28/12/2013

GHARDAÏA : les conflits communautaires s’exacerbent

Après les malheureux événements de Guerara où la police a commis des actes d’une rare violence contre des Mozabites, c’est au tour de Ghardaïa ville et ses environs de s’embraser.
Depuis plus de deux jours, la communauté mozabite subit les assauts des Chaambas et des habitants de Hadj Messaoud. L’élément déclencheur, selon une source digne de foi, serait le passage à tabac d’un individu qui tentait de voler le magasin d’un Mozabite.  Le mis en cause, dans cette tentative de vol, se trouve actuellement dans le coma, ce qui a mis le feu aux poudres, ajoute la même source.
Les dégâts enregistrés jusque-là sont importants, plusieurs blessés sont à déplorer et des dizaines de magasins mozabites ont été pillés et incendiés sous l’œil spectateur voire complice des services de sécurité.
Avant hier, la violence s’est propagée au quartier de Thenia, situé entre la ville de Ghardaïa et Beni Yezguen. Dans ce quartier aussi, plusieurs magasins ont été saccagés et  les agressions sont devenues récurrentes.
A l’heure actuelle où les affrontements se poursuivent, la situation ne présage rien de bon. Les Mozabites qui ont monté des brigades de garde de jour comme de nuit autour de leurs Ksours ont décidé, en guise de dénonciation et de protestation contre le parti pris de la police et l’indifférence des autorités, d’observer une grève générale sur tout le territoire de la wilaya.
Source: algerie-express.com
Idim Barki

Bouteflika briguera bel et bien un 4ème mandat

Le secrétaire général du Front de Libération nationale ( FLN), Amar Saâdani a affirmé, vendredi, que le président de la République se portera candidat aux prochaines présidentielles.
S’exprimant devant la presse à l’issue d’une rencontre avec les militants du parti à la salle des spectacles de la maison de la culture Kateb Yacine de Sidi Bel Abbès, il a déclaré qu’ “Abdelaziz Bouteflika est le candidat du FLN aux présidentielles et il annoncera prochainement sa candidature”.
Abordant la candidature de Bouteflika pour les prochaines élections présidentielles, devant les militants venus des 14 wilayas de l’Ouest du pays, Saadani accuse ceux qui s’opposent au quatrième mandat du Président de la République de vouloir replonger l’Algérie dans une nouvelle spirale infernale.
Dans le même discours, le SG du FLN a plaidé pour la révision de la Constitution avant les prochaines présidentielles en affirmant qu’une telle décision contribuerait à l’instauration d’un Etat fort et stable.
Dans le même sillage, il a rappelé que le projet de révision de la loi fondamentale du pays avait fait objet de consultations en 2011 qui s’étaient soldées par une série de propositions, tout en faisant remarquer qu’à l’époque aucun parti ne s’était opposé à cette révision.
Sur un autre registre, Saâdani avertit qu’en 2014 son parti, de par sa majorité au sein de l’Assemblée populaire nationale, gouvernera seul et sans partage le pouvoir. Il a, à ce propos, martelé que “le FLN ne disputera plus de matchs amicaux en 2014 mais il dirigera le gouvernement seul et les autres doivent comprendre clairement cela”.

France 24 s’intéresse au problème de Ghardaïa et se pose des questions

Depuis mardi, plusieurs quartiers de Ghardaïa, une ville située à 600 kilomètres au sud d’Alger, sont en proie à des affrontements entre des membres de la communauté arabe et des membres de la communauté berbère, les Mozabites. Un conflit attisé par la diffusion de vidéos montrant des jeunes, appartenant à la communauté arabe, mener des attaques sous l’œil impassible des forces de l’ordre.
 
Les heurts entre membres des deux communautés ont éclaté le 24 décembre dans les quartiers de Souk et Hay El Moudjahidine, dans le centre-ville de Ghardaia, avant de s’étendre dès le lendemain à d’autres parties de la ville. Une dizaine de magasins situés dans le quartier de Theniet El-Makhzen et dans le centre ont été incendiés en marge des affrontements mercredi. Selon des sources hospitalières, entre mardi et jeudi, les violences ont fait plusieurs dizaines de blessés et huit arrestations selon la presse algérienne. Vendredi, les échauffourées se poursuivaient.
 
Les images qui nous ont été envoyées par notre Observateur parlent d’elles-mêmes. On y voit des groupes de jeunes gens appartenant à la communauté arabe – une information confirmée par différentes sources sur place - en train de jeter des pierres au camp d’en face, tandis qu’à leurs côtés les forces de l’ordre tirent dans la même direction des gaz lacrymogène (2’21’’). Le journal algérien "El Watan" rapporte par ailleurs plusieurs témoignages d’habitants qui relèvent que seuls des commerces de Mozabites ont été attaqués. Ces derniers ont d’ailleurs lancé une grève pour protester contre ces violences.

 la cause de ces nouvelles émeutes n’est pas connue, Ghardaïa et ses environs sont régulièrement le théâtre de tensions entre les communautés arabe et mozabite. En 2008 àBerriane, une localité située à 40 kilomètres de Ghardaïa, des émeutes avaient fait deux morts et une trentaine de blessés.
 
À l'origine, Ghardaïa est peuplé de Mozabites. Les populations arabes nomades se sont progressivement installées dans la région il y a déjà plusieurs siècles.Abderrahmane Semmar, 25 ans, est journaliste et coadministrateur de la page Facebook des Envoyés spéciaux algériens. Il vit à Alger et est en contact avec plusieurs personnes sur place.


