique du Sud - France 2012 & 2013, mises en oeuvre par l’institut français et le National Arts Council d'Afrique du Sud, organisent, en collaboration avec la Ville de Paris et la Société d'Exploitation de la Tour Eiffel (SETE), du 14 au 16 décembre 2013 un hommage à Nelson Mandela sur la tour Eiffel.

 

A compter du 14 décembre et pour 3 nuits, l'inscription "NELSON MANDELA 1918 - 2013" ornera la face Trocadéro de la tour Eiffel en lettres lumineuses de 5 mètres de haut tandis qu'un ensemble de faisceaux lumineux reprendra les couleurs du drapeau sud-africain.
 
Dimanche 15 décembre, jour de l'enterrement de Nelson Mandela dans son village d'enfance de Qunu, cet hommage visuel débutera à 17h30 précises. Dans le même temps, l'initiative citoyenne de la page Facebook "Pour Mandela, la Tour Eiffel et 1 000 bougies le 15 décembre à Paris" invite toutes et tous à se rassembler dès 15h sur le parvis des Droits de l'Homme munis de bougies. Elles seront allumées à 17h30 précises.
L'hommage se poursuivra le 16 décembre, journée de la réconciliation en Afrique du Sud, instituée par Nelson Mandela lui-même.  
 

Le lancement de la 3G pour demain

L’ARPT a publié, sur son site web, les conditions d’identification des cartes SIM/USIM ainsi que certaines modalités transitoires inhérentes à une numérotation spécifique.
 

Le processus de lancement de la 3G en Algérie semble connaître ses dernières péripéties avec l’annonce de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) intervenue jeudi via son site web, concernant la validation des offres commerciales des opérateurs.

Il s’agissait, en effet, du dernier préalable précédant la commercialisation de la 3G++ dont la mise en service est avancée pour la mi-décembre. Une date qui sera pratiquement respectée par les opérateurs, sauf pour le cas Djezzy qui a vécu et qui vit encore une situation particulière.
Ce dernier, rappelle-t-on, a reçu tardivement l’autorisation d’importer les équipements inhérents à la 3G, ce qui l’a privé de facto d’être au top départ au même titre que ses concurrents. “Il existe un décalage dans la mise sur rails du réseau et, par conséquent, un décalage également dans la l’élaboration des offres qui seront construites de manière à présenter le meilleur réseau, le meilleur service qu’attendent les abonnés de Djezzy, qui est leader et le restera” nous a expliqué, hier, Hamid Grine, responsable de la communication au niveau de l’opérateur allant dans le sens de son patron, en l’occurrence Vincenzo Nesci, qui a de tout temps soutenu que “la 3G est une course de fond durant laquelle il ne sert à rien de se précipiter pour être efficace et ne jamais décevoir, ainsi, les abonnés”.

Nedjma Ooredoo, qui serait prête à commercialiser la 3G dès dimanche prochain, assure de son côté : “Dix jours après l’obtention définitive de notre licence et moins de douze heures après les dernières approbations reçues de l’ARPT, nous lançons nos services 3G++ en Algérie pour nos clients. Ooredoo félicite les usagers et s’engage à ce que ses services soient à la hauteur de leurs attentes afin de vivre pleinement l’expérience du haut débit mobile en Algérie”, comme affirmé par Joseph Ged, DG de Nedjma Ooredoo. Mobilis, quant à lui, semble avoir le beau rôle dans l’histoire dans la mesure où non seulement il se dit prêt au lancement, mais aussi et surtout il n’a émis aucune réserve ou désapprobation par rapport à la double numérotation sur une seule puce.

L’opérateur, qui ne s’étonne guère de tous ces scénarios, se dit apte à s’adapter aux décisions de l’ARPT, à plus forte raison que le changement de SIM et de numéros était initialement prévu dans le cahier des charges. Mobilis est à son tour prêt à la mise en service pour la semaine prochaine durant laquelle il révélera le contenu détaillé des offres, dès demain, au cours d’une rencontre avec la presse.

ARPT : des réserves concernant les conditions générales d’abonnement à la 3G

L’ARPT qui dit avoir achevé l’examen des “nombreuses offres commerciales des opérateurs ne les cite pas nommément pour ne pas dire si Djezzy y figure ou pas. Quoi qu’il en soit, l’Autorité de régulation se focalise sur la séparation des licences 2G et 3G et insiste longuement sur l’identification. Ceci s’apparente à un véritable aveu d’échec dans la gestion de la 2G, notamment pour ce qui est de l’opération d’identification et la capacité de constituer une base de données fiable. L’ARPT compte aujourd’hui sur la 3G pour rattraper ces lacunes sans aucune considération que cela causera au consommateur. L’ARPT parle, alors, de certaines réserves émises sur les conditions générales d’abonnement aux services 3G et précise que : “La prise en compte impérative se traduira par des modifications à même de protéger les droits des usagers. Des contrôles, a posteriori, permettront de s’assurer du respect de ces obligations.” Et de poursuivre : “Il demeure entendu que les dispositions des lois et règlements relatifs à la protection des consommateurs aux pratiques commerciales et aux clauses abusives sont naturellement applicables en l’espèce et que leur absence éventuelle dans les contrats d’abonnement proposés ne leur ôte pas leur force obligatoire et seront considérés à ce titre comme des clauses non écrites de ces contrats qui leur seront directement applicables en vertu de leur nature juridique d’ordre public”.

