04/01/2014

Halilhodzic poussé vers la sortie : Raouraoua aurait recruté un nouvel entraîneur

 Le président de la fédération algérienne de football(FAF), Mohamed Raouraoua semble avoir pris la décision de se séparer du sélectionneur national bosniaque Vahid Halilhodzic.

 
En effet, suite aux déclarations de l’entraîneur des verts sur la radio nationale contredisant les affirmations du président de la FAF, la veille lors de son passage au forum de Dzair TV, ce dernier a décidé de le sanctionner pour n’avoir pas respecté la clause selon laquelle : Vahid est tenu de consulter la division média avant chaque déclaration.

Alors qu’il avait accordé un entretien d’une heure, vendredi dernier, à Maâmar Djebbour de la chaîne III de la radio nationale, dans lequel il s’était attaqué indirectement au président de la FAF, en démentant avoir été informé de l’ultimatum fixé pour avant la fin de janvier courant pour décider de rester ou de quitter la sélection algérienne.

Le président de la FAF a annoncé, samedi, qu’une partie du salaire de l’entraîneur national lui sera défalquée en guise de sanction pour avoir fait des déclarations à la presse sans l’aval de la division média de la FAF dirigée par Adel Hadji.
En somme, la dernière sortie médiatique de Halilhodzic n’est que la goutte qui a fait déborder le vase d’autant plus que les deux hommes ne se parlent plus depuis un certain moment déjà selon l’entourage du président de la FAF et on s’achemine vers un divorce.

Raouraoua aurait même déjà conclu un accord avec un technicien étranger et la décision d’empêcher Halilhodzic d’aller au Brésil avec la sélection algérienne est prise. A ce propos, plusieurs noms sont avancés comme Marcello Lippi, Philipe Troussier et voire même
Giovanni Trapattoni.


Si toutes ces informations s’avèrent justes ce serait un coup dur pour le football national à quelques encablures du rendez-vous mondial au Brésil et le président de la FAF aurait une grande responsabilité en déstabilisant le staff technique de l’équipe nationale.

Lila Ghali
Source:  algerie1.com

Razzy Hammadi : « Sur ma liste, j’aurai des élus de Brard et de Voynet »

En l’espace de trois ans, Razzy Hammadi, 34 ans, est passé de l’ombre à la lumière à Montreuil. Elu député en juin 2012, il s’est tissé un réseau non négligeable en un an et demi. Et compte bien s’en servir dans les mois qui viennent.








Vous entretenez le suspens depuis plusieurs mois. Alors, êtes-vous candidat pour ces élections municipales ?
RAZZY HAMMADI. « Je suis candidat à la mairie de Montreuil.  C’est une décision discutée avec les habitants sur la base d’un projet élaboré depuis six mois. L’état d’émiettement de la gauche est inacceptable car il repose sur des logiques de revanche ou de personne. Force est de constater qu’aucune force politique actuelle n’est parvenue à rassembler. Sur ma liste, j’aurai des élus de la liste de Jean-Pierre Brard mais aussi de Dominique Voynet. Je ne dévoilerai leurs noms qu’en janvier car des négociations sont toujours en cours.

Le retrait de Dominique Voynet change-t-il la donne ?
Pas vraiment. Cela renforce juste ma détermination car on ne peut pas retourner dans le passé et on ne peut pas non plus continuer les divisions. Or, je suis le seul à n’avoir aucun conflit avec les candidats actuels et n’ai pas d’ennemi à gauche car je ne suis candidat contre personne. Par ailleurs, il faut bien comprendre que le PS est la première force politique à Montreuil.

Pourtant, il y a 3 ans, vous n’étiez pas connu sur la ville...
Depuis que je suis député, j’ai reçu plus de 2000 personnes à ma permanence. Et je suis constamment sur le terrain. A 5 heures quand une cage d’escalier prend feu mais aussi tard le soir lors de l’expulsion d’une famille. Les habitants veulent une équipe sérieuse, cohérente et rassembleuse. Et surtout qui a une vision pour la ville. A savoir trois axes prioritaires : l’éducation, la culture et le développement. Le tout dans un cadre de vie remanié autour de la propreté et de la sécurité. Enfin la fiscalité sera aussi revue. A cause des divisions, il y a trop de chantiers en friche à Montreuil et pas assez de friches en chantier.

Quel est votre positionnement par rapport à Mouna Viprey (NDLR : candidate DVG) ?
On ne se positionne vis-à-vis de personne car nous refusons la personnalisation du pouvoir. Nous discutons avec elle et nous nous apprécions humainement. Je pense que nous avons vocation à nous rassembler.

Comment éviter la violence politique dénoncée par Dominique Voynet ?
En ne rentrant pas dans le jeu des détracteurs. J’ai donné consigne à mon équipe de ne pas répliquer aux provocations que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias ou les meetings. Certains sont là depuis trop longtemps et les haines et les aigreurs ont prospéré jusqu’à devenir un mode de communication. Une nouvelle page doit être écrite avec une nouvelle équipe.