 
Les postes de policiers sont occupés par des Arabes car traditionnellement les Mozabites ne travaillent pas dans les métiers de l’État mais plutôt dans le secteur du commerce. Sur les images, j’imagine que l’attitude des policiers – qui n’est probablement le fait que d’une frange d’entre eux - est motivée par la solidarité arabe. La plupart sont originaires de la région et comptent parfois parmi les belligérants des membres de leur famille. Il y a aussi de leur part une forme d’incompréhension culturelle. À l’école, on ne nous apprend rien sur la diversité culturelle de notre pays. On en sort avec un modèle construit sur la pensée unique. Résultat, on ne connait pas l’autre et les idées arrêtées sont légion.
 
Les affrontements entre communautés, qui sont monnaie courante à Ghardaïa, s’expliquent en partie par le fait que le chômage contamine particulièrement cette région. Les Arabes ont longtemps vécu de l’agriculture saharienne qui a, ces dernières années, beaucoup pâti des constructions sauvages mais aussi de la sécheresse. Pour les jeunes générations qui abandonnent peu à peu ce secteur, les perspectives d’emploi sont très minces, cela génère beaucoup de frustration. Les Mozabites ont coutume quant à eux de vivre entre eux, ils ont leurs propres codes, leur propre organisation sociale, leurs propres réseaux. Toutefois, le monde des affaires n’est pas épargné par la crise et la solidarité ne fait pas tout. Eux aussi souffrent
Il n’y a pas que les chiffres du chômage qui ont explosé, la croissance démographique aussi. Et cela concerne les deux communautés. À Ghardaïa, il y a un phénomène d’urbanisation anarchique, les gens vivent de plus en plus les uns sur les autres, il y a beaucoup de promiscuité, du coup les nerfs sont à vifs. "
 
Interrogé lors d’une vague d’émeutes en mai 2013, le professeur Lagra Chegrouche expliquait que ces tensions avaient aussi un aspect confessionnel. Les Mozabites sont des ibadites, un rite musulman spécifique qui se distingue du sunnisme et du chiisme. Selon lui, la montée en puissance du salafisme parmi les populations arabes depuis le début des années 1990 a contribué à ce climat de tension.

France 24

27/12/2013

«De la présidence de l’UNEA aux geôles de Boumediène»

Le moudjahid et militant estudiantin, Houari Mouffok, n’est plus. Celui qui a été le premier président de l’UNEA est décédé lundi. Modèle de droiture et de fidélité à ses idéaux, il a osé dire «non», en 1965, à ce qu’il considérait comme un acte anticonstitutionnel. Au péril de sa vie.

Le défunt est né dans la Médina Djedida d’Oran. Après des études studieuses, il obtient brillamment son baccalauréat en 1958. Ne pouvant poursuivre des études supérieures, il opte pour l’enseignement non loin de Mostaganem, dans le village de Mesra. Dans la présentation de son livre Parcours d’un étudiant algérien, de l’Ugema à l’UNEA, aux éditions Bouchène, il raconte que son adolescence avait été avant tout «militante», «dans l’Association des étudiants musulmans de Mostaganem (AEMM) dont j’assurais le secrétariat général, sous l’égide de l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA)», énumérait-il.
C’est lorsqu’il est à Mostaganem qu’il entre en contact avec des réseaux de l’ALN. «Il n’avait que 19 ans, et étant donné son bagage intellectuel et son niveau d’instruction, les moudjahidine avaient besoin de lui ailleurs que dans le maquis», précisent ses amis. Un stratagème est trouvé afin qu’il puisse quitter le territoire algérien. Il s’engage en tant que moniteur dans une colonie de vacances en France. «Profitant de cette occasion, il s’éclipse et réussit à rejoindre la Suisse. Un réseau du FLN l’exfiltrera vers la RDA», relatent ses proches. Obtenant une bourse, il étudie les sciences économiques. «En Allemagne, j’ai eu à exercer des responsabilités dans les sections de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema)», se rappelle feu Houari dans la présentation de son livre. Il rentre au pays dès que l’indépendance est proclamée. Il poursuit ses activités au sein du mouvement estudiantin. A l’issue du congrès de la nouvelle Union nationale des étudiants algériens (UNEA), il en est élu premier président.

Les séquelles indélébiles des tortures

Quelques mois plus tard, la cassure : 1965, coup d’Etat contre Ben Bella. Houari Mouffok s’oppose clairement et rend publique une déclaration faite au nom du comité exécutif de l’UNEA et qui dénonçait le coup d’Etat du 19 juin 1965 et exigeait la libération de Ben Bella, président de la République, garant de l’application de la Charte d’Alger. Recherché par la police et les services secrets de Boumediène, il entre dans la clandestinité et finit par se rendre au Maroc. Mais le calvaire ne fait que commencer pour lui. «J’ai été arrêté à Rabat, torturé au commissariat central et séquestré pendant 45 jours au bout desquels j’ai été remis aux services algériens en échange d’exilés marocains de l’opposition qui avaient trouvé refuge à Alger. J’ai fait l’objet de sévices inhumains de la part de la Sécurité militaire, et ce n’est qu’en novembre 1965 que j’ai été transféré à la prison d’El Harrach où j’ai retrouvé les autres détenus politiques», confiait douloureusement, en 2003, le défunt Mouffok dans une interview à El Watan.
Il est libéré, plus affaibli que jamais, au bout de deux années d’un cauchemar, qui n’en est pas à son terme. «Quelques semaines après ma libération, j’ai été agressé à Oran et laissé pour mort dans un couloir d’immeuble», déplorait-il. Ce n’est qu’au bout de longues années que l’homme, marqué au fer rouge des sévices subis en détention, pourra être réintégré et devenir cadre dans une entreprise publique. Ceux qui l’ont connu se rappellent des «séquelles indélébiles, tant physiques que psychologiques, laissées par les tortures et les harcèlements». Ce que les proches du défunt Houari Mouffok n’oublieront jamais, ce sont surtout ses hautes qualités intellectuelles, morales et humaines. «Il était d’une loyauté, d’une fidélité pour les principes de la Révolution hors du commun. Il a agi et vécu toute sa vie avec pour seule préoccupation le bien de l’Algérie et sa construction.»  
 