En d’autres termes, on n’en saura pas plus, à moins de recourir aux services d’un représentant de la loi… Pour ce qui des modalités transitoires de numérotation spécifique, l’ARPT précise que “la solution retenue transitoirement consiste à autoriser un opérateur titulaire de licence 3G à inscrire deux numéros respectivement GSM et 3G sur une même carte SIM/USIM, permettant ainsi à ce dernier de disposer au niveau de la base de données nominale de deux profils utilisateurs, correspondant à deux MSISDN différents, mais associés à la même carte SIM/ USIM et donc au même IMSI. La facturation étant associée au numéro MSISDN utilisé, elle sera fonction, par conséquent, du profil retenu par l’usager .”

L’opérateur est libre de proposer à ses clients les mécanismes leur permettant de basculer d’un profil à l’autre ou d’un réseau à l’autre

L’ARPT explique que l’opérateur peut mettre en place un compte client unique commun aux deux profils (GSM et 3G) de l’usager avec la possibilité d’alimenter ledit compte via une recharge unique. L’opérateur peut également créer deux comptes clients distincts correspondant à chaque profil avec une recharge unique ou spécifique à chaque compte client. Il est entendu que l’opérateur est tenu de mettre à la disposition de l’usager, lorsqu’il le demande, le détail des communications (voix et données) effectuées.
Lorsque l’usager utilise le numéro GSM, les communications (voix et data) doivent être effectuées sur le réseau GSM et les revenus y associés doivent être affectés exclusivement au chiffre d’affaires relatif à la licence GSM. Dans le cas où l’usager utiliserait le numéro 3G, les communications sont acheminées sur le réseau 3G et les revenus engrangés sont affectés au chiffre d’affaires 3G.
En dehors de la zone de couverture du réseau 3G et dans le cadre de la continuité de service, les communications sont par défaut prises en charge par le réseau GSM de façon transparente pour l’usager et les revenus y afférents alimentent exclusivement le chiffre d’affaires 3G, assiette de la redevance annuelle spécifique à la licence 3G. L’ARPT précise que la période de transition ne saura excéder le 30 septembre 2014 et que l’identification aux nouveaux abonnés 3G doit se faire au moment de la souscription de l’abonnement ou de la délivrance de la carte SIM/USIM prépayée.

Les opérateurs sont tenus de mettre en place des données 3G fiables et l’abonnement à une ligne téléphonique mobile de troisième génération (3G) s’opère exclusivement par la souscription personnelle et physique auprès des agences commerciales ou points de vente agréés et par la remise d’un contrat dûment signé par l’usager ou le tuteur légal. Les opérateurs peuvent, dans le cas où les formalités d’identification seraient accomplies par leurs points de vente agréés, activer les cartes SIM/USIM après réception de ces derniers des informations précises sur les identifications effectuées par leurs soins.
Il demeure entendu, toutefois, que le contrat de souscription accompagné d’une photocopie de la pièce d’identité certifiée conforme à l’original doit être transmis à l’opérateur dans un délai maximum de 30 jours, à compter de la date de souscription. Passé ce délai, et en cas de non-réception de ces documents, l’opérateur procédera obligatoirement à la suspension de la carte SIM/USIM pour tout trafic entrant et sortant jusqu’à leur identification définitive.

Pour ce qui est des enfants qui veulent avoir des  SIM/USIM, ces cartes seront portées sur le compte du parent ou du tuteur. Les coordonnées de l’enfant sont clairement identifiées (nom, prénom et date de naissance). Le parent ou le tuteur peut modifier les forfaits et options de l’enfant; il peut aussi exercer un contrôle parental via un service fourni par le titulaire.

 Nabila SAIDOUN
Source: liberté

Qui a tué le « général » Bellounis ?



 La question demeure à ce jour posée, tant le mystère qui a entouré la liquidation de ce chef de milice, ennemi du peuple algérien et allié encombrant de l’armée française, n’a pas encore été levé. Tout ce qu’on sait c’est qu’il a été tué le 23 juillet 1958 au lieu-dit Ras Dhbaa. 