Conserverez-vous votre siège de député si vous êtes élu ?
Montreuil et rien que Montreuil sera ma priorité. J’espère quitter mon poste de député le plus vite possible mais il faut que je voie le calendrier avec mon parti.
En tout cas, ce sera avant le vote de la loi sur le non-cumul des mandats, (NDLR : en 2017). Nous lançons notre campagne le 19 décembre où nous organisons un meeting avec Benoît Hamon et Claude Bartolone.

Source:  leparisien.fr


Razzy Hammadi (PS) : « Je suis candidat à la mairie de Montreuil »

Il a 34 ans et n’est député de Seine-Saint-Denis que depuis juin 2012, mais le socialiste Razzy Hammadi ne manque pas d’ambition. La preuve, ce proche du ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire Benoît Hamon se lance officiellement dans la bataille des municipales : «Je suis candidat à la mairie de Montreuil», confirme-t-il au «Parisien» à paraître vendredi.

Interrogé sur le retrait fracassant de la maire écologiste sortante Dominique Voynet, Razzy Hammadi déclare : «Cela renforce juste ma détermination car on ne peut pas retourner dans le passé et on ne peut pas non plus continuer les divisions.» Et il affirme : «Je suis le seul à n’avoir aucun conflit avec les candidats actuels et n’ai pas d’ennemi à gauche car je ne suis candidat contre personne.»

Dans sa course à la mairie de Montreuil, le jeune député PS affrontera l’ancien maire apparenté PCF Jean-Pierre Brard, qu’il avait battu aux législatives de 2012. 

Source: leparisien.fr

Comment le colonel Ali Melah et le commandant Ahmed Chaffai ont été assassiné au sud d'Algérie

La naissance de la Wilaya 6 dans le sang ou l'assassinat de Colonel Ali Mellah est plus de mille kabyle maquisards De La Kabylie juste presque c’est des kabyles

Si l’histoire est moins connue que celle de Melouza elle n’en conduisit pas moins à un affrontement où une fois de plus Kabyles et Arabes allaient s’entre-tuer.
Le Colonel Ali Melah
toute fois, les Kabyles feront les frais de l’opération, qui se soldera par plus de mille morts et le ralliement spectaculaire de Si Chérif que les stratèges en chambre du service d’action psychologique -experts en propagande- présenteront comme l’un des plus «glorieux» harkis de l’armée française. A leur décharge personne ne connaissait à l’époque la réalité. 


Elle était particulièrement sordide et expliquait pourquoi la wilaya 6, qui dans l’organisation de la révolution algérienne «couvrait» les immenses territoires du Sud, ne parvenait pas à développer une activité semblable à celle des autres zones. Et pourtant, depuis 1956, cette région du Sud recelait la plus grande richesse de l’Algérie: le pétrole. Depuis qu’il avait jailli à Hassi-Messaoud et que les sondages avaient appris au monde qu'il s’agissait d’un des plus importants gisements jamais découverts, des intérêts énormes étaient en jeu. Et il devenait essentiel pour le F.L.N. de manifester sa présence dans la région des prospections.
Depuis le déclenchement de la révolution cette zone posait un problème. Les six «Chefs historique» qui avaient partagé le territoire algérien en six zones -appelées plus tard wilayas- n’avaient pu, faute d’élément de classe en qui ils eussent confiance, attribuer un chef à la zone saharienne.
Deux ans plus tard, au congrès de la Soummam, la wilaya 6 avait été placée sous les ordres d’Ali Mellah, un Kabyle du premier maquis de Krim Belkacem. Ali Mellah, avant de descendre vers le Sud -où de sérieux ennuis l’attendaient car c’est sur ces immenses territoires que Bellounis, chassé de Kabylie, avait essaimé ses groupes M.N.A.-, avait constitué son état-major et recruté ses troupes de choc en Kabylie. Il fallait environ douze cents hommes disséminés dans les grands centres du Sud -Djelfa, Laghouat, Bousaada, etc.- pour réduire les M.N.A. et amener la population à embrasser la cause du F.L.N. Le C.C.E., état-major clandestin de la révolution -qui se préparait à la «bataille d’Alger»-, lui avait donné carte blanche pour organiser son expédition. Ali Mellah, combattant courageux mais piètre psychologue, choisit comme adjoint un certain Ahmed Chaffai, rouquin aux yeux clairs que l’on appelait « Rouget ».

Dès son arrivée dans le Sud, Ali Mellah recruta des hommes pour le F.L.N. et fit encadrer ses premières troupes par ses compagnons kabyles. Et aussitôt les accrochages commencèrent.
La population des territoires du Sud, composée de purs Arabes, était peu satisfaite de se voir dirigée par des Kabyles. D’autant que ceux-ci, et Rouget en particulier, n’évitaient pas une erreur. Non seulement entre eux ils continuaient de parler kabyle, langue inconnue des Arabes, mais encore ils traitaient leurs nouvelles troupes du haut de leur supériorité. Pour les Arabes c’était une injure caractérisée. Des «étrangers» leur donnaient des ordres et Rouget ne se privait pas de leur répéter: «Il a fallu que ce soient des Kabyles qui viennent chez vous vous libérer...»


