Pour son lancement de la 3G et pour se mettre à la hauteur des autres
opérateurs, nous apprenons selon différentes sources que l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy a opté pour la chanteuse
latino Shakira .
Après Arnold, Messi, Maradona, voilà Shakira qui va bientôt débarquer à Alger. certainement au retour elle aura droit à une rémunération conséquente en dollars.
19/12/2013
Le Brésil refuse l'achat de l'avion français le Rafale
La présidente brésilienne Dilma Rousseff a finalement opté pour le Gripen NG du suédois Saab dans l'appel d'offres portant sur l'achat de 36 appareils.
La récente visite de François Hollande n'y aura rien changé. Le Rafale de Dassault a été une nouvelle fois écarté et le Brésil
a tranché mercredi en faveur de l'avion de chasse suédois Gripen NG
pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards
de dollars. "Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff
m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) était l'avion suédois
Gripen NG", a déclaré Celso Amorim, ministre brésilien de la Défense, au
cours d'une conférence de presse donnée peu après la révélation de
l'information par les médias locaux
Le ministre a précisé que le
"choix était fondé sur l'équilibre entre trois points : le transfert de
technologie, le prix de l'avion et le coût de son entretien". Il a
ajouté que la négociation du contrat avec l'avionneur suédois Saab
prendrait encore du temps.
Dassault Aviation a regretté le choix
du Brésil, qui a tranché en faveur du Gripen aux dépens de son Rafale,
estimant que l'avion de chasse suédois est moins performant que
l'appareil français. "Nous regrettons que le choix se porte sur le
Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment
américaine, qui n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale :
monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de
performances et donc de prix", commente le constructeur français dans un
communiqué publié mercredi soir.
L'avion le moins cher
L'avion
de combat français de Dassault-aviation était en compétition avec le
F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG pour cet appel
d'offres lancé il y a plus de dix ans et émaillé de plusieurs reports,
notamment en raison de coupes budgétaires. La présidente brésilienne a
ainsi opté pour l'avion considéré par les experts comme le moins cher.
Selon la presse locale, il avait également la préférence des militaires
brésiliens.
Le choix du Gripen NG a toutefois créé la
surprise, car les analystes tablaient plutôt sur un duel
Dassault-Boeing. L'une des principales exigences du contrat était un
transfert de technologie total afin de pouvoir à terme fabriquer ces
avions au Brésil et y développer l'industrie de la défense. Ce point
semblait favoriser le Rafale, mais l'avion français "était le plus cher
des trois", a concédé à l'AFP une source proche de Dassault Aviation.
L'ex-chef d'État favorable au Rafale
L'ancien
président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) était favorable au
Rafale, mais il avait finalement laissé la décision à son successeur, la
présidente Dilma Rousseff. Sous Lula, le Brésil avait acquis des
hélicoptères et des sous-marins français. Début 2011, Dilma Rousseff
avait repoussé l'annonce du résultat de l'appel d'offres en raison de
coupes budgétaires et malgré les pressions exercées par l'armée de
l'air.
Il s'agit d'une grosse déception pour le Rafale, un
avion de combat, qui n'a jamais réussi à s'exporter jusqu'à maintenant.
Le président français, François Hollande, en visite au Brésil la semaine
dernière, avait soutenu en personne la candidature de l'industriel
français.
Source: AFP
le Petit Journal de Canal+ démontre que Bouteflika est très malade!
le Petit Journal de Canal+ lève le voile sur le mensonge d’État faisant croire que Bouteflika se porte bien. Même le premier ministre français vient de contribuer en annonçant il y a deux jour que le Président va bien.
la vidéo plutôt deux vidéos de comparaison montrées par le Petit Journal de Canal+ mettent à nu les manipulations de l'ENTV par le biais de Canal Algérie qui montraient dans son journal télévisé des images de la rencontre entre le Président Bouteflika et le premier ministre français Ayrault.
En effet comme élément de comparaison, l'on nous montre les séquences vidéo traitées et truffées diffusées lors du journal télévisé et la vraie vidéo sans le montage. comme chacun le sait, de nos jours on peut faire beaucoup de choses, beaucoup de manipulations et apporter des modifications avec de simples logiciels de montage.
les monteurs ont exploité un geste de la main de Bouteflika porté péniblement pendant trois fois, pour le reproduire une dizaine de fois et sous d'angles de caméras différentes qui filmaient la même séquence.
le téléspectateur en regardant ces images va vite croire que le Président est dynamique et se porte bien.
ces vidéo qui circulent depuis ce matin à travers le net, mettent à nu et relance le débat sur la réalité de la santé du Président.
un Président, dont il ne faut pas être un expert, pour dire qu'il est au bout de souffle et qu il ne pourra jamais faire face à un 4e mandat.
des gestes d'un homme terrassé par la maladie, d'un regard perdu et vide, mais aussi des premières ministres Sellal et Ayrault qui affiche de la pitié et des regards pitoyables envers le Président.
Un président au bout du rouleau, que peut être certains cercles prennent en otage dont le seul soucis et la gestion et la sauvegarde de leurs intérêts au détriment de tout un peuple et d'un homme très fatigué.
Mourad Hammami
exemple d'adresse de lien pour voir cette vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=yDnrWHhYU4E&feature=share
la vidéo plutôt deux vidéos de comparaison montrées par le Petit Journal de Canal+ mettent à nu les manipulations de l'ENTV par le biais de Canal Algérie qui montraient dans son journal télévisé des images de la rencontre entre le Président Bouteflika et le premier ministre français Ayrault.
En effet comme élément de comparaison, l'on nous montre les séquences vidéo traitées et truffées diffusées lors du journal télévisé et la vraie vidéo sans le montage. comme chacun le sait, de nos jours on peut faire beaucoup de choses, beaucoup de manipulations et apporter des modifications avec de simples logiciels de montage.
les monteurs ont exploité un geste de la main de Bouteflika porté péniblement pendant trois fois, pour le reproduire une dizaine de fois et sous d'angles de caméras différentes qui filmaient la même séquence.
le téléspectateur en regardant ces images va vite croire que le Président est dynamique et se porte bien.
ces vidéo qui circulent depuis ce matin à travers le net, mettent à nu et relance le débat sur la réalité de la santé du Président.
un Président, dont il ne faut pas être un expert, pour dire qu'il est au bout de souffle et qu il ne pourra jamais faire face à un 4e mandat.
des gestes d'un homme terrassé par la maladie, d'un regard perdu et vide, mais aussi des premières ministres Sellal et Ayrault qui affiche de la pitié et des regards pitoyables envers le Président.
Un président au bout du rouleau, que peut être certains cercles prennent en otage dont le seul soucis et la gestion et la sauvegarde de leurs intérêts au détriment de tout un peuple et d'un homme très fatigué.
Mourad Hammami
exemple d'adresse de lien pour voir cette vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=yDnrWHhYU4E&feature=share
Poutine va gracier l'ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski
Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré jeudi 19 décembre qu'il s'apprêtait à signer un décret de grâce de l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski : « Le décret de grâce sera signé très prochainement. »
Selon le président, M. Khodorkovski, qui doit sortir de prison en août 2014, a écrit une demande de grâce, ce qu'il s'était refusé à faire jusqu'à présent. « Il a déjà passé plus de dix ans en détention, c'est une punition sérieuse, il invoque des circonstances d'ordre humanitaire – sa mère est malade –, et j'estime que l'on peut prendre cette décision », a ajouté Vladimir Poutine.