Ghania Lassal
Source: elwatan.com

France-chômage : de Hollande réalisera-t-il son le "pari" ?

La presse n'est pas tendre vendredi avec le président François Hollande. Quelle que soit la tendance à travers les chiffres de décembre, qui seront connus dans un mois, le chef de l'Etat semble en bien mauvaise posture pour convaincre les Français d'une inversion de la courbe du chômage
    

Le Figaro fustige à la Une un "Hollande en plein déni" et l'éditorialiste du quotidien conservateur, Jacques-Olivier Martin, constate que "le joli conte de Noël sur la baisse du chômage tourne au camouflet" pour le locataire de l'Elysée.
  
C'est une "mauvaise nouvelle" pour François Hollande qui "s'est tellement engagé sur la capacité de son gouvernement à inverser la courbe du chômage avant la fin de l'année, que cette remontée du chômage (même relativisée par l'addition des statistiques d'octobre et de novembre) atteint encore sa crédibilité", estime La Croix sous la plume de Dominique Quinio.


"L'année se termine donc sur une mauvaise nouvelle"

L'Humanité et Patrick Apel-Muller ne croient de toute façon pas aux "effets d'annonce" présidentiels: le chômage "ne s'améliorera guère dans la période qui vient, l'austérité et la discipline budgétaire ayant rang de dogmes dans la politique gouvernementale".
  
L'Opinion arrive au même constat mais pour le quotidien libéral et son éditorialiste Luc de Barochez, la faute en incombe d'abord au "levier choisi" pour enrayer la courbe: "La multiplication des contrats aidés est illusoire". "L'année se termine donc sur une mauvaise nouvelle, pour un président de la République dont la courbe de popularité a finalement été plus docile que celle du chômage", analyse Benjamin Mérieau dans Le Courrier picard. "Le président avait parié sa chemise sur une inflexion de la courbe à la fin de l'année. Il n'est pas sûr de passer le réveillon sans s'enrhumer", ironise Jean-Louis Hervois dans La Charente libre.

"Il a courageusement pris un grand risque"

Les perspectives ne sont guère réjouissantes. "Le nombre de demandeurs d'emploi n'aura pas reculé deux ou trois mois d'affilée cette année, condition nécessaire pour parler sérieusement d'inversion", fait valoir Jean-Marc Vittori dans Les Echos. Pour François Hollande, "son pari est d'ores et déjà perdu", tranche Philippe Waucampt dans LeRépublicain lorrain.
  
"Il n'a pas atteint l'objectif numéro un qu'il s'était fixé pour 2013" et "s'il persiste à nous prédire, pour 2014, cette fameuse inversion de la courbe du chômage, il sera définitivement inaudible", assure Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne. "En répétant qu'il serait jugé sur sa capacité à lutter contre le chômage, François Hollande a, courageusement, pris un grand risque. Si le résultat est encore mauvais, il le paiera durement aux municipales et aux européennes", prévient Daniel Ruiz dans La Montagne-Centre France.
  
Ce qui fait dire à Hervé Cannet de La Nouvelle République du Centre-Ouest que "le pari qu'il avait lancé dès son premier jour est en train de transformer en piège mortel" pour François Hollande.
Sources: BFM TV

Mizrana: Protestation contre les prix de transport vers Tizi Ouzou

Les habitants de la commune de Mizrana protestent contre les prix de transport appliqués dans la ligne Tigzirt-Tizi-Ouzou. Cette colère lontemps entretenue s'est exprimée par une action qui a été organisé dans la journée d'hier (jeudi) par l'empêchement pour les fourgon d'emprunter la route entre Tigzirt et Tizi-Ouzou passant par cette commune.





Principalement cette manifestation a eu lieu au niveau du village Aroubar. C'est ainsi que tous les bus et les fourgons de transport ont été prié de prendre d'autres chemins. A signaler que ce blocage de routes ne concerne que les transporteur, les autres automoblistes n'ont pas été inquités.
A l'origine de cette colère les prix de transport. Pour se rendre de Tizi Ouzou vers Tigzirt il faut payer un prix de 70 DA. auparavant les transporteur, ainsi que la plus part des usager pour se rendre vers Tigzirt empruntaient la RN72 passant par Makouda.
 
 Exemple des prix appliqués: 
Tizi-Ouzou- Tigzirt: 70 DA
Tizi-Ouzou- La Crète: 50 DA
Tizi-Ouzou- El Kelaa: 60 DA;

Mais depuis un peu plus d'une année, après la dégradation de la RN 72 particulirement au niveau de Makouda, après la réhabilitation du chemin de wilaya le CW03 passant par Mizrana et Attouche, la plus part des usagers, dont les transporteurs empruntent cet inténéraire.
 
Les manifestants acusent les transporteurs d'abus dans l'application des prix dans ce nouveau iténéraire. En effet à partir de la crète, jusqu'à Tigzirt le voyageurs devrait payer toujours 70 DA, alors qu'entre les deux station existe une distance entre 10 à 15 km.