Ali Mellah, comprenant son erreur de tactique, avait renversé la vapeur et avait su capter rapidement la confiance de certains notables du Sud. Pour conquérir celle de toute la population il fallait se débarrasser de Rouget qui maintenant avait constitué une véritable «bande kabyle» et pressurait les villages où il passait. Ali Mellah décida d’attendre une occasion propice. Cet atermoiement allait lui coûter la vie. Voici comment.
Au début de l’année 1957 les hommes de Rouget avaient enlevé dans son village Chérif Ben Saïdi, ancien sergent-chef de l’armée française où il avait servi de 1944 à 1955, obtenant lors de ses campagnes trois citations dont une à l’ordre de l’armée. Ils s’apprêtaient à le liquider «pour l’exemple» lorsque Rouget avait décidé de le gracier et d’utiliser ses compétences militaires pour le plus grand bien de l’A.L.N. L’ancien sergent-chef, prenant le nom de Si Chérif, devint très vite lieutenant de l’Armée de libération nationale et adjoint de Rouget et du chef de wilaya, Ali Mellah. Lorsque commença la «campagne d’extermination des messalistes» la wilaya 6 fut chargée des opérations locales puisque c’était sur son territoire que se trouvait le plus grand nombre de cellules M.N.A. Pendant que les hommes de Mohammedi Saïd entreprenaient de nettoyer d'une façon sanglante la zone charnière entre le Sud et la Kabylie, provoquant le massacre de Beni Yelmane (Mellouza) et le ralliement de Bellounis à la France, Ali Mellah donna ordre à Rouget, assisté de Si Chérif, de «piquer» vers le Sud à la poursuite de groupes messalistes en déroute. Rouget rassembla quatre cents hommes, les confia à Si Chérif et -accompagné de ses gardes du corps- précéda sa troupe de trois ou quatre jours dans le long trajet qu’elle avait à accomplir.

Au cours de la longue marche sur les plateaux désertiques du Sud, la caravane F.L.N. commander par Si Chérif fut repérée par un avion de reconnaissance. Une escadrille vint à la rescousse et fit un véritable carnage. Les rafales de mitrailleuse tracèrent des vides meurtriers parmi les hommes de Si Chérif. Celui-ci parvint à s’en tirer et, avec les rescapés, rejoignit son chef Rouget, qui leur donna une nouvelle mission. Là, Si Chérif se révolta. Mais face a un Rouget menaçant ce dernier plie.