La version propagée par l’armée coloniale et ses supplétifs dit que le «général» Bellounis aurait été surpris par les troupes françaises au douar Ouled Ameur, suite à la délation d’un harki connu, insinuant par-là que l’armée coloniale serait à ses trousses. Une autre version, française toujours, affirme que Bellounis aurait été fait prisonnier par les Français avant d’être tué, dans sa cellule de prison, par un codétenu algérien. Ces deux versions sont démontées par des témoignages concordants qui affirment que le milicien Bellounis a été éliminé, par des harkis certes, mais suite à la traque menée contre lui par un groupe de moudjahidine décidé à l’abattre. Tout a commencé, selon cette version, après lé découverte d’un lot impressionnant de courriers que portait un émissaire de Bellounis aux chefs de tribus ainsi qu’au commandant de l’ALN Omar Driss, adjoint du colonel de la wilaya VI, Ahmed Ben Abderazak dit Si El-Houès, pour leur demander protection, parce qu’il se sentait menacé par des dissidents de son groupe ou d’ancien messalistes restés fidèle au MNA.

 Jusqu’à cette date, le commandant Driss, d’après cette version des faits, ignorait tout de la situation du «général» Bellounis. L’émissaire aux mains de moudjahidines leur a indiqué l’endroit exact où se refugiait le général autoproclamé (lieu-dit Ras Dhbaa, près de Sidi Ameur), en attente de secours et leur avouèrent qu’il était bel et bien vivant. Aussitôt Omar Driss ordonna à un groupe de moudjahidine, d’aller au lieu indiqué, sous la conduite d’El-Aïssaoui, avec pour mission d’apporter la tête du traitre. A leur arrivée, après quelques jours de marche ininterrompue, ces moudjahidines se heurtèrent à une grande opération de ratissage de l’armée française dans les environs, menée par le 11ème Régiment des parachutistes qui, d’après même le récit d’un auteur français, Jacques Valette, dans son ouvrage : La Guerre d’Algérie des messalistes 1954/1962, se dirigeait vers un camp de harkis au lieu-dit Ras Dhbaa. Ainsi, un harki qui accompagnait les soldats français, à la vue d’un homme étranger emmitouflé dans sa kachabia, le héla, et celui-ci de se retourner, laissant se dévoiler une mitraillette sous la kachabia. Alors, le goumier lui tira dessus, le prenant pour un des moudjahidine de l’ALN dissimulé. 
 
C’est seulement après que le harki en question et les parachutistes français se seraient rendu compte qu’il s’agissait du «général» Bellounis. Son corps sera ensuite exposé dans tous les villages de la région, pour montrer que ce sont les soldats de l’armée française qui l’ont tué, alors qu’ils l’ont eu par pure hasard. Et ce n’est guère pour autant que le traitre tué par des balles « amies » sera reconnu comme martyr, loin s’en faut. Il restera dans l’imaginaire des moudjahidine et de toute la population algérienne, le symbole de la trahison et de la collaboration avec l’ennemi colonial. Beaucoup d’ouvrages ont été consacrés, en Algérie et en France, au parcours de Bellounis.

 Le plus récents est le livre de Philippe Gaillard, intitulé : L’Alliance. La guerre d’Algérie du général Bellounis (1957-1958), édité chez L’Harmattan en 2009. S’appuyant sur des documents et de témoignages divers, l’auteur tente de reconstituer la place qu’occupait ce seigneur de guerre atypique sur l’échiquier de la «guerre d’Algérie», avec ses zones d’ombres et ses retournements, mais butte toujours sur l’énigme de sa mort. Il préfère se fier à la version officielle, adoptée par l’historiographie française, dont on sait qu’elle est tronquée de vérités essentielles. 
 
Des historiens et auteurs algériens ont aussi consacré des ouvrages à cet épisode de la guerre de libération nationale, comme Slimane Kassem qui a publié en 2013 : l’Histoire de la wilaya VI, de la création à la fin de Bellounis (1954-1958), édité à Dar El-Kitab El-Arabi. L’auteur considère la neutralisation de Bellounis comme un tournant dans la lutte armée, non seulement pour cette wilaya du Sud, où le chef milicien a érigé son quartier général et son bastion, mais aussi pour tout le combat libérateur en général. En ce sens que la disparition de cette poche de contre-révolutionnaire allait permettre une meilleure communication entre les wilayas limitrophe, et resserrer davantage l’étau sur l’armée coloniale qui perdait, en Bellounis et ses troupes, leur meilleur rempart. C’est là la preuve que sa mort ne pouvait faire l’affaire de l’armée coloniale, comme me prétends les partisans de la version officielle française.

Adel Fathi

Ce que vous devez savoir sur la 3G++ en Algérie

La 3G++ permet de surfer sur Internet avec un débit bien plus rapide qu’avec le GSM ou 2G, dont le débit est très faible pour la vidéo et autre visiophonie.