Un des avocats de Mikhaïl Khodorkovski, Karinna Moskalenko, a déclaré ne pas disposer d'informations : « Je ne peux pas confirmer ni démentir, nous n'avons pas d'information. »
Arrêté en 2003, Mikhaïl Khodorkovski, qui était alors considéré comme l'homme le plus riche de Russie, a été condamné en 2005 avec son associé Platon Lebedev à huit ans de camp pour « escroquerie » et « fraude fiscale ».
UN GESTE INATTENDU
Sa peine a été portée à quatorze ans en 2010, à l'issue d'un second procès pour « vol de pétrole » et « blanchiment »
de 23,5 milliards de dollars (17,1 milliards d'euros). Cette nouvelle
condamnation a finalement été réduite d'un an, puis de deux ans en
appel. Détenu dans un premier temps en Sibérie, Mikhaïl Khodorkovski,
aujourd'hui âgé de 50 ans, avait été transféré en 2011 dans un camp de
Carélie, dans le nord-ouest du pays, pour purger la fin de sa peine.
Le geste de Vladimir Poutine est inattendu. Début décembre, l'ancien
président et actuel premier ministre russe, Dmitri Medvedev, avait
écarté l'hypothèse d'une libération de l'ex-oligarque. « Nous ne sommes vraiment pas enclins, par exemple, à amnistier
des individus qui sont impliqués dans des crimes violents, des
individus qui ont commis des crimes contre la société, comme le
vandalisme (…) des crimes d'Etat important, [comme le] vol », soulignait ainsi le premier ministre lors d'une interview télévisée.
Le parquet russe avait par ailleurs déclaré qu'il enquêtait sur de
nouveaux chefs d'inculpation contre Mikhaïl Khodorkovsk et qu'il y avait
« de bonnes chances qu'ils fassent l'objet d'un procès ».
Mercredi, les députés russes ont adopté une loi d'amnistie qui devrait permettre
la libération de quelque 20 000 prisonniers, dont les militants de
Greenpeace et les membres du groupe punk Pussy Riot. Mais Mikhaïl
Khodorkovski et un autre opposant à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny,
n'étaient pas concernés par l'amnistie.
18/12/2013
Examens 2014: le BAC le 1er juin, le BEM le 9 et l’examen de cycle primaire le 28 mai 2014
Le ministère de l’Education nationale a annoncé mercredi que l’examen du
baccalauréat pour la session 2014 aura lieu le 1 juin et que ceux des
fins de cycle moyen (BEM) et primaire se tiendront les 9 juin et le 28
mai respectivement.
Un communiqué du ministère de l’Education nationale portant sur le calendrier officiel des examens de fin d’année en cours précise que l’examen de fin de cycle primaire aura lieu mercredi 28 mai 2014, les épreuves du baccalauréat se dérouleront du dimanche 1 juin à jeudi 5 juin 2014.
Les candidats au brevet de l’enseignement moyen (BEM) passeront les examens entre le lundi 9 juin et le mercredi 11.
La date de la session de rattrapage de l’examen de fin de cycle primaire est fixée au 25 juin, ajoute le communiqué.
Un communiqué du ministère de l’Education nationale portant sur le calendrier officiel des examens de fin d’année en cours précise que l’examen de fin de cycle primaire aura lieu mercredi 28 mai 2014, les épreuves du baccalauréat se dérouleront du dimanche 1 juin à jeudi 5 juin 2014.
Les candidats au brevet de l’enseignement moyen (BEM) passeront les examens entre le lundi 9 juin et le mercredi 11.
La date de la session de rattrapage de l’examen de fin de cycle primaire est fixée au 25 juin, ajoute le communiqué.
Le contenu des accords France - Algérie lors du sommet Sellal et Ayrault
Nous reproduisons ci après le communiqué conjoint suite au sommet qui a eu lieu avant hier entre la France et Algérie lors de la rencontre de Abdelmalek SELLAL, Premier ministre de la
République Algérienne Démocratique et Populaire et de Jean-Marc
AYRAULT, Premier ministre de la République française.
1. En application de la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la
coopération entre la France et l’Algérie, signée le 20 décembre 2012 à
Alger, à l’occasion de la visite d’Etat en Algérie du Président de la
République française, la première session du Comité Intergouvernemental
de Haut Niveau s’est tenue le 16 décembre 2013, à Alger, sous la
co-présidence de Monsieur Abdelmalek SELLAL, Premier ministre de la
République Algérienne Démocratique et Populaire et de Monsieur Jean-Marc
AYRAULT, Premier ministre de la République française.
2. Durant son séjour, Monsieur Jean-Marc AYRAULT a été reçu en
audience par Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, Président de la République.
3. Cette session à laquelle ont pris part un certain nombre de
membres des gouvernements algérien et français a été l’occasion pour
les deux parties de faire un point de situation de leurs relations
bilatérales et de dégager de nouvelles perspectives à même de donner à
leurs rapports le caractère exceptionnel que le Président Abdelaziz
BOUTEFLIKA et le Président François HOLLANDE se sont engagés à leur
conférer.
4. Afin de réaliser les objectifs qui leur ont été assignés par les
plus hautes autorités algériennes et françaises, les deux parties ont
passé en revue les multiples volets de la relation bilatérale et ont
tracé une feuille de route ambitieuse qui répond à la volonté commune de
hisser le niveau des rapports algéro-français à la hauteur des
potentialités des deux pays et aux attentes des peuples algérien et
français.
5. Les deux parties ont procédé aussi lors de leurs entretiens à un
large échange de vues sur les questions d’actualité régionale et
internationale d’intérêt commun, relevant à cette occasion, une grande
convergence entre les positions respectives des deux pays et un
potentiel réel pour le renforcement de leur dialogue politique.
Ces échanges ont également permis de conforter le partenariat
algéro-français au service de la paix, de la stabilité et de la
prospérité à l’échelle régionale, dans l’espace euro-méditerranéen et au
niveau international.
6. Les deux parties ont procédé à la signature, à l’occasion de cette session, des accords suivants :
Convention portant organisation du Comité intergouvernemental de Haut Niveau ;
Convention de Partenariat sur l’assistance technique dans les domaines des Transports ;
Accord portant sur l’exemption réciproque de visas de court séjour pour
les titulaires de passeports diplomatiques et de service ;
Déclaration d’intention portant sur la création d’une Agence
algéro-française du développement urbain et territorial. Cette agence
aura vocation à s’ouvrir à tous les Etats de la région qui le
souhaiteraient, pour devenir une agence méditerranéenne ;
Accord relatif à un programme d’échanges culturels pour les années 2014-2016 ;
Accord de coopération dans le domaine de la communication ;
Lettre d’intention pour établir un centre d’excellence en matière de
formation professionnelle dans les métiers de l’électricité ;
Mémorandum d’entente et de coopération entre France Médias Monde et l’Etablissement public de radiodiffusion sonore algérien ;
Protocole d’accord de collaboration entre France Médias Monde et l’Etablissement public de télévision algérienne ;
7. En marge de la réunion du Comité Intergouvernemental de Haut
Niveau, les deux Premiers Ministres ont assisté à la cérémonie de
clôture d’une rencontre économique algéro-française et ils se sont
félicités à cette occasion de la signature de plusieurs accords de
partenariat économiques entre opérateurs et entreprises des deux pays.
Dialogue politique de haut niveau
8. Les deux parties ont constaté avec satisfaction la multiplication
des visites bilatérales depuis la visite d’Etat en Algérie du Président
de la République française. Cette intensification des rencontres
témoigne de la volonté commune des deux pays de donner une impulsion
forte à leurs relations bilatérales.