Il oubliait la rancune arabe qui fermentait dans le cœur de Si Chérif. Celui-ci, homme du Sud, rassembla les combattants de sa région et leurs familles. Tous avaient été humiliés par l’attitude méprisante de Rouget et de sa troupe. Il suffirait de souffler sur ces brandons et d’enflammer l’honneur arabe contre ces «Kabyles de malheur» pour les abattre définitivement.
«Voyez comme ces chefs nous traitent, tonna Si Chérif, ce sont tous des Kabyles. Ils veulent imposer leur loi au peuple arabe. Ils veulent diriger la révolution et se servent de nous comme d’un troupeau qu’on sacrifie. Ils nous prennent nos fusils et nos chevaux.... Leur obéir c’est changer de colonialisme. Qu’est devenu notre honneur? Sommes-nous des hommes ou de vieilles femmes juste capables d’aller chercher l’eau de la fontaine? Nous devons nous venger..»1
Des cris de haine s’élevèrent de la foule.
Le mot était prononcé, Si Chérif avait su atteindre le point sensible, frapper l’orgueil des hommes du Sud. En quelques jours il eut la population bien en main. Le sergent-chef devenu lieutenant rêvait maintenant aux galons de colonel, chef de wilaya... En cette optique, son premier souci fut de se débarrasser d’Ali Mellah qui était pour lui beaucoup plus dangereux que Rouget. En effet, le chef de wilaya avait su convaincre la population. Il lui avait fait partager ses objectifs de lutte contre le colonialisme et d’indépendance nationale. Son grade, son attitude sans reproche et la confiance dont il jouissait auprès de nombreux notables constituaient autant d’écueils insurmontables sur la route de Si Chérif. Ali Mellah devait disparaître, il est assassiné le 31 mars 1957 à Oued Bedj, Douar Haidouria, pres de Meliana.2
Alors L’ancien sergent-chef l’assassinat, puis se débarrassa dans le plus grand secret de l’encombrant cadavre. Ce fut ensuite un jeu d’enfant de lancer la population contre les «Kabyles du F.L.N.» si mal représentés par Rouget. Un massacre effroyable se préparait. En quelques jours plus de mille Kabyles, disséminés dans une région immense devenue hostile, furent assassinés. Ali Mellah n’était plus là pour raisonner et convaincre la population de l’inutilité de cette Saint-Barthélemy2 antiberbère. Les femmes et les enfants achevèrent les blessés. Les quelques Kabyles ayant échappé au massacre donnèrent l’alerte à la wilaya 4.
«Ali Mellah a été assassiné par Si Chérif, racontèrent-ils, mais la population l’ignore. Il a aussi égorgé Rouget, et là, tout le monde a applaudi. Tous les Arabes du Sud sont maintenant entre ses mains. Ils l’adorent. Le pays est désormais fermé aux Kabyles.»3
Il fallait prendre des mesures d’urgence pour conserver l’unité de la révolution algérienne. Si Sadek, chef de la wilaya 4, décida d’envoyer une «solide délégation» à la wilaya 6, son adjoint politique Si M’hamed, qui devait lui succéder à la tête de la Wilaya 4, son adjoint militaire Si Lakhdar, Tayeb Djoghbali ainsi que le célèbre commando «Ali Khodja» mené par Azzedine.
Dès l’arrivée en wilaya 6, les trois chefs -des Kabyles là encore, mais la population l’ignorait- menèrent leur enquête auprès des notables et des chefs de village. Le mal venait de Rouget et de sa bande. Ces pirates avaient écumé la région. Maintenant la population sincère était aux mains de Si Chérif.
Au cours de palabres interminables Si M’hamed entreprit de regagner le terrain perdu. En fin diplomate, il expliqua l’importance de l’unité et le risque que courait Si Chérif. Isolé des autres wilayas il perdrait du terrain.
Si Chérif, très conscient du péril que représentait la présence des trois chefs de la wilaya 4 et de la force du commando «Ali Khodja» qui avait souvent tenu les parachutistes en échec, prit contact avec l’adjudant d’un petit poste français. Il voulait savoir dans quelles conditions pourrait se produire un éventuel ralliement. Parallèlement il écrivit à Si M’hamed pour lui expliquer comment s’était produit le soulèvement antikabyle. Il signa la lettre: Capitaine Si Chérif.
Le double jeu était clair. Si M’hamed, qui avait appris les contacts de Si Chérif avec l’armée française, décida de le supprimer. Mais la liquidation d’un traître ne résoudrait pas le problème le plus important. La population resterait toujours hostile et continuerait d’associer le F.L.N. à tous ses malheurs. Il fallait détruire le prestige de Si Chérif aux yeux des notables. Après cela, sa mort serait parfaitement inutile.
Si M’hamed décida de tenir une grande réunion d’explication à laquelle il assisterait ainsi que Si Chérif, Lakhdar, Azzedine et un représentant de chaque village. Si Chérif répondit à la convocation et arriva fièrement à la tête de ses hommes. Il fallait endormir sa méfiance. Si M’hamed l’accueillit cordialement et le fit asseoir à sa droite à la place d’honneur, Lakhdar se plaça à sa gauche, les notables formèrent le cercle. Azzedine et son groupe de choc assuraient la protection de la réunion et surveillaient les hommes de Si Chérif cantonnés à l’écart.
Si M’hamed ouvrit la réunion et refit l’historique de toute l’affaire, puis il recueillit les témoignages des chefs de village sur l'inconduite de Rouget et de certains de ses hommes. Elle était flagrante.
« Qui a tué Rouget?» demanda Si M’hamed.
Si Chérif n’hésita pas une seconde: «C’est moi, il a fait un tort considérable à notre cause. Il méritait de mourir.» les notables approuvèrent.