En résumé les mainfestants invitent les transporteurs à l'aplication de prix prportionnels dans ce nouvel inténéraire, tout comme ceux appliqué dans la ligne passant par le RN72.

Fatah Hammami

26/12/2013

L'Algérie attend, sans illusions, le procès de Khalifa

L'ex-golden boy a été extradé de Londres où il était réfugié depuis 2003 pour être jugé pour banqueroute et détournement de fonds.


«Si Khalifa décidait de balancer des noms de personnalités jusque-là protégées, la justice serait obligée de rouvrir les dossiers et personne n'y trouverait son compte. Ni Khalifa, qui pourrait traîner en détention préventive pendant des mois, ni le pouvoir algérien, qui est en train de négocier l'après-élection présidentielle d'avril 2014.» Pour Djilali Hadjadj, porte-parole de l'Association algérienne contre la corruption, il ne faut pas se faire «d'illusions»: l'extradition de l'ancien milliardaire Abdelmoumene Rafik Khalifa, remis mardi par les autorités britanniques à Alger, ne fera pas éclater la vérité sur un des plus gros scandales financiers du pays.

L'ex-magnat algérien était réfugié depuis 2003 en Grande-Bretagne, avant d'y être arrêté en 2007 parce qu'un mandat européen avait été délivré par la France. Après avoir épuisé tous les recours auprès de la justice britannique et de la Cour européenne des droits de l'homme, le golden boy déchu va donc être présenté à la justice algérienne.
Le tribunal de Blida l'avait condamné en 2007, par contumace, à la réclusion criminelle à perpétuité pour associations de malfaiteurs et faillite frauduleuse. La Cour suprême algérienne ayant cassé ce jugement en 2012, Abdelmoumene Rafik Khalifa et cinquante autres accusés doivent bénéficier d'un nouveau procès pour banqueroute et détournement de fonds. La faillite de son empire - banque, transport aérien, bâtiment, immobilier, télévision, location de voitures de luxe - qui employait 20.000 salariés en Algérie et en Europe, avait causé un préjudice estimé par des avocats à un montant compris entre 1,5 et 5 milliards de dollars à l'État algérien et aux épargnants.

La crainte de révélations

«Mais qui peut croire que des gens comme Abdelmadjid Tebboune, ministre du Logement (il l'était déjà en 2007, NDLR), Tayeb Belaiz, actuel ministre de l'Intérieur (à l'époque ministre de la Justice) et Mourad Medelci, aujourd'hui président du Conseil constitutionnel (ministre des Finances en 2007), cités dans les dossiers ou comme témoins, seront un jour inquiétés?» ironisent plusieurs juristes. «Avec ce jeune libéral qui investit et réussit, ramène de l'argent des pays du Golfe, fréquente les stars parisiennes comme Deneuve ou Depardieu, Bouteflika tenait là une success story séduisante aux yeux des Occidentaux, analyse un officier du DRS (services secrets). Comment penser Khalifa capable de se retourner contre ce système qui l'a nourri et qui a profité de lui?»
Me Khaled Bourayou, un des avocats de la défense des coaccusés d'Abdelmoumene Rafik Khalifa, estime que si l'ex-enfant prodige de l'Algérie ne représente pas un danger, «il pourrait toutefois faire des révélations». «Soit il tait des noms, soit il choisit de dire la vérité: que l'État, des ministres et de hauts responsables ont profité de ses largesses. Une stratégie très difficile à mettre en place, qui permettrait à Khalifa de montrer qu'il n'est pas le seul coupable.» Mais le célèbre pénaliste du barreau d'Alger reconnaît aussi que «quand il le veut, le pouvoir algérien sait étouffer les affaires» et que le procès tant attendu de l'ancien homme d'affaires a été fixé à l'année prochaine… après la présidentielle.

Source:  http://www.lefigaro.fr

Mokrane Aït Larbi : "Moumène Khelifa redevient accusé"

L’ancien homme d’affaires, Abdelmoumène Rafik Khelifa, extradé mardi du Royaume-Uni vers l’Algérie redevient un accusé et non plus un condamné et aura droit à un nouveau procès, ont indiqué mercredi à l’APS des avocats.



"Suite à l’extradition de Abdelmoumène Rafik Khelifa, le premier jugement de ce dernier devient caduc. Il redevient accusé et l’affaire sera rejugée à nouveau", a expliqué l’avocat Mokrane Aït Larbi. Il a également fait savoir que le nouveau procès se basera sur la première instruction et sur le même arrêt de renvoi du procès de 2007. Pour les condamnés du procès de 2007, Me Aït Larbi a expliqué que ceux qui ont introduit un pourvoi en cassation redeviennent accusés, au même titre que l’accusé principal dans l’affaire, et seront rejugés à nouveau.

Les condamnés jugés définitivement, qui n’ont pas introduit un pourvoi en cassation devant la Cour suprême, "seront convoqués en tant que témoins, et ceux qui ont fait de la prison bénéficieront de la procédure de réparation dans le cas où ils sont acquittés", a encore expliqué l’avocat.
Pour sa part, Me Hocine Zehouane a indiqué que le témoignage de Khelifa dans le nouveau procès "peut bouleverser beaucoup de choses, inculper des personnes innocentées en 2007 et innocenter des condamnés".

Refugié à Londres depuis 2003, Abdelmoumène rafik Khelifa a été remis mardi à l’Algérie par les autorités britanniques. Un communiqué du ministère de la Justice avait indiqué que l’extradition intervient "conformément" aux procédures légales et aux dispositions de la convention judiciaire entre l’Algérie et le Royaume-Uni.
"Suite à l’épuisement de tous les recours auprès de la justice du Royaume-Uni et de la justice européenne, concernant l’extradition de M. Abdelmoumène Rafik Khelifa, la délégation (algérienne), qui s’est déplacée dimanche à Londres, a finalisé toutes les procédures d’extradition pour la remise du concerné. Ce dernier a été remis le 24 décembre conformément aux procédures légales et aux dispositions de la convention judiciaire entre les deux pays", avait ajouté le communiqué.
 