9. Elles sont convenues, à cet égard, d’accorder une attention
particulière à la programmation des futures visites bilatérales, en vue
de maintenir la dynamique des contacts entre membres de gouvernement,
hauts responsables et opérateurs économiques des deux pays.
10. Les deux Premiers Ministres ont relevé avec satisfaction la
nouvelle dynamique insufflée aux consultations politiques entre les deux
pays qui s’est traduite, notamment, par des interactions régulières et
fructueuses entre les chefs de diplomatie des deux pays, à Alger et
Paris, ainsi qu’en marge de différentes rencontres multilatérales à
l’échelle régionale et internationale.
11. Elles se sont félicitées également de la convergence de vues qui
s’est dégagée dans le cadre de la préparation du Sommet de l’Elysée pour
la paix et la sécurité en Afrique.
12. Les deux parties se félicitent des avancées réalisées dans le
dialogue sur la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le
terrorisme.
13. En passant en revue l’état de leurs relations bilatérales, les
deux parties ont accordé un intérêt particulier à la problématique des
archives et ont souligné les progrès enregistrés dans la prise en charge
de cette importante question dans le cadre du groupe de travail mis en
place à cet effet.
Dimension humaine
14. Les deux parties sont convenues de poursuivre les discussions et
de déployer leurs efforts en vue d’améliorer et de faciliter les
conditions pratiques de la mobilité des Algériens en France et des
Français en Algérie.
Les deux parties s’engagent à intensifier le dialogue en la matière
dans le but d’apporter des solutions aux difficultés que rencontre
chacune des deux parties et de parvenir à des conclusions qui seront
consignées dans un document commun.
15. Les deux parties étudieront, dans le cadre de leur législations
respectives, les possibilités permettant à des jeunes, déjà engagés dans
la vie active, d’approfondir leurs connaissances professionnelles,
linguistiques et culturelles grâce à la circulation entre les deux pays
et d’acquérir par une expérience de travail dans une entreprise
implantée en France ou en Algérie, des gains de compétences de nature à
améliorer leur perspective de carrière lors de leur retour dans leur
pays d’origine.
16. S’agissant des difficultés auxquelles font face certains
ressortissants français demeurés en Algérie après l’Indépendance et
propriétaires légaux de biens immobiliers, dans l’exercice de leur droit
de propriété, les deux parties ont pris note du travail accompli par
le groupe mixte mis en place à cet effet, et le chargent de trouver des
solutions appropriées dans le respect de la législation algérienne en
vigueur.
17. Concernant la coopération en matière d’entraide judiciaire, les
deux parties se sont félicitées des résultats obtenus lors de la 4ème et
de la 5ème session de négociation visant à actualiser le Protocole
judiciaire algéro-français du 28 août 1962 et de la Convention sur
l’exequatur et l’extradition du 27 août 1964, qui se sont tenues à
Paris, du 28 au 30 mai 2013, et à Alger, les 2 et 3 décembre 2013. Elles
ont insisté sur la nécessité de poursuivre les discussions afin de
parvenir dès que possible à un accord et sont convenues à cet effet de
se revoir à Paris, le plus tôt possible, dans le courant de l’année 2014
dans le cadre d’une 6ème session de renégociation.
18. Elles ont souligné l’importance de poursuivre, dans l’intérêt
supérieur des enfants déplacés, les discussions entamées dans le cadre
du groupe de travail mixte chargé de la question de la résolution des
cas d’enfants déplacés issus de couples mixtes et sont convenues à cet
effet de la tenue d’une prochaine réunion, le plus tôt possible, dans le
courant de l’année 2014.
19. Les deux parties se félicitent des efforts accomplis et
conviennent de poursuivre les efforts nécessaires afin de mettre en
place toutes les facilités requises destinées à conforter le bon
fonctionnement des services diplomatiques et consulaires algériens en
France et français en Algérie.
20. En application des décisions de la visite d’Etat en décembre
2012, les deux parties sont convenues de la tenue prochaine, à Paris,
d’une réunion du mécanisme bilatéral, en vue d’échanger sur les
conditions de présentation des dossiers d’indemnisation par les victimes
algériennes des essais nucléaires français au Sahara ou leurs
ayant-droits.
21. Les deux parties ont réaffirmé leur disponibilité à faciliter la
recherche et l’échange d’informations pouvant permettre la localisation
des sépultures de disparus algériens et français de la guerre
d’indépendance. Elles ont décidé, pour ce faire, de mettre en place, au
cours du premier trimestre 2014, un mécanisme souple de dialogue piloté
par les services compétents du ministère des Moudjahidine et ceux du
ministère français de la Défense.
22. Compte tenu du rôle éminent qui fut celui des soldats algériens
durant les deux conflits mondiaux, compte tenu également de l’importance
des liens ainsi créés entre les deux peuples, les deux parties ont
exprimé leur volonté d’étudier les actions communes pouvant s’intégrer
dans le cadre des commémorations internationales du Centenaire de la
Première guerre mondiale et du soixante-dixième anniversaire de la fin
de la Seconde guerre mondiale.
23. Les deux parties notent les progrès réalisés dans le règlement
des contentieux entre les établissements hospitaliers français et les
institutions et organismes algériens et conviennent de poursuivre les
efforts en ce sens. A cet effet, elles conviennent de réunir, au cours
du premier trimestre 2014, la Commission mixte sur les affaires sociales
pour parachever l’assainissement de ces contentieux et pour apurer les
comptes découlant de l’application de la convention bilatérale de
sécurité sociale et du protocole de soins y annexé.
24. Sur la question spécifique des problèmes auxquels sont confrontés
les retraités algériens ayant travaillé en France, et en application
des décisions de la visite d’Etat en décembre 2012, les deux parties ont
réitéré leur volonté de mettre en place un groupe de travail mixte
chargé de proposer les solutions appropriées.
Relations en matière de culture, d’éducation et d’enseignement supérieur
25. Dans le domaine culturel et éducatif, les deux parties ont
réaffirmé leur volonté de poursuivre et d’intensifier la coopération
bilatérale, sur la base des axes prioritaires identifiés dans le
Document Cadre de Partenariat, signé le 19 décembre à Alger, au bénéfice
des deux pays. Elles ont souligné avec satisfaction les nombreuses
avancées réalisées, en particulier dans la coopération pour la
modernisation des systèmes éducatifs, de formation professionnelle et
d’enseignement supérieur et pour l’employabilité des jeunes.
26. A ce titre, elles se sont félicitées de l’ouverture prochaine en
Algérie de quatre Instituts d’Enseignement Supérieur Technologique
(IEST), conformément à ce qui a été décidé lors de la visite d’Etat en
Algérie du Président de la République Française.
27. Elles ont pris connaissance de l’état d’avancement des
discussions sur le programme boursier algéro-français (PROFAS), au sujet
duquel les deux pays ont décidé d’engager un processus de refondation ;
les deux Premiers Ministres ont invité les institutions compétentes à
le finaliser pour le rendre effectif au plus vite en 2014.
28. Les deux parties sont convenues de renforcer leur coopération
dans le domaine de la gouvernance, notamment en matière de coopération
décentralisée et de formation des cadres des collectivités locales.
29. Les deux parties se réjouissent de l’ouverture, en 2014, d’un
Centre franco-algérien des métiers de l’énergie et de l’électricité.