Si M’hamed les rassura et continua d’interroger Si Chérif: «C’est toi et tes hommes qui avez tué le colonel Ali Mellah?»
Mais Si Chérif protesta. en affirmant qu'Ali Mellah a disparu.
Pour Si M’hamed la situation était claire, qu’il parvienne à prouver la culpabilité de Si Chérif devant les notables et la population serait retournée. Mais comment y parvenir? Il cherchait désespérément un moyen. Pour l’instant on tournait en rond. Le hasard allait pourtant le servir.
Si M’hamed avait abandonné le sujet de la mort d’Ali Mellah pour examiner les comptes de la wilaya. Si Chérif fit venir son secrétaire -un jeune étudiant qui le suivait partout- et lui ordonna de faire à haute voix la lecture du «livre de comptes» qu’il tenait soigneusement à jour. Le chef de la wilaya 4 dressa l’oreille lorsqu’il entendit le jeune homme lire: «Dans les poches du capitaine Rouget -exécuté- on a trouvé... » et suivait l’énumération des sommes d’argent et objets personnels découverts dans les vêtements du défunt chef adjoint de la wilaya 6. M’hamed remarqua la satisfaction peinte sur les visages des vieux du village. Elle exprimait la confiance accordée à Si Chérif. Il avait liquidé Rouget mais avait porté en compte son argent personnel. C’était un honnête homme!
D’une voix monotone l’étudiant poursuivait sa lecture: «Dans les poches du colonel Ali Mellah on a trouvé...» Si M’hamed bondit! Tous les yeux s’étaient tournés vers Si Chérif. En un éclair il avait perdu son assurance. Son visage était devenu blême. Il tenta de se justifier et surtout de gagner du temps.
Tout le monde se leva. Les chefs au burnous immaculé semblaient désorientés. Si M’hamed avait marqué un point sérieux. Il donna ses instructions discrètement a Azzedine, en recommandant de faire une brèche dans la surveillance du camp pour que Si Chérif puisse s’échapper facilement avec ses hommes.
Si M’hamed avait raisonné en commissaire politique aiguiser, en se disant que si Chérif Ben Saïdi réussie a s’explique il pourra peut-être trouver une excuse, donner des alibis qu’il faudra vérifier.Les chefs de village ne seront pas absolument convaincus de sa traîtrise. Tandis qu’en fuyant il signe lui même son crime!
Effectivement le repas commença sans Si Chérif.
Azzedine, à l’affût, le vit s’enfuir accompagné de quelques hommes. Il laissa passer une vingtaine de minutes, puis se présenta sous la tente où les notables dînaient en compagnie de Si M’hamed et de Lakhdar et annonce la fuite de Si Chérif avec ses hommes.
Un immense brouhaha suivit cette révélation. Les notables se concertèrent un long moment, puis se rendent a l’évidence que Si Chérif était un traître. C’était bien lui qui a tué le brave Ali Mellah. Si M’hamed avait gagné. L’unité était réalisée. La wilaya 6 venait de naître dans le sang et la trahison.
Si Chérif se présenta le lendemain à la S.A.S. de Maginot pour se rallier avec sa bande: vingt réguliers bien armés de fusils de guerre et cent cinquante fellahs munis de fusils de chasse. Le ralliement de Si Chérif fut exploité par le service d’action psychologique qui en conclut que la population du Sud, lasse des crimes du F.L.N., demandait protection à la France en la personne de Si Chérif et de ses hommes. C’est exactement le contraire qui venait de se produire.
Le chef rallié se vit confier la zone d’Aïn-Bouaf, près de Maginot. Il reçut même l’autorisation de coudre sur ses manches les galons de colonel. Ayant manqué son coup dans l’A.L.N., il le réussissait auprès de l’armée française. L’ambition de Si Chérif était enfin réalisée.
Si Chérif sera désormais, en ce début 1957, à la tête d'un groupe équipé et encadré sous le nom des FAFM (Forces Auxiliaires Franco Musulmanes).
En janvier 1961, ses supplétifs ne cache plus leurs inquiétudes quant à l'organisation du référendum face à la question de l'autodétermination. Des inquiétudes légitimes, tenant compte qu'à la différence des harkis, les FAFM n'ont pas la possibilité de se "dédouaner" et à suivre l'armée coloniale en métropole. Une Armée française qui devait quitter l'Algérie selon Si Chérif, dans un entretien confessionnal en tête-à-tête avec le colonel Leguay qui rapporte un témoignage poignant de ce que fut l’Abandon.
"Dans cette hypothèse, estime Si Chérif, l'Armée française sera amenée à quitter un jour l'Algérie et que les FAFM se trouveront alors exposées à la vengeance implacable du FLN dans la personne de leurs chefs, de leurs hommes, des familles de ceux-ci et de leurs biens ; c'est dit-il 15 000 à 20 000 personnes qui seront assassinées ou dépouillées. Les pertes infligées à la rébellion au moment du ralliement et celles causées depuis, sont telles qu'aucune trêve, même apparente n'est possible".
Si Chérif se pose des questions sur l'attitude de l'Armée française vis-à-vis de lui, de ses hommes et des familles si à la suite du référendum final, l'Armée venait a quittée l'Algérie.
Seuls Si CHERIF et son adjoint seront rapatriés.
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1. Yves Courrière, La guerre d'Algérie, Le temps des léopards.
2. El Moudjahid n°9 annonce en aout 1957 qu'Ali Mellah est "tombé à la tête de ses troupes dans le Sud Algérois"
3. Saint-Barthélemy: Massacre de protestants qui eut lieu à Paris en août 1572.
4. http://www.legrand-jacques.fr/