Le tribunal criminel de Blida avait condamné l’ancien P-dg du groupe Khalifa, Abdelmoumène Rafik Khelifa, en mars 2007 par contumace à la perpétuité pour "plusieurs crimes en relation avec la gestion d’El-Khalifa Bank dont, constitution d’une association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents officiels".
Neuf autres inculpés avaient également été condamnés par contumace, à 20 ans de prison ferme dans ce premier procès relatif à la caisse principale de El-Khalifa Bank où il a été constaté un trou financier de 3,2 milliards de dinars (plus de 40 millions de dollars US). Parmi les accusés présents au procès de 2007, une cinquantaine a été relaxée, les autres ayant été condamnés à des peines allant d’une année à 20 ans de prison.
Parmi les condamnés, 75 avaient introduit un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. Le procès, après cassation, ouvert le 2 avril 2013 avait été reporté à une date ultérieure.

APS

Farid Ferragui anime deux concerts à Tizi Ouzou

Le chanteur kabyle Farrid Ferragui animera deux concerts, vendredi et samedi, 27 et 28 décembre,  à la salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud Memmeri de Tizi Ouzou.

L’artiste veut renouer ainsi avec un public qui l’adule et qui l’écoute régulièrement.
« C’est un grand plaisir de revoir mes fans dans une bonne ambiance», a déclaré Farid Ferragui, lundi, dans un point de presse tenu à Tizi Ouzou. Dans le sillage de ses galas, il a justement précisé également que ce rendez-vous consiste, pour lui, en un événement   de convivialité avec ses fans, histoire de remettre au gout du jour des moments de nostalgie.
Il va, a-t-il souligné, chanter, comme à l’accoutumée, l’amour, sa ligne de prédilection. Des textes plans de son répertoire seront également interprétés la semaine prochaine, a-t-il promis.
«  C’est l’occasion de faire plaisir à mon public qui me demande toujours de chanter  mes anciens textes », a-t-il dit avant de souligner, par ailleurs, que d’autres galas figurent dans son agenda. Il cite, entre autres, des spectacles qu’il animera dans les prochaines semaines dans les wilayas de Bejaia, Bouira et Oran.
« Je suis également invité pour me produire  en France à l’occasion de Yennayer. Ca me fait un grand plaisir aussi de revoir mon public à l’étranger. J’étais, d’ailleurs, très satisfait de l’assistance venue à mon spectacle dernièrement au Canada. Nous avons un public magnifique à l’étranger où la chanson kabyle a toujours sa valeur », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, sur un autre volet, Farid Ferragui a déclaré qu’il a un nouvel album en chantier. Sur ce, il dira que des chansons de ce nouvel opus sont déjà prêtes. « Je prépare un nouvel album. J’espère le terminer dans peu de temps pour offrir à  mon public un bon produit», a-t-il laissé entendre avant d’ajouter qu’un livre autobiographique figure aussi parmi ses projets.
Sur une question au sujet des conséquences du piratage, Farid a estimé que ce phénomène donne un sacré coups à l’artiste et à la culture en général.  Enfin, l’artiste a affirmé qu’il n’est pas sur les reseaux sociaux comme il a précisé que tous ceux qui utilisent son nom sont des usurpateurs. « Je n’ai aucun compte face book. Je sais qu’il y a des gens qui utilisent mon nom. C’est pour cela que je lance appel à mes fans de ne pas prendre en considération ces comptes face book. C’est de l’usurpation d’identité pure et simple », a-t-il insisté.
 Source: Hafid Azzouzi
elwatan.com

Cannes: Il trouve 10.000 euros dans la rue et les remet à la police

CIVISME – L’enveloppe a été confiée aux objets trouvés et reviendra à l’octogénaire si personne ne se manifeste d’ici à six mois...

 

Un retraité qui a trouvé dans la rue à Cannes (Alpes-Maritimes) une enveloppe contenant plus de 10.000 euros en petites coupures n'a pas hésité à la remettre à la police, «une belle preuve de civisme», a annoncé ce jeudi à l'AFP un responsable du commissariat de la ville.
C'était un soir début décembre. L'homme de 83 ans, qui souhaite rester anonyme, passait près du Palais des festivals pour rentrer chez lui quand il aperçoit une enveloppe «par terre, avec des billets qui dépassaient», comme il le relate dans les colonnes de Nice Matin daté de ce jeudi.

«J'ai essayé de compter, mais il y en avait trop»

L’homme a d’abord rapporté l’enveloppe chez lui. «Il y avait un tas d'argent, je n'avais jamais vu ça! J'ai essayé de compter, mais il y en avait trop»
Ne voyant pas de papiers permettant d'identifier le propriétaire à l'intérieur, l'octogénaire se rend dès le lendemain au commissariat de Cannes pour remettre l'argent à la police.
Il s'est avéré que l'enveloppe renfermait exactement «203 billets de 50 euros», a précisé à l'AFP le commissaire central adjoint Noël Monteggiani. «C'est là une belle preuve de civisme de cette personne, qui montre de surcroît qu'elle fait confiance à la police nationale», a dit le responsable.