30. Les deux parties se sont engagées à finaliser, au premier
trimestre 2014, les négociations, ouvertes au lendemain de la visite
d’Etat de décembre 2012, sur la définition d’un statut conventionnel
pour le Centre culturel algérien et pour l’Ecole algérienne à Paris.
Elles se sont engagées à finaliser, au premier trimestre 2014, les
modalités d’ouverture des deux nouvelles écoles françaises à Oran et
Annaba, comme décidé en décembre 2012.
Partenariat économique et technologique
31. L’Algérie et la France ont exprimé leur volonté de maintenir un
haut niveau d’échanges en valorisant la dimension partenariale de la
relation économique bilatérale algéro-française.
32. Elles ont fait part de leur satisfaction devant les progrès
accomplis dans le cadre du renforcement du partenariat économique entre
la France et l’Algérie, notamment marqué par la tenue de la 1ère session
du Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA) le 28 novembre à
Paris, et par les nombreux partenariats noués entre entreprises
françaises et algériennes au cours de l’année 2013.
33. Elles ont ainsi salué les avancées enregistrées dans le cadre de
la mission confiée aux Hauts responsables chargés de la coopération
industrielle et technologique. Celles-ci augurent d’une intensification
et d’une diversification des liens, non seulement entre entreprises mais
aussi entre institutions algériennes et françaises, tel que prévu par
la Déclaration conjointe sur le Partenariat industriel et productif
signée le 19 décembre 2012 à Alger.
34. Les deux Parties ont exprimé leur engagement à poursuivre leur
soutien au développement de partenariats économiques mutuellement
bénéfiques, en Algérie et en France, et devant aboutir dans les secteurs
identifiés comme stratégiques à de nouveaux projets et accords
industriels et technologiques. Ceux-ci doivent favoriser le
développement et la diversification de l’économie algérienne, le
renforcement de la compétitivité des entreprises algériennes et créer
les conditions d’un développement des échanges et des investissements
entre les deux pays, notamment en améliorant l’environnement des
affaires.
35. Les deux parties s’accordent notamment à faire progresser leur
collaboration dans le domaine du calcul haute performance pour appuyer
les capacités de recherche, mais aussi améliorer la compétitivité du
secteur industriel. Elles s’entendent pour faire avancer les discussions
sur un projet de coopération relatif à la mise en place
d’infrastructures de calcul, la formation et la recherche, impliquant
notamment l’INRIA et la société Bull.
36. L’Algérie et La France souhaitent développer leur coopération
dans le domaine spatial notamment entre leur deux agences, le CNES et
l’ASAL. Ainsi, la France est prête à apporter son support à des
initiatives favorisant le développement de l’activité spatiale en
Algérie, à l’instar de la coopération industrielle engagée entre Astrium
et l’ASAL dans le cadre du programme ALSAT-2 d’observation de la Terre
par satellite.
37. L’Algérie et la France conviennent d’approfondir leur coopération
dans le domaine des applications civiles des technologies nucléaires
par le renforcement de leur expertise scientifique et technique, et à
cette fin, mettent en place un partenariat structuré entre le CEA et le
COMENA.
Questions régionales et internationales
38. L’Algérie et la France réitèrent leur volonté d’œuvrer ensemble
en faveur de la paix et de la sécurité régionale et internationale.
Les deux Premiers ministres ont réaffirmé la volonté des deux pays de
contribuer à l’émergence d’un espace de paix, de stabilité et de
prospérité en Méditerranée. Dans ce cadre, les deux parties se sont
félicitées de la tenue du Sommet 5+5 à Malte les 5 et 6 octobre 2012 et
ont considéré que cette rencontre représente un jalon significatif qui a
permis de donner une nouvelle impulsion au développement de la relation
privilégiée entre les pays des deux rives de la Méditerranée
occidentale.
39. Les deux parties se sont également félicitées de la tenue à
Alger, les 27 et 28 novembre 2013, de la première réunion des Ministres
de l’Agriculture des 5+5 sous la co-présidence de l’Algérie et de la
France et ont estimé que ses recommandations doivent être mises en œuvre
afin de relever le défi majeur que représente la sécurité alimentaire
des pays de la sous-région.
40. Les deux pays ont noté avec satisfaction les développements
positifs intervenus récemment au Mali, notamment à travers la réussite
de la tenue de l’élection présidentielle et des élections législatives
qui représentent une étape décisive pour le parachèvement du processus
de retour à la légitimité démocratique.
41. Ils ont souligné l’importance d’un dialogue national inclusif
entre les Maliens, de nature à aboutir à l’établissement d’une paix
durable, dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité
territoriale de ce pays, à assurer la réconciliation nationale et à
permettre aux populations de toutes les régions du pays de bénéficier de
l’effort de développement économique et social. Les deux parties se
félicitent également de l’engagement de la communauté internationale et
singulièrement des pays de la région en faveur du développement, de la
stabilité et de la sécurité au Mali.
42. Elles soulignent l’importance d’une action déterminée et soutenue
à cet effet et la nécessité d’une lutte résolue contre le terrorisme et
le crime transnational organisé, notamment le trafic de drogues, dans
la région du Sahel.
43. Elles rappellent leur engagement en faveur de la stabilité de la
Libye et de la sécurité de ses frontières, conformément aux conclusions
des conférences de Tripoli du 12 mars 2012 et de Rabat du 14 novembre
2013. Les deux parties saluent le lancement du processus de Nouakchott
sur la coopération sécuritaire et l’opérationnalisation de
l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région
sahélo-saharienne
44. Les deux Premiers ministres se félicitent des résultats positifs
et concrets du Sommet de l’Elysée pour la paix et la Sécurité en Afrique
tenu à Paris les 6 et 7 décembre 2013. Ils réitèrent leur engagement à
œuvrer de concert pour que la communauté internationale apporte à
l’Afrique l’assistance et l’appui nécessaires pour lui permettre de
renforcer les outils et mécanismes existants pour la préservation de la
paix et de la sécurité de ses peuples et d’assurer ainsi les conditions
de la réalisation du développement économique et social auquel ils
aspirent.
45. Les deux parties ont affirmé leur soutien à l’action de l’Union
Africaine en République Centrafricaine, en particulier à la Mission
internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine
(MISCA) et à l’opération de la France en soutien à celle-ci, sur mandat
du Conseil de Sécurité, pour rétablir la sécurité, protéger les
populations et permettre la reprise de l’assistance humanitaire.
46. Les deux parties se félicitent de la constance de l’engagement
des Nations Unies et de la communauté internationale pour un règlement
juste et durable, basé sur une solution politique mutuellement
acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara
occidental, conformément aux principes et aux objectifs de la Charte des
Nations Unies, ainsi que des résolutions de l’Assemblée générale et du
Conseil de sécurité. Elles apportent tout leur soutien aux efforts
déployés à cet effet par M. Christopher Ross, l’Envoyé personnel du
Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental.
47. L’Algérie et la France ont réaffirmé leur soutien à la tenue de
la conférence de Genève II, sur la base du communiqué de Genève du 30
juin 2012,en vue d’une solution politique négociée répondant aux
aspirations du peuple syrien.
Les deux parties saluent les efforts des Nations unies déployées à
cette fin et réitèrent, leur appui à l’action du Représentant spécial
conjoint de l’ONU et de la Ligue des États arabes, Lakhdar Brahimi.
48. Les deux Premiers ministres, qui se sont félicités de
l’accession de la Palestine au statut d’Etat non membre observateur de
l’Organisation des Nations Unies, ont salué la relance du processus de
paix en marquant la nécessité de parvenir, dans les délais impartis, à
un accord définitif qui permettra la création de deux Etats indépendants
et vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.