Suède – Des pieds de porcs jetés dans la mosquée de Stockholm

France, Angleterre, Allemagne et maintenant la Suède ! L’islamophobie touche l’Europe entière alors que jusqu’à présent, la Suède était montrée comme le pays exemplaire. Bien évidemment il n’est pas question de provoquer la psychose, un acte isolé n’est pas synonyme de généralisation de la haine contre les musulmans mais… Voir des profanations de mosquées dans toute l’Europe est un signal fort pour les populations musulmanes.

A Stockholm dans la nuit de dimanche à lundi, la mosquée a été visée par des islamophobes qui ont brisé les vitres et jeté des pieds de porc à l’intérieur. La police suédoise ose poser la question du vandalisme dans une histoire qui est claire comme de l’eau de roche. 
“Un peu avant 11 heures ce matin, nous avons reçu un appel de la mosquée”, a indiqué un responsable de la police, Ulf Lindgren. “La personne venait d’arriver sur place et a trouvé à l’intérieur des pieds des porcs. On a classé cela comme un acte de vandalisme”, a affirmé le policier. “Mais dans la mesure où ce sont des pieds de porcs, il peut s’agir de quelque chose d’autre”.
Il semblerait qu’à l’instar de la France, la Suède ne prenne pas au sérieux les actes islamophobes qui touchent la communauté musulmane. Pourtant, il ne peut y avoir de doute sur le caractère du délit étant donné la symbolique liée aux pieds de porc.


Source: islametinfo.fr

Le périphérique parisien sera limité à 70 km/h, vendredi prochain

Les automobilistes parisiens ne pourront plus dépasser la vitesse de 70 km/h sur le périphérique à partir de ce vendredi 10 janvier. Cette nouvelle restriction entrera en vigueur à cinq heures du matin.

 

 

L'abaissement de la vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique parisien sera effectif ce vendredi. "Le 10 janvier 2014 à 5 heures, la vitesse sera limitée à 70km/h (...) contre 80km/h aujourd'hui", a annoncé la mairie de Paris dans un communiqué, confirmant une information de France Bleu 107.1.
"Dans les nuits du 7 au 8 janvier, puis du 8 au 9 janvier, de 21h30 à 5 heures, les 150 panneaux indiquant la vitesse autorisée sur le périphérique seront changés par les services de la Ville", a-t-elle précisé.

Les élus sceptiques

"Bertrand Delanoë s'est fortement mobilisé depuis trois ans en faveur de cette mesure, qui va permettre de réduire la pollution de l'air parisien en faisant baisser les polluants atmosphériques de 5%, diminuer le bruit du périphérique pour ses 100.000 riverains", ajoute la mairie. "Cela devrait avoir pour conséquence de faire baisser de 23% le nombre d'accidents et de réduire de près de 65 % le nombre de blessés graves et de tués" sur cette artère "fréquentée quotidiennement par 1,3 million de véhicules", estime-t-elle.
L'annonce, à la mi-décembre, du renforcement de la limitation de vitesse sur le périphérique parisien, de 80 à 70 km/h, avait laissé élus et associations plutôt sceptiques sur l'efficacité de cette mesure destinée à "lutter contre la pollution, automobile et sonore".

Source AFP

 

 

Rugby: Sébastien Chabal suspendu trois semaines

Le joueur du LOU, Sébastien Chabal, a été condamné à trois semaines de suspension par la commission de discipline ce vendredi. L'ancien joueur du XV de France avait été convoqué par la Ligue Nationale du Rugby après avoir asséné un coup de poing à Marc Giraud, en décembre dernier.

Avec cette suspension, Sébastien Chabal s'en tire bien. L'icône du rugby français risquait 2 à 52 semaines de mise à pied. Une sanction qui aurait pu précipiter la fin de sa carrière.

Le joueur de 36 ans espérait une certaine indulgence de la commission pour un geste "commun" dans le rugby. Il a obtenu satisfaction.
Sébastien Chabal a ainsi été sanctionné de trois semaines de mise à pied.

Le joueur pourra regagner les prés de Pro D2 à compter du 27 janvier 2014.

Source : BFM TV

Algérie : Le budget de la Présidence a atteint plus de 9 milliards DA en 2013

Le budget de fonctionnement de la Présidence de la République durant l’année 2013 a atteint plus de 9,30 milliards de dinars(124 millions de dollars) selon les chiffres contenus dans la loi de finance.
En espace de 14 ans (1999-2013) les crédits alloués à la présidence de la République ont quintuplé en passant de 1,73 milliard de dinars (23 millions USD) en 1999  à 9,30 milliards de dinars (124 millions USD) en 2013.

Alors qu’ils se chiffraient à 3,38 milliards de dinars en 2004 et à 6,08 milliards au début 2009. Et pour l’année 2014, la nouvelle loi de finance signée lundi dernier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika le budget qui est alloué connaîtra une hausse de 1,22 % à 2,66 % pour les différents postes budgétaires de la Présidence (secrétariat général, secrétariat général du gouvernement, Haut commissariat à l’amazighité et Garde républicaine).

Les crédits alloués à la Présidence de la République servent aussi au fonctionnement de certains départements au nombre de plus d’une dizaine( directions) de différents secteurs.
Alors que parmi les plus importantes dépenses de la présidence de la République de ces dernières années reste l’acquisition d’un Airbus A340-541/7T VPP pour 312 millions de dollars américains.

Mourad Arbani
Source:  algerie1.com

Amar Ghoul: « Yennayer est un héritage culturel qu’il faut promouvoir et protéger »

DNKabylie.com: Réagissant sur les propos qui lui sont attribués à propos de Yennayer,  Amar Ghoul a précisé sur sa page facebook que ses déclarations rapportées par certains journaux et concernant Yennayer, été « mal comprises  par certains » et « mal interprétées par d’autres ».