Il avait sauvé un enfant de la noyade il y a 40 ans

L'argent a été confié le lendemain aux objets trouvés. Contacté par l'AFP, le service municipal n' pas voulu s'exprimer ce jeudi à propos de cette découverte insolite.
«Si personne ne se manifeste d'ici à six mois, l'enveloppe sera restituée à son inventeur (la personne qui l'a trouvée, NDLR)», a précisé le commissaire de police.
Selon Nice Matin, le retraité en question n'en serait pas à sa première bonne action. Il y a 40 ans, l'homme, à l'époque en vacances à Cannes, avait déjà fait la Une du journal après avoir sauvé de la noyade un petit garçon.

Source:  20minutes.fr avec AFP

25/12/2013

Le procès Saïd Sadi-Smaïl Mira reporté au 4 février 2014

C’est dans une salle archicomble du tribunal de Hussein Dey que s’est ouvert, hier matin, le procès opposant la famille Sadi à Smaïl Mira.


Pour rappel, Saïd Sadi et des membres de sa famille avaient porté plainte contre Smaïl Mira pour diffamation et calomnie après que ce dernier eut accusé le père de Saïd Sadi d’être un «harki». Finalement, le procès a été reporté à la date du 4 février 2014 en raison, indique-t-on, de l’absence de la partie adverse, en l’occurrence le fils aîné du colonel Abderrahmane Mira. Il est à noter que la plainte déposée par la famille Sadi ne concerne pas seulement l’actuel maire de Tazmalt mais également les médias à travers lesquels il s’est exprimé, principalement Echourouk TV et Mon Journal. Présent au tribunal au nom de la partie plaignante, le docteur Saïd Sadi dominait la salle d’audience. Mais l’ex-président du RCD s’est abstenu de toute déclaration. «Revenez le 4 février. C’est un procès qu’il faut suivre», s’est-il contenté de nous dire dans un sourire. Et d’ajouter : «C’est un acte pédagogique.» Pour lui, en effet, ce procès a quelque chose d’exemplaire.

Invité, le 20 avril dernier, de l’émission «El halaqa el mafqouda» (le chaînon manquant) sur Echourouk TV, Smaïl Mira déclarait, en parlant de Nordine Aït Hamouda, fils du colonel Amirouche : «Ça m’étonne que le fils de Amirouche accepte d’être dirigé par un homme (Saïd Sadi, ndlr) dont le père a œuvré contre le principe qui a guidé Amirouche (dans son combat).» L’invité d’Echourouk TV exhibait ensuite un document prouvant, à l’en croire, le bien-fondé de ses accusations. Le 21 décembre, Le Soir d’Algérie relayait un communiqué de la famille Sadi qui revenait sur cette affaire en expliquant le sens du procès qui a été intenté au fils du successeur de Amirouche à la tête de la Wilaya III : «En avril dernier, une calomnie invraisemblable a été lancée et propagée haut et fort par la presse écrite, la télévision et internet. Elle affirmait toute honte bue que notre père, Sadi Amar Ouméziane, était harki, condamné à mort par l’ALN en 1959. De par l’écho dont elle a bénéficié, l’opération a souillé la mémoire d’un homme décédé il y a près de vingt ans, sali un nom et entaché d’infamie une famille et, au-delà, toute une communauté villageoise qui s’honore de ne compter aucun harki en son sein.» Référence ici au village d’Aghribs dont est issu Saïd Sadi.

Le communiqué cite une autre figure du village dont la mémoire a également été profanée : «La même opération a ciblé dans les mêmes termes un citoyen originaire du même village, Ameur Ali, ancien moussebel.» «Agressé par cette ignominie au même titre que les familles Ameur et Sadi, le village d’Aghribs, dont nous sommes issus, a, lui aussi, décidé de déposer une plainte», poursuit le communiqué, avant de préciser : «Nous ne pouvions rester muets devant une telle forfaiture. Le 20 mai dernier, nous annoncions notre résolution à poursuivre devant les tribunaux les auteurs de cette calomnie ainsi que les médias qui s’en sont faits complaisamment les complices. Aujourd’hui, notre démarche est suivie d’effet. Il n’est ni dans notre conception de l’honneur, ni dans nos traditions, ni dans notre morale de laisser impunis de tels forfaits.» Il est à signaler que l’affaire a été enrôlée suivant la procédure de la citation directe souhaitée par les plaignants.

«La tenue de ce procès est un premier pas vers la réparation», soulignent les membres des familles Sadi et Ameur. Et de conclure : «Si, à cette occasion, l’existence d’un homme qui a fait de sa vie un exemple de rigueur et de solidarité reconnu – ce procès contribue à limiter les abus qui s’abattent sur des citoyens sans défense – alors ce procès aura été utile. Alors la mémoire de notre père aura été honorée et restituée à ce à quoi il s’est dévoué : le droit à la justice et le devoir de responsabilité.»
M. B.
Source: elwatan.com

Vieillissement : des scientifiques rajeunissent les muscles d'une souris

En augmentant la concentration de la molécule NAD, des scientifiques ont réussi à faire rajeunir les muscles d'une souris de 2 ans.

Finis botox et chirurgie esthétique, des scientifiques ont peut-être trouvé une des clés du rajeunissement. Le nom de cette fontaine de jouvence présente en chacun de nous: le nicotinamide adénine dinucléotide (NAD). La concentration de cette enzyme dans les mitochondries des cellules diminue avec l'âge et accélère le processus de vieillissement. 
Afin de mieux comprendre les effets de la NAD, les chercheurs ont traité une souris de deux ans, en augmentant sa concentration. Et ce traitement a eu un effet spectaculaire,  rapportent-ils dans la revue Cell. En une semaine, les muscles de la « vieille » souris sont redevenus ceux d'une souris de six mois, et ce à plusieurs niveaux : la fonction mitochondriale, la résistance à l'insuline et à l'inflammation... Le muscle est redevenu fort et résistant. Très confiants, les chercheurs précisent que des tests sur des êtres humains pourraient commencer d'ici un an.