49. Les deux parties se sont félicitées de l’atmosphère cordiale et
de l’attitude constructive qui a marqué le déroulement de la première
réunion du Comité Intergouvernemental de Haut Niveau et ont décidé de
tenir la deuxième session en 2015 à Paris à une date à convenir par
voie diplomatique.
Tunisie: Et si Bouazizi, était un « clochard » et le reste est manipulation ?
Nous reprenons ci après cet article publié par un site Tunisien qui accable Mohamed Bouazizi, l'icône et le symbole de la révolution en Tunisie. Une tempête qui avait touché beaucoup d'autres pays, comme l’Égypte, la Libye, le Yémen et la Syrie.
Tout en se méfiant d'une autre manipulation, nous avons décidé de publier cet article au nom de la libre expression
Bouazizi, un « clochard » devenu icône nationale
De la gifle qu’il n’a jamais reçue au niveau Bac plus 4 qu’il n’a jamais eu, tout était faux dans l’histoire de ce « clochard », selon l’expression même de Farhat Rajhi, devenu icône nationale et célébrité mondiale. Avec celle qui a visé auparavant l'Irak, jamais intox n’a été aussi puissance, aussi trompeuse et aussi destructrice des Etats-Nations. Cette désinformation, qui est une arme de guerre, a été l’œuvre des services américains, exécutée par un ramassis de cybers-collabos tunisiens à l’intérieur du pays et à l’étranger. Trois ans après l’anéantissement de la Tunisie, retour sur l’icône « nationale » qui a détruit la Nation.
Dans deux jours, il y aura peut-être encore quelques Tunisiens à
célébrer le troisième anniversaire de l’immolation de Tarek Bouazizi
(c’est sa vraie identité), qui a mis le feu à la Tunisie et dont
l’incendie dévastateur s’est propagé à la Libye, à l’Egypte, au Yémen et
à la Syrie. C’est l’occasion de revenir sur cette manipulation de masse
qui a détruit la Tunisie et dont nos compatriotes n’ont pas fin de
payer le prix, car le pire est encore à venir.
Comme nous
l’avons écrit plusieurs fois dès 2011, Bouazizi ne s’est jamais appelé
Mohamed mais Tarek. Il n’a jamais été un bac plus quatre mais un bac
moins deux. Il n’appartenait pas à une famille extrêmement pauvre de
Sidi Bouzid mais à une famille moyenne, comme 50% des Tunisiens, les
pauvres, les vrais pauvres, représentants 17% de la population
tunisienne. Il ne faisait pas le marchand ambulant pour nourrir sa
famille mais pour se saouler tous les soirs avec des rebuts comme lui.
Après chaque beuverie, il battait sa mère Mannoubia, que rien
n’intéressait plus que l’argent et avec laquelle il avait un compte
psychologique à régler : après le décès de son mari Taïeb avec lequel
elle a eu trois enfants dont Tarek, elle a épousé son beau-frère,
c’est-à-dire l’oncle paternel de Tarek, avec lequel elle a eu quatre
autres enfants.
Le 17 décembre 2010, Fayda Hamdi (47 ans),
une agente municipale Bac plus trois et ex-secrétaire au gouvernorat de
Sidi Bouzid rétrogradée pour laisser son poste à un candidat pistonné,
contrôle Tarek Bouazizi, qui est un marchand de légumes ambulants et
sans patente. « Tu dois faire comme tous les marchands ici, obtenir une
autorisation pour exercer en toute légalité », lui dit-elle. Vulgaire et
violent, celui-ci lui répond, « Vas te faire… » ! Elle fait alors
semblant de lui confisquer sa balance et lui rétorque, « avec quoi tu
vas peser maintenant ? » Toujours violent et menaçant, il lui répond :
« avec tes seins de pu… ».
Fayda Hamdi raconte : « Je lui
ai dit de partir. Il a commencé à crier. Il m'a bousculée. J'ai voulu
confisquer sa balance et sa marchandise. Il a résisté, me blessant à la
main. Il m'a insultée, dit de très gros mots. Il a essayé d'arracher les
épaulettes de mon uniforme. Des renforts sont arrivés… ». C’est alors
que tout le matériel de cet ivrogne a été confisqué par d’autres agents
municipaux arrivés à la rescousse. Après une soûlerie de trois heures,
Tarek Bouazizi se rend au gouvernorat où personne n’a voulu le recevoir.
Moins d’une heure plus tard, il s’immole par le feu devant le siège du
gouvernorat de Sidi Bouzid.
C’est à partir de cet instant
que la machine de désinformation et de propagande s’est mise en branle.
En relation directe avec des officines étrangères (américaines et
européennes), un ramassis de cybers-collabos va créer une fiction
tragique qui ne laissera pas indifférent la jeunesse tunisienne :
l’histoire de « Mohamed » Bouazizi, un jeune chômeur bac plus quatre,
humilié et giflé par une policière de Ben Ali. Le soir même, la chaîne
de télévision islamo-sioniste, Al-Jazeera, relayait en boucle cette
fiction tragique. Parmi ce ramassis de cybers-collabos initiés aux
méthodes de l’organisation serbe OTPOR, une officine de la CIA, et
financièrement soutenu par Freedom House, il y avait ceux qui étaient
parfaitement conscients de travailler pour des puissances étrangères et
ceux qui suivaient comme des moutons. Ces cybers-collabos sont connu de
tous et il n’est pas nécessaire de rappeler ici leurs noms.
Six mois après la mort de Tarek Bouazizi, le mythe va commencer à se
fissurer. Dans un article de Christophe Ayad titré « La révolution de la
gifle », paru dans Libération le 11 juin 2011, Lamine Bouazizi, un
syndicaliste de Sidi Bouzid, va avouer qu’en « fait, on a tout inventé
moins d'une heure après sa mort. On a dit qu'il était diplômé chômeur
pour toucher ce public, alors qu'il n'avait que le niveau bac et
travaillait comme marchand des quatre-saisons. Pour faire bouger ceux
qui ne sont pas éduqués, on a inventé la claque de Fayda Hamdi. Ici,
c'est une région rurale et traditionnelle, ça choque les gens ». Ce
syndicaliste oublie seulement de dire que cette opération de
désinformation n’était pas un produit du terroir mais venait
d’Outre-Atlantique !
Ce syndicaliste vendu à l’ambassade
des Etats-Unis à Tunis et en contact permanent avec la cellule noire
d’Al-Jazeera, n’avait plus le choix que d’avouer une partie de la
vérité. Le 19 avril 2011, après quatre mois de détention à la prison de
Gafsa, le tribunal de première instance de Sidi Bouzid ordonne un non
lieu qui innocente totalement Fayda Hamdi. Le premier à écrire sur
« Cette gifle qui n’a jamais eu lieu » est le professeur Abdelhamid
Larguèche, dans le journal en ligne Leaders du 25 mai 2011. Ce fut
ensuite l’article de Christophe Ayad, que nous venons de mentionner. Le
coup de grâce viendra de Mohamed Amine Mankaï, avec son article
« Tunisie, grandeur et décadence de Mohamed Bouazizi », publié par
Kapitalis le 23 juin 2011 et dans lequel il cite Farhat Rajhi,
l’éphémère ministre de l’Intérieur après la chute du régime : « Mohamed
Bouazizi est un clochard, un moins que rien, le genre de type à éviter
quand tu te promènes avec ta femme ou ta sœur dans la rue » !