En effet,  dans sa réponse au journal Enahhar qui a recueilli les avis des ministres algériens sur le réveillon,  Amar Ghoul n’a pas parlé ni de « mécréants » ni  d’ « ennemis de Dieu ».  Il a juste répondu « Même Yennayer… on [sa famille, ndlr]  ne le fête pas car c’est une innovation ».
Et l’innovation en islam consiste en le fait de rajouter à la religion des éléments qui n’existaient pas du temps du Prophète. Et ce n’est pas forcement que toute innovation est Haram.
« Je tiens à préciser encore une fois ma position à propos de ce sujet, et c’est ce que j’ai déjà dit à Ighil Imoula le mois de novembre précédent. L’Algérie est fière de son amazighité et Yennayer c’est la fête de tout les algériens sans exception », a déclaré  Amar Ghoul et il a ajouté qu’il sera présent pour fêter Yennayer et son parti va célébrer cet événement car « c’est un héritage culturel qu’il faut promouvoir et protéger », conclut Amar Ghoul.

Madjid Serrah
Source DNK 

Sarkozy en visite discrète chez Ouattara à Assinie. Le complot contre Gbagbo fonctionne à plein tube !

Selon le quotidien Notre Voie (02/01),  Nicolas Sarkozy, ex-chef de l’Etat français, est arrivé discrètement en Côte d’Ivoire où il était l’invité d'honneur hier du 72e anniversaire de son ami Alassane Ouattara, lequel comme on le sait, a été installé au pouvoir à Abidjan par ses soins. Information également relayée par notre confrère l’Intelligent d’Abidjan (02/01) qui confirme que Ouattara à souflé ses 72 bougies le 1er janvier 2014..

Les festivités se sont déroulées  loin  des regards indiscrets à Assinie, où Ouattara possède une imposante demeure.

Selon nos informations, Nicolas Sarkozy serait arrivé à Assinie depuis la France par  vol privé  affrété par son ami Ouattara. Puis un yacht l’aurait discrètement conduit à Assinie lieu des festivités du 72e anniversaire du chef de l’Etat ivoirien, où d’autres invités prestigieux étaient présents.

Toujours selon nos informations, le champagne a coulé  à flot, entre petits fours et plats parisiens et ivoiriens, le tout dans une ambiance très joyeuse.
Cette  escapade  sarkozienne à l’anniversaire de Ouattara  sur les  bords de la lagune Ebrié, met une fois de plus à nu, la conspiration internationale, les copains et les coquins, dont les manœuvres auront été fatales au Président Laurent Gbagbo un certain 11 avril 2011.

Cette nébuleuse, comme on le voit, fonctionne toujours à  plein tube.
On ne peut que nous aussi souhaiter un  joyeux anniversaire  au chef de l’Etat, même si la note est très salée pour le contribuable ivoirien.

Serge Touré 
Source:  civox.net

Lettre de Bessaoud Mohand Arab au Colonel Houari Boumedienne

Colonel,
je vous ai connu pour la première fois en 1958. Je venais d’arriver au Maroc, pour soigner une pleurésie double contractée dans les maquis de Kabylie. vous étiez alors colonel ; chef de Wilaya 5, un titre que Monsieur BOUSSOUF vous décerna sans que ayez tiré un seul coup de feu contre les forces françaises.
Originaire du Constantinois et pourtant un nom qui prête à rire et dont vous ayez toujours honte, vous avez choisi un pseudonyme à consonance berbère ( houari ), qui devint très vite synonyme de cruauté.