Si cette découverte très impressionnante ne permet pas d'annuler complètement les effets de l'âge, elle constitue une étape majeure dans la compréhension du fonctionnement du vieillissement. Selon les chercheurs, cette découverte permettrait d'envisager des traitements pour des maladies liées à l'âge, les maladies inflammatoires et même le cancer. « Nous pensons que cela permettrait aux gens de vivre en bonne santé plus longtemps et d'éviter les maladies liées à l'âge », a précisé le Pr David Sinclair, principal auteur de l'étude.
Ce n'est en tout cas pas la première fois que des scientifiques s'intéressent au fonctionnement du vieillissement, ni qu'ils font rajeunir des souris. En 2010, une étude de l'université de Harvard mettait en évidence le rôle de la télomérase, une enzyme qui permet de préserver les télomères, l'extrémité des chromosomes, lors de la division cellulaire. Au fil du temps, ces télomères s'usent, raccourcissent, ce qui entraîne l'altération de la régénération de nos organes, et donc au vieillissement. Tout comme pour la molécule NAD, augmenter la concentration de télomérase chez les souris ralentit voire inverse le vieillissement des cobayes. 

Source: Nouvel Observateur

Affrontements à Ghardaïa : des blessés et cinq magasins de Mozabites incendiés

Cinq magasins de Mozabites ont été incendiés, dans la nuit du mardi à mercredi, dans le quartier de Thenia situé entre la ville de Ghardaïa et Beni Yezguen, a-t-on appris ce mercredi 25 décembre, de Kamel Dine Fekhar, militant des droits de l’Homme.

« Il ne faut pas parler d’affrontements mais d’agressions », insiste-t-il avant d’ajouter : « quand vous êtes chez vous ou dans votre magasin et quelqu’un vient pour voler ou incendier, c’est une agression ».

Aucun Arabe faisant partie des agresseurs n’a été arrêté par la police pour le moment, dénonce-t-il. « Ils (agresseurs) usent non seulement de sabres, de couteaux mais de cocktails Molotov aussi. Et si cela continue, les victimes ne vont plus appeler la police et vont se défendre », prévient-il.

« Les gens s’étonnent du fait qu’on parle de racisme et parlent de Fitna (division). Comment peut-on qualifier cela sinon ? », poursuit le Dr Fekhar. Plusieurs blessés dans les deux communautés ont été enregistrés, selon lui.

Hadjer Guenanfa

L'ex-magnat Abdelmoumene Khelifa extradé vers l’Algérie

L’ancien homme d’affaires, Rafik Abdelmoumene Khelifa, qui s’est réfugié en Grande-Bretagne depuis 2003 et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, a été extradé mardi vers l’Algérie, "conformément aux procédures légales et aux dispositions de la convention judiciaire" entre l’Algérie et le Royaume-Uni.







"Suite à l’épuisement de tous les recours auprès de la justice du Royaume-Uni et de la justice européenne, concernant l’extradition de Rafik Abdelmoumene Khelifa, la délégation (algérienne) qui s’est déplacée dimanche à Londres a finalisé toutes les procédures d’extradition pour la remise du concerné. Ce dernier a été remis le 24 décembre conformément aux procédures légales et aux dispositions de la convention judiciaire entre les deux pays", a indiqué un communiqué du ministère de la Justice.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait souligné que "conformément aux procédures judiciaires du Royaume-Uni, l’extradition de Khelifa devrait intervenir avant le 31 décembre 2013, sauf appel auprès de la Cour européenne des droits de l’homme". "Les délais prévus par la loi britannique ainsi que les recours ont tous été épuisés", avait précisé le ministre.
 
Le ministre britannique de l’Intérieur avait ordonné, quant à lui, l’extradition d’Abdelmoumene Rafik Khelifa et sa remise aux autorités algériennes. Cette décision faisait suite au jugement du 25 juin 2009 par lequel le tribunal de Westminster (Londres) avait émis un avis favorable à l’extradition de Khelifa vers l’Algérie.

La justice britannique avait accepté l’extradition sur la base de faits "strictement criminels et de fraude". Selon la justice britannique, "même si le système judiciaire algérien est différent du système britannique, il offre les garanties exigées par la convention européenne des droits de l’homme en matière de procès équitable".

Le ministère de la Justice avait assuré que "dans le cas où Khelifa sera extradé, il bénéficiera d’un procès équitable et sera jugé dans un délai raisonnable, conformément à la loi et dans le strict respect de nos obligations découlant de l’accord d’extradition avec le Royaume-Uni et des assurances diplomatiques présentées aux autorités britanniques".
Abdelmoumene Rafik Khelifa avait, par la suite, introduit devant la Cour suprême (High Court) un recours contre la décision de son extradition.

La demande algérienne pour l’extradition de Khelifa est basée sur des documents relatifs à la "falsification de l’hypothèque de la villa familiale et d’un local commercial jusqu’à la constitution du groupe Khalifa".
Parmi les autres chefs d’inculpation retenus contre lui, figurent également les cas de "vols survenus au niveau des différentes agences d’El Khalifa Bank sur ordre de l’accusé lui-même, la gestion anarchique et la négligence ayant marqué les transferts de devises sous couvert de diverses transactions qui étaient, en réalité, selon la liste des chefs d’accusation, des détournements organisés".
 