Ainsi, en quelques mois, celui que Héla Béji avait élevé à la dignité
de « Saint Bouazizi » (Le Nouvel Observateur du 10 janvier 2011), Farhat
Rajhi le rabaissait à l’indignité de « clochard et de moins que rien ».
La chute de la côte de Tarek Bouazizi à la bourse du « printemps
arabe » n’a pas empêché Bertrand Delanoë, sous la pression des
communistes et des écologistes, d’attribuer le nom de cet individu à une
place parisienne, au moment même où la plaque honorant sa mémoire dans
sa ville natale même, Sidi Bouzid, était détruite par les enfants du
pays, des diplômés au chômage, des gens humbles, des personnes honnêtes
et dignes, malgré la pauvreté et l’injustice sociale.
Tarek
Bouazizi n’était pour rien dans la destruction de la Tunisie. Ce jeune
paumé et ivrogne, comme il y en a des milliers en Tunisie, n’a pas
prémédité son acte suicidaire, encore moins la déstabilisation,
l’occupation et l’islamisation de la Tunisie. Ceux qui en assument la
responsabilité devant l’Histoire sont le ramassis de cybers-collabos
activés par la CIA, sous le parapluie d’Alec Ross, le conseiller spécial
d’Hillary Clinton, et Jared Cohen, l’organisateur de l’Alliance for
Youth Movement (AYM), qui s’est tenue en décembre 2008 à Washington et
qui a réunie tous les petits rats tunisiens, égyptiens, libyens,
yéménites, syriens, algériens, du futur « printemps arabe » (voir lien
ci-dessous). Ceux qui en assument la responsabilité devant l’Histoire
c’est également l’armée virtuelle (facebook et tweeter) de renégats
involontaires qui ont été trompés par les cybers-collabos et qui ont été
galvanisés par la télévision islamo-sioniste, Al-Jazeera.
Karim Zmerli
Source: http://www.tunisie-secret.com/Bouazizi-un-clochard-devenu-icone-nationale_a750.html
Turquie : le parti d'Erdogan touché par des affaires de corruption
La justice turque a frappé la garde rapprochée du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
Hier, 37 personnes ont été interpellées dans le cadre d'un scandale
financier présumé.
Trois fils de ministres - ceux de l'Intérieur, de
l'Économie et du Développement urbain -, le maire d'un arrondissement
d'Istanbul également membre du Parti de la justice et du développement (AKP)
au pouvoir, le directeur de la banque publique Halkbank et un magnat de
l'immobilier sont soupçonnés de corruption et blanchiment d'argent à
l'occasion des marchés conclus par Toki, l'Administration de
développement du logement.
Des permis de construire dans des zones protégées
Placée sous l'autorité du premier ministre, cette agence a la
particularité de disposer de terrains publics gratuitement pour
construire, avec des partenaires privés, de l'habitat à coût modéré,
mais également des complexes immobiliers luxueux. Selon le quotidien Hürriyet,
c'est la délivrance de permis de construire dans des zones protégées
qui serait à l'origine du coup de filet. Le manque de transparence de
Toki est régulièrement épinglé. Le secteur immobilier est en plein boom
en Turquie et les comptes de cet établissement sont exempts de contrôle.
Au pouvoir depuis 2002, l'AKP avait été élu en faisant la promesse de
débarrasser le pays de la corruption, un mal endémique. «AK», les deux
premières lettres du parti, signifient d'ailleurs «blanc», «immaculé».
Mais après trois victoires législatives d'affilée, les engagements
initiaux ne semblent plus qu'un lointain souvenir. Et l'absence d'audit
des comptes publics ajoute à l'opacité de plus en plus grande entourant
le budget. La semaine dernière, les ministères ont été dispensés de
soumettre leurs dépenses au Parlement. Cela avait déjà été le cas en
2012 et le sera pour les trois prochaines années. Pour Cengiz Aktar,
analyste à l'Istanbul Policy Center de l'université Sabanci, l'affaire
de Toki est «sans doute la partie émergée de l'iceberg. Nous sommes dans
un système complètement dérégulé, la loi sur les marchés publics de
2002 a été modifiée des dizaines de fois et le contrôle après exécution
est devenu une exception».
La secte de Fethullah Gülen
Recep Tayyip Erdogan a commenté hier de façon elliptique ces
arrestations lors d'une cérémonie d'inauguration d'infrastructures
publiques, financées par Toki. Dans la ville anatolienne de Konya,
devant dix mille supporteurs, il a condamné des «forces obscures» qui
«menacent la nation». Manifestement, le premier ministre visait la
confrérie religieuse de Fethullah Gülen, un imam exilé aux États-Unis.
Le camp islamo-conservateur est secoué par une lutte intestine entre les
partisans du chef du gouvernement et ceux de ce réseau musulman. Très
nombreux au sein de l'AKP, ses adeptes sont également réputés détenir
des postes clés au sein de la justice.
Le mois dernier, la décision du premier ministre de supprimer les
établissements de soutien scolaire, véritable système éducatif parallèle
en Turquie et source de revenus essentielle pour la confrérie, a exposé
au grand jour la guerre que se livrent les anciens alliés. L'opération
spectaculaire contre Toki intervient à quelques mois des élections
locales, prévues en mars.
Laure Marchand
Source: http://www.lefigaro.fr
Congres Mondial Amazigh : Le VII° congrès du CMA est prévu en 2014 en Libye
Le Bureau Mondial (B.M) du Congrès
Mondial Amazigh (CMA) s’est réuni le 07 décembre 2013 à Tunis (Tunisie).
Le choix de la Tunisie pour cette réunion importante se justifie par la
volonté des instances du CMA d’être aux côtés du mouvement amazigh de
ce pays, confronté à un contexte politique tout aussi oppressant et
menaçant qu’à l’époque de la dictature de l’ancien régime. La Tunisie
actuelle plongée dans la violence et les incertitudes, est porteuse de
graves inquiétudes pour les Amazighs de ce pays et pour leur langue et
leur culture.
Les membres du BM du CMA ont constaté par ailleurs que dans tous les pays de Tamazgha (nord de l’Afrique et Sahel), les Amazighs vivent une des périodes les plus périlleuses de leur histoire, faite de négation de leur identité, de privations de leurs droits politiques, sociaux, économiques et culturels et de graves atteintes aux droits humains.
Le cas des Kel Tamasheq de l’Azawad est particulièrement préoccupant car l’armée malienne avance derrière l’armée française pour commettre d’abominables crimes sur des innocents, en toute impunité. La peur des représailles de la part des soldats maliens explique en grande partie la réticence à rentrer chez eux des réfugiés Touaregs à l’extérieur de l’Azawad (Mauritanie, Niger, Burkina-Faso). La France qui a réintroduit l’armée malienne dans l’Azawad est responsable de tout ce qui peut arriver aux populations de cette région.
La situation des Amazighs de Libye est également inquiétante car le nouveau pouvoir libyen (gouvernement et parlement) reste sourd aux revendications de reconnaissance des Amazighs et de leur identité socioculturelle. Le CMA met en garde le gouvernement dont certains membres agitent dangereusement le spectre de la guerre civile contre les Amazighs afin de contraindre ces derniers à abandonner leurs droits légitimes.