La téléphonie mobile de troisième génération (3G++), dont la commercialisation vient d’être lancée en Algérie, devra permettre des débits pouvant atteindre les 42 mégabits/seconde (Mb/s).
Avec ce débit, le visionnage de vidéos, voire d’émissions de télévision, la visiophonie et le streaming ou lecture en continu (envoi de contenu en direct ou en léger différé permettant la lecture d’un flux audio ou vidéo à mesure qu’il est diffusé) seront très fluides.

La 3G++, représentée principalement par la norme Universal Mobile Telecommunications System (UMTS), permet, donc de surfer sur Internet avec un débit, de loin, bien plus rapide qu’avec le GSM ou 2G, dont le débit avoisine les 256 Kb/s (très faible pour la vidéo et autre visiophonie).
L’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) a annoncé, jeudi dernier, avoir autorisé les trois opérateurs de téléphonie mobile, détenteurs de la licence 3G (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) à lancer la commercialisation de cette technologie. Dans un premier temps, l’accès à l’internet mobile devra largement satisfaire» l’utilisateur, vu que le nombre d’abonnés à ces trois opérateurs ne sera pas important. La bande passante ne sera pas très occupée, selon des spécialistes. La diffusion en streaming sur le web sera donc fluide même en Haute définition (HD) (3 Mégabits/s pour une réception optimale).

Tout dépendra des conditions de réception

Dans un environnement où plusieurs utilisateurs sont connectés et qui téléchargent, cela peut réduire la qualité de la vidéo ou la diffusion. La fréquence peut également influer sur la qualité de service 3G++. Contrairement au réseau filaire (ADSL fixe), la qualité de la fréquence peut être perturbée par une source émise à proximité de la bande de fréquence allouée à un autre opérateur. La fréquence d’un opérateur peut être libre dans une wilaya mais affectée par un autre opérateur présent dans une autre wilaya (la première année, certaines wilayas seront couvertes par un seul opérateur +wilayas exclusives+). Chacun des trois opérateurs activant en Algérie a choisi une fréquence au niveau national.

Les bandes de fréquences sont allouées à l’ARPT par l’Agence nationale des fréquences (ANF). Le premier à avoir choisi les fréquences est Mobilis, qui a présenté la « meilleure » offre lors de l’attribution des licences (le 14 octobre dernier), le second est Ooredoo et le troisième Djezzy. La qualité de service Internet peut être aussi dégradée par les conditions atmosphériques. La connexion au web peut être différente lorsque l’usager est en situation mobile ou fixe. Elle est optimale à l’extérieure et moindre à l’intérieur. Les murs affecteront aussi la réception. Cela dépendra également de la proximité de l’émetteur (BTS) et du nombre de personnes connectées en même temps, le débit internet étant partagé. Avec l’augmentation du nombre d’abonnés, la qualité du débit devrait être affectée.

Toutefois, l’opérateur pourra optimiser son réseau (augmentation de la capacité en Mb/s) en le reconfigurant en fonction des zones très sollicitée. L’opérateur devra ainsi dimensionner son réseau en fonction de la charge. Les performances d’un réseau mobile se mesurent en fonction du débit qui est proposé à l’usager. Les opérateurs devront proposer des offres pour le grand public et pour les professionnels. Les prix seront différents et le volume en Gigaoctet (Go) aussi, et le débit internet sera partagé par l’ensemble des clients.
Les smartphones et autres tablettes et Edge, en vente en Algérie, sont adaptés à la 3G++ et répondent largement aux besoins de cette nouvelle technologie, selon l’ARPT.
La 3G aura également un impact sur l’entreprise, lui permettant d’avoir une connexion permanente et en temps réel, la possibilité de travailler hors bureau, d’avoir le service Cloud et la télégestion, ainsi que la géolocalisation, notent des spécialistes.
 
Une numérotation spéciale 3G++
Un numéro spécial a été dédié à la 3G++ par l’ARPT, qui a rendu public deux décisions visant à « encadrer strictement » les conditions d’abonnement aux services de la licence 3G++. L’objectif de ces décisions étant de « séparer strictement » les deux licences GSM et 3G en dépit de l’exception accordée par l’ARPT aux opérateurs de la commercialisation d’une carte SIM/USIM commune aux deux numéros GSM/3G pour les abonnés qui en expriment le souhait à l’opérateur.

Concernant la seconde décision, l’ARPT a précisé qu’il s’agissait de mettre en place « le mode opératoire d’une identification précise et incontestable de chaque abonné postpayé ou prépayé, gage de la constitution par les opérateurs d’une base de données de leurs clients 3G cohérente et fiable ». De telles dispositions sont de nature en outre « à préserver l’usager d’une identification erronée ou confuse qui pourrait lui causer des désagréments en cas d’enquête judiciaire à l’occasion d’une utilisation malveillante d’une carte SIM identifiée à tort en son nom », a assuré l’ARPT. 

APS