Le procès de l’affaire El Khalifa Bank s’est ouvert le 8 janvier 2007 devant le tribunal criminel de Blida au cours duquel plusieurs personnes impliquées ont été jugées pour différents chefs d’inculpation, dont Abdelmoumene Khelifa, le P-DG du groupe Khalifa. Il a été condamné par contumace à la perpétuité pour plusieurs crimes en relation avec la gestion d’El Khalifa Bank.
A rappeler que la justice a été saisie pour cette affaire après que les nombreuses inspections effectuées chez El Khalifa Bank par la Banque d’Algérie eurent révélé des cas de "transgression de la loi et des irrégularités dans le fonctionnement et la gestion de cette banque". L’affaire porte sur "un trou de 3,2 milliards de dinars, constaté dans la caisse principale de la banque à la suite d’irrégularités dans la gestion des dépôts".
 
Abdelmoumene Khelifa s’était réfugié au Royaume-Uni en 2003. Il est également poursuivi par la justice française dans le cadre d’une demande d’extradition émanant de ce pays. Il fut arrêté le 27 mars 2007 sur le territoire britannique dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par le tribunal de grande instance de Nanterre (Paris).
 
Le parquet de Nanterre avait ouvert, fin 2003, une information judiciaire pour "abus de confiance, banqueroute par détournement d’actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité et blanchiment en bande organisée".

APS

24/12/2013

Urgent: L'avion transportant Abdelmoumen Khalifa attérit à Alger

Selon différentes source, Abdelmoumen Khalifa vient d'être extradé vers Alger. L'on nous informe que l'avion le transportant vient d'attérir il y a quelques minutes à Alger.
Toujours selon ces source, Abdelmoumen Khalifa sera transféré directement à la prison de Blida;
M.H

Les raisons du limogeage de Moussa Belabès, chef de la police à Tizi Ouzou



Au mois de septembre dernier, Moussa Belabès, le chef de sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou a été limogé si vite, sans que la population ne comprenne les raisons exactes de cette décision  qui serait prise à partir du sommet.

De gauche à droite: Moussa Belabès, Ighil Hriz, Maire de Tigzirt, Mesrane: Chef Daira Tigzirt (juillet 2009)




Dans d'autres cas, le limogeage d'un chef de police à Tizi-Ouzou serait presque un non événement. Mais Moussa Belabès le fils du terrible du village Ahrik (Bouzeguène) est devenu un homme si populaire très proche des vraies préoccupations des citoyens, et un vrai professionnelle dans ce domaine.

Le policier s'est vite distingué lors de son passage à Tigzirt entre 2004 et 2010 où il était chef de sureté de daira. Tigzirt envahit par la débauche a été vite nettoyer par cette personne. Par la suite lors du limogeage du chef de sureté de Tizi Ouzou, la DGSN avait fait appel à cet homme pour la prise en charge de la ville plongée dans une profonde anarchie et une délinquance dépassant les seuils de tolérance.
Moussa Belabès a su vite comment gagner la sympathie des habitants de la ville et de toute la wilaya de Tizi Ouzou grâce à son travail remarquable sur le terrain. 

Dès son installation, des rumeurs sur son départ avaient circulées et la population s'est vite mobilisée pour soutenir cet homme qui était entrain de faire face à une mission énorme qui est celle du nettoyage de la ville de Tizi-Ouzou devenu méconnaissable.
Mais à la surprise de tous à la fin de l'été dernier, à travers un communiqué laconique l'on a annoncé le limogeage de Moussa Belabès. Depuis la question reste posée sur les vraies raisons de ce départ qui avait surprit plus d'un.



Pour la plus part des citoyens de Tizi-Ouzou, la cause était entendue, la raison du limogeage était en relation directe avec l’éradication de la délinquance d’où le clan présidentiel recrute l’essentiel de ses relais. Une personne impliquée dans le comité de campagne de Bouteflika un multirécidiviste est devenu un multimillionnaire.

 
 Selon Algérie-Express qui a suivi le dossier « d’autres éléments accréditent la thèse de la décision politique. »
Tout en réprimant la délinquance, M. Belabbas avait décidé de faire le net dans ses services dont certains éléments étaient compromis dans les trafics des petits caïds locaux. 

Selon Algérie-Express « Un commissaire est  impliqué dans une affaire de corruption, avait été déféré devant le tribunal de Tizi-Ouzou qui devait d’ailleurs le condamner en première instance à cinq ans de prison ferme et 100 000 dinars d’amende. »

 Selon ce journal en ligne, l’affaire remonte jusqu’au sommet de l’Etat: « Auparavant, son frère, lieutenant-colonel de la gendarmerie avait voulu approcher le chef de sureté de wilaya. Ce dernier, fidèle à sa décision de ne pas interférer dans les dossiers de justice, y compris quand ses collaborateurs étaient en cause, refusa de le recevoir, pour éviter de donner prise à toute spéculation. L’officier de gendarmerie éconduit essaya de toucher  le général Hamel, responsable de la DGSN pour déplorer le manque de solidarité  de son subordonné. L’affaire aurait pu en rester là sauf que… le chef de sureté de la wilaya fut relevé de ses fonctions. »
 
Toujours selon Algérie-Express ce n’est pas Hamel qui a prit la décision, mais bien plus haut dans la hiérarchie de l’Etat :
« Le général Hamel fait savoir depuis qu’il n’a pas pris la décision lui-même mais que c’est le chef d’état-major, Gaid Salah, qui a actionné ses relations (entendons les proches du chef de l’Etat ) pour faire éjecter Moussa Belabes »

Source principale : Algérie-Express