Au Maroc et en Algérie, la reconnaissance de Tamazight est restée au stade formel, sans aucun prolongement concret notamment dans les domaines de l’enseignement de la langue ou son introduction dans les institutions. Sur le plan socioéconomique, les législations nationales continuent de priver les Amazighs de l’accès équitable à leurs ressources naturelles et au développement de leurs territoires. L’Archipel Canarien demeure privé de son droit à la souveraineté et ses ressources naturelles sont pillées au profit de l’Etat espagnol et des multinationales.
Quel que soit le pays où ils vivent, les Amazighs font face à d’immenses défis qu’ils doivent relever avec courage et détermination. Mais les objectifs de justice et de liberté des Amazighs ne peuvent être atteints que si toutes les composantes de la Nation amazighe s’unissent. C’est ce à quoi le CMA œuvre depuis sa naissance.
En conclusion de ses travaux à Tunis, le Bureau Mondial du CMA a décidé, conformément aux statuts de l’organisation, de réunir le VII° congrès général du CMA, du 22 au 24 août 2014 à Tripoli, en Libye. Les modalités de participation au congrès seront rendues publiques prochainement.
Tudert i Tmazgha, Vive Tamazgha !
Tunis, le 26/11/2963 - 8/12/2013
Le Bureau Mondial du CMA.
BP 124 - 108, rue Damremont 75018 Paris, France - Tel/Fax : +33.(0)4.76.25.85.86
Email : congres.mondial.amazigh@wanadoo.fr - www.congres-mondial-amazigh.org
Meeting national du FFS ce samedi à Tigzirt
Le front des forces socialiste (FFS) organisera dans la
matinée de samedi le 21 décembre un important meeting à la salle du cinéma de
Tigzirt. Ledit meeting est inscrit dans le cadre de la célébration du 50e
anniversaire de la naissance du FFS.
Il y aura la présence du premier sécuritaire national du FFS Ahmed
Betatache du sénateur Moussa Tamadartaza du président de l’APW de Tizi Ouzou
Hocine Haroun et du responsables de la fédération de Tizi Ouzou Farid Bouaziz.
Dans ce regroupement politique, le FFS abordera les question
de l’heure et étalera le bilan du FFS, le plus vieux parti de l’opposition crée
en 1963 dans une conjoncture douloureuse.
Fatah Hammami
France: Les effets de la crise se sont concentrés en banlieue
La crise s'installe durement et durablement en banlieue. Les données statistiques relevées par l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) dans son rapport 2013, et rendues publiques mercredi 18 décembre par le ministre délégué à la ville, François Lamy, le confirment crûment. Comme une piqûre de rappel à l'heure où la loi sur la ville est discutée au Parlement.
L'écart de revenus entre les quartiers classés en ZUS et les autres territoires urbains « continue à se creuser »,
remarque ainsi l'Observatoire. Plus inquiétant : cette dégradation
s'opère alors que le revenu moyen est reparti à la hausse dans les
villes voisines comme dans l'ensemble du territoire. La courbe du
chômage montre les mêmes inflexions.
Le décrochage dû à la crise depuis 2009 est bien réel. On savait
qu'une plus grande précarité sociale sévissait dans les ZUS : la
proportion des personnes y vivant sous le seuil de pauvreté (977 euros
mensuels) y est trois fois plus importante que dans le reste du
territoire : 36,5 % des habitants contre 12,7 % hors ZUS. Avec 50 % des
moins de 18 ans qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté, les jeunes
sont les premières victimes de ce dénuement. C'est aussi dans ces banlieues
qu'on retrouve le plus grand nombre d'allocataires du RSA (31,7 %) et
de la couverture maladie universelle (un assuré sur cinq).
Mais ce que montrent pour la première fois les statistiques de
l'Observatoire, c'est que l'écart entre ces ZUS et les autres quartiers
des mêmes agglomérations se creuse toujours plus. Le revenu moyen par
unité de consommation
(qui tient compte de la taille des ménages) avait augmenté de 6,2 %
entre 2004 et 2008, soit 2 points de moins que le reste du territoire.
Mais il grimpait. En 2008, le revenu moyen a cessé d'y progresser
tandis que, dans le même temps, il est reparti à la hausse tant dans
les unités urbaines voisines que pour l'ensemble de la France
métropolitaine.
DÉCROCHAGE RAVAGEUR
En clair, contrairement à l'assertion courante qui prétend que,
depuis le déclenchement de la crise de 2008, la situation s'est dégradée
partout, cela va encore plus mal dans les quartiers populaires alors
que cela ne va pas si mal ailleurs. Et même s'il existe des disparités
entre les quartiers prioritaires, les banlieues dévissent alors que le
reste du pays s'en sort.
Deuxième enseignement de ce rapport, les effets de la crise,
notamment le chômage, sont concentrés sur les quartiers populaires.
Après une progression forte entre 2009 et 2010, qui s'est ralentie entre
2010 et 2011, le taux de chômage en ZUS a brusquement grimpé après
2011, pour s'établir à 24,2 % en 2012, soit près de 6 points supplémentaires en trois ans ! Dans les autres quartiers, si la situation de l'emploi se dégrade, elle le fait dans une proportion bien moindre (+ 0,5 %).
Ainsi, là encore, l'écart se creuse avec le reste du pays. Alors que
de 2006 à 2009 le différentiel se situait à 9 points, il atteint
dorénavant 14,5 points. Malgré les exonérations pour les entreprises
qui s'implantent dans les quartiers et les dispositifs d'emplois aidés,
on y est deux fois et demi plus au chômage. Ce décrochage cumulatif est
ravageur sur les populations, soulignent les élus de banlieue.
Au moment où le ministre de la ville réforme la géographie
prioritaire et met sur le même plan des territoires ruraux et des
banlieues populaires – au nom de « l'égalité des territoires » –, le rapport de l'Onzus met en lumière le caractère exceptionnel de la situation sociale en banlieue. Et vient opportunément rappeler cette spécificité de relégation territoriale et de stigmatisation qui plombe ces quartiers dits sensibles.
Sylvia Zappi
Source:www.lemonde.f
Loto: il gagne 28 millions d'euros... et en fait don à des œuvres de charité
La générosité à l'état pur. Un Canadien, qui a remporté au loto la somme de 28 millions d'euros, a annoncé sa volonté de reverser l'intégralité de la somme aux bonnes œuvres.
Il a attendu sept mois pour annoncer la bonne
nouvelle. Tom Crist, un Canadien de 64 ans, a remporté la somme de 40
millions de dollars, soit 28 millions d'euros, à la loterie en mai
dernier. Mais par souci de discrétion, il n'a rien dit et n'a fait part
de la nouvelle que ce lundi à ses proches. Car le père de famille a pris
la décision de faire don de l'intégralité de la somme à la Société
canadienne du cancer ainsi qu'à un établissement de santé locale.
"Je pense que c'était la meilleure chose à faire parce que ma femme
est décédée d'un cancer il y a presque deux ans", a déclaré le père de
famille à une télévision canadienne. Au moins je sais où va l'argent, je
n'en garderai pas un centime. Ma femme serait à 100% derrière moi, elle
était très généreuse et aujourd'hui elle serait folle de joie, j'en
suis sûr."
"Je n'ai pas besoin de cet argent pour vivre"
Par sa discrétion, le Canadien espérait pouvoir échapper à
l'attention médiatique qui accompagne chaque gros ticket gagnant. Tom
Crist, retraité d'une entreprise de matériel électrique, se dit assez
fortuné pour expliquer son geste de générosité.
"Je n'ai pas besoin de cet argent pour vivre", a-t-il ajouté. "J'ai de la chance. Je suis heureux d'avoir gagné l'argent. Et je suis heureux d'être en mesure de le redonner". Son geste de bienfaisance a été approuvé et salué par ses quatre enfants.
"Je n'ai pas besoin de cet argent pour vivre", a-t-il ajouté. "J'ai de la chance. Je suis heureux d'avoir gagné l'argent. Et je suis heureux d'être en mesure de le redonner". Son geste de bienfaisance a été approuvé et salué par ses quatre enfants.
Saber Desfarges
Source: http://www.bfmtv.com
Farid Ali, un chanteur, un Révolutionnaire
De son vivant, il a été pourchassé par les
décideurs du parti unique. Après sa mort, il est oublié de tous. Il n'y a
que son fils, Arezki, qui tente de défendre sa mémoire et de courir
pour se faire payer ses droits d'auteur.
Farid Ali, qui ne connaît pas ce nom ? Le nom est certes célèbre mais son œuvre demeure encore à dépoussiérer. Une seule chanson, "A yemma ssber ur ttru" a été sauvé de l'oubli grâce à Lounès Matoub, qui l'a repris dans son album de 1992.
Farid Ali, qui ne connaît pas ce nom ? Le nom est certes célèbre mais son œuvre demeure encore à dépoussiérer. Une seule chanson, "A yemma ssber ur ttru" a été sauvé de l'oubli grâce à Lounès Matoub, qui l'a repris dans son album de 1992.
Farid Ali dénonçait le colonialisme, Lounès
Matoub y vilipendait les défenseurs de l'idéologie arabo-islamique.
"Matoub a eu l'honnêteté de préciser sur la jaquette que l'auteur de la
composition musicale était Farid Ali", indique le fils de l'artiste,
rencontré dans son appartement dans une cité populaire à Réghaia. Ce qui
révolte notre interlocuteur est l'absence de considération à l'égard de
son père au moment où pratiquement tous les grands chanteurs, y compris
Matoub, ont été réhabilités. Est-ce un simple oubli ou s'agit il d'un
acte délibéré ? Le fils n'en sait rien. Il sait seulement que déjà du
vivant du père, celui-ci avait été arrêté en 1963 parce qu'il avait pris
part à la révolte du FFS (Front des forces socialistes).
Farid Ali, natif de Bounouh, près de Boghni, en Grande Kabylie, reste détenu à Berrouaguia jusqu'à 1965. Boumediene arrive. Il le gracie. Lui avec d'autres détenus politiques. Avant 1962, il a pris part à la guerre. Ce n'est que le 05 juillet 1987 qu'une distinction lui est décernée par Chadli Bendjedid. Le fils se rend à Alger et tente de le récupérer. On lui exige l'attestation communale pour prouver que son père avait effectivement été maquisard. Le fils s'étonne car auparavant, le père n'était pas encore reconnu. Les choses finissent par rentrer dans l'ordre. "Le dossier d'ancien moudjahid était resté dans les tiroirs", souligne Arezki, en exhibant un gros paquet de documents et de photos sous le regard pantois de sa petite fille. Farid Ali a fait partie de L'OS (Organisation secrète) et bien plus tard de la troupe artistique du FLN (Front de libération nationale). Quand il est libéré par Boumediene, las, il s'exile en France. A Paris, il travaille avec l'Académie berbère de Bessaoud Mohand Arab. "Lors des événements du Printemps berbère, il m'avait dit que c'était le plus beau jour de sa vie", se souvient Arezki. Il rentre au pays, puis repart quand il tombe malade à la fin des années soixante-dix. De l'ONDA, il ne percevait rien de ses droits sur ses chansons que diffusait régulièrement la radio Chaîne II. Il est seul et sans ressources face à la maladie qui l'emporte à l'âge de 61 ans en 1981. Il est inhumé à Bounouh, là où il était né six décennies plus tôt.
A aucun moment, ses chansons n'ont été éditées dans une cassette. Ni l'Etat (préoccupé à l'époque à arroser à coup de centaines de millions les chanteurs orientaux pour arabiser les Algériens) ni par un quelconque éditeur digne de ce nom, qui aurait eu l'idée d'immortaliser ses œuvres artistiques, en dehors de toutes autres considérations mercantilistes. L'Association des artistes de Kabylie, créée lors de l'année de l'Algérie en France, n'a pas, non plus, pensé à Farid Ali (ni à aucun autre artiste d'ailleurs) alors que lors de l'assemblée constitutive, l'une de ses missions principales était de se pencher sérieusement sur le cas des artistes oubliés. Ses chansons ont été piratées et éditées sans même avoir été déclarées à l'ONDA par une certaine maison d'édition Imesdourar. "J'ai découvert par hasard sa cassette chez un disquaire. Je n'ai rien compris !", s'étonne le fils. Farid Ali a été tellement oublié que son fils a reçu en 1996 (15,50 da) quinze dinars et cinquante centimes de droits d'auteurs sur la diffusion de ses chansons
Farid Ali, natif de Bounouh, près de Boghni, en Grande Kabylie, reste détenu à Berrouaguia jusqu'à 1965. Boumediene arrive. Il le gracie. Lui avec d'autres détenus politiques. Avant 1962, il a pris part à la guerre. Ce n'est que le 05 juillet 1987 qu'une distinction lui est décernée par Chadli Bendjedid. Le fils se rend à Alger et tente de le récupérer. On lui exige l'attestation communale pour prouver que son père avait effectivement été maquisard. Le fils s'étonne car auparavant, le père n'était pas encore reconnu. Les choses finissent par rentrer dans l'ordre. "Le dossier d'ancien moudjahid était resté dans les tiroirs", souligne Arezki, en exhibant un gros paquet de documents et de photos sous le regard pantois de sa petite fille. Farid Ali a fait partie de L'OS (Organisation secrète) et bien plus tard de la troupe artistique du FLN (Front de libération nationale). Quand il est libéré par Boumediene, las, il s'exile en France. A Paris, il travaille avec l'Académie berbère de Bessaoud Mohand Arab. "Lors des événements du Printemps berbère, il m'avait dit que c'était le plus beau jour de sa vie", se souvient Arezki. Il rentre au pays, puis repart quand il tombe malade à la fin des années soixante-dix. De l'ONDA, il ne percevait rien de ses droits sur ses chansons que diffusait régulièrement la radio Chaîne II. Il est seul et sans ressources face à la maladie qui l'emporte à l'âge de 61 ans en 1981. Il est inhumé à Bounouh, là où il était né six décennies plus tôt.
A aucun moment, ses chansons n'ont été éditées dans une cassette. Ni l'Etat (préoccupé à l'époque à arroser à coup de centaines de millions les chanteurs orientaux pour arabiser les Algériens) ni par un quelconque éditeur digne de ce nom, qui aurait eu l'idée d'immortaliser ses œuvres artistiques, en dehors de toutes autres considérations mercantilistes. L'Association des artistes de Kabylie, créée lors de l'année de l'Algérie en France, n'a pas, non plus, pensé à Farid Ali (ni à aucun autre artiste d'ailleurs) alors que lors de l'assemblée constitutive, l'une de ses missions principales était de se pencher sérieusement sur le cas des artistes oubliés. Ses chansons ont été piratées et éditées sans même avoir été déclarées à l'ONDA par une certaine maison d'édition Imesdourar. "J'ai découvert par hasard sa cassette chez un disquaire. Je n'ai rien compris !", s'étonne le fils. Farid Ali a été tellement oublié que son fils a reçu en 1996 (15,50 da) quinze dinars et cinquante centimes de droits d'auteurs sur la diffusion de ses chansons