Car, n’ayant pas à combattre contre les forces de l’armée françaises, vous insultiez et bâtiez les réformés de l’A.L.N. qui n’acceptent pas de se soumettre, du mois de gaieté de cœur à votre féroce discipline contre laquelle se sont révoltés bien des officiers valables avec leurs troupes.
Devenu par la suite (par la veulerie de certains et des intrigues de BOUSSOUF) chef d’Etat Major de l’A.L.N. Vous ne continuâtes pas moins à attenter à la dignité de ces mêmes réformés ( souvenez-vous de BERKANE ?), Et surtout à comploter contre le G.P.R.A., autorité suprême de la révolution. Mais là où vous avez surtout excellé, c’était contre les Kabyles.
Car, n’ayant tété un peu de savoir à la mamelle égyptienne, vous craignez que leur amour de la liberté fût pour vous et vos amis un obstacle sur le chemin du pouvoir et de l’unité avec la R.A.U. de NASSER. Et pendant que la Kabylie était soumise à toutes les exactions, vous interdisiez à ses fils de parler leur langue, quand vous leur refusiez pas les soins que leurs blessures ou leurs haine du berbère répondait également à un besoin naturel puisque, après avoir tuer AMIROUCHE et ABANE, vous déclenchâtes contre la Kabylie l’une des plus terribles et sanglantes répressions qu’elle n’ait jamais connues. Plus de 20 000 Kabyles, hommes et femmes ont été torturés tandis que des milliers d’entres eux ont été empoisonnés pour avoir commis le crimes de réclamer la liberté qu’ils avaient durement payée et de refuser le nom d’arabe que, de forces, vous vouliez leur coller. Car toute la question est là.
Il s’agit en effet de savoir si l’Algérie sera une province égyptienne ou une nation indépendante avec son unité ethnique, grâce au peuplement berbère et sa situation géographique heureuse. Mais que gagnerait-elle à être une province ou même une nation arabe ? D’ailleurs en vertu de quelle loi historique le serait-elle ? Ignorez-vous donc que l’Afrique du Nord est presque exclusivement peuplée de berbères que l’on qualifie audacieusement d’Arabes ? Et qu’à l’heure actuelle, près de 4 millions d’Algériens parlent encore la langue berbère ?
Cette persistance de la race berbère à conserver sa physionomie particulière, sa langue, son individualité et, le plus souvent même, son indépendance au milieu des vicissitudes et des révolutions sans nombre qui ont bouleversé son pays, n’est pas l’un des faits les moins remarquables de l’histoire africaine et le peuple qui a donné l’instinct de nationalité aussi vivace mérite certainement de fixer l’attention de l’observateurs- Essai de grammaire kabyle – ( Général HANOTEAU ).
En liant donc le sort de l’Algérie à celui de l’Egypte, et dans le cadre étroit de l’arabisme, vous portez une nouvelle fois atteinte à l’unité du pays.
En voulant aider les nombreux pays arabes contre le petit et vaillant peuple d’Israël, vous portez un rude coup au prestige international de l’Algérie, d’autant plus que ces derniers pays n’envoyèrent aucun de leurs soldats pour combattre aux côtés des Berbères, lors de la guerre de Libération qui ne dura pas 7 jours mais 7 ans.
Il faut peut-être que votre ardeur guerrière ne vise pas Israêl, mais répondrait simplement aux nécessités d’une politique intérieure désastreuse, puisque le chômage est devenu en Algérie une calamité nationale.
Nonobstant, vous ne tromperez pas longtemps le peuple algérien. D’ailleurs votre dernière déclaration est, sur ce point, révélatrice. Vous ne désirez plus, en effet, mobiliser les hommes et les femmes pour combattre ( on ne sait comment ) les Israéliens, mais “pour défendre, les armes à la main, la dignité et la souveraineté de notre pays et des acquis de notre révolution sociale” .
Je ne vous demanderai pas, Colonel, de nous dire qui menace l’Algérie, puisque je le sais déjà. Mais un jour viendra où le peuple berbère dans un des sursauts dont il a le secret vous enverra aider NASSER “à pleurer comme une femmes ce qu’il n’a pas pu défendre comme un homme” . Et si vous lui donnez des armes, ce sera pour bientôt.
Je vous salut quand même.
l’O.M.O.A ( L’Observateur du Moyen-Orient et de l’Afrique ) 07 Juillet 1967.)

Source:  http://algerienetwork.com

L’APN retire un amendement à la loi sur l’audiovisuel autorisant la création de télévisions généralistes

Le bras de fer entre Abdelkader Messahel et les parlementaires autour du projet de loi sur l’audiovisuel, dont la présentation à l’APN est programmée pour le 6 janvier, a tourné en faveur du ministre de la Communication. Selon nos informations, le ministre de la Communication, Abdelkader  Messahel, n’a pas apprécié un amendement apporté par la commission  de la communication de la culture de l’APN sur les articles 5 et 17 du projet en question,  qui permet  d’élargir l’ouverture  de l’audiovisuel  aux chaines  généralistes.   

La mouture  présentée par le gouvernement stipule  que « les services de communication audiovisuelle autorisés sont constitués de chaînes thématiques ». La possibilité de lancement de chaines généralistes est accordée au seul secteur public.  « Les services de communication audiovisuelle relevant du secteur public sont organisés en chaines généralistes et en chaines thématiques », prévoit l’article 4 de la même  loi. Cette disposition critiquée aussi bien  par la classe politique que par les professionnelles conduira, une  fois adoptée à la fermeture de toutes les chaines privées algériennes créée en 2012 à l’étranger, à l’exception de la chaine d’information  Ennahar TV.

Le député, Abdelghani Boudebouz, membre de la commission de la culture et de la communication affirme : « des pressions sont exercées par le ministère (de la Communication) pour  amener la commission à revoir cet amendement ».  Il ajoute qu’Abdelkader Messahel s’est déplacé, ce jeudi 2 janvier, au Parlement pour tenir une réunion avec la présidente de la commission et le président de l’APN autour de cette question. « Selon le ministre, l’amendement introduit par les députés  vient en contradiction avec l’article 63 de la loi organique sur l’information  adoptée en  2012. Ce qui est complètement erroné », explique-t-il. « Certes, cette loi parle de chaines thématiques mais n’exclut pas  la création de chaines généralistes », précise ce député.  

La présidente de la commission parlementaire « a fini par céder », précise notre interlocuteur. « Au terme de cette réunion  restreinte,  la présidente de la commission de culture et de communication a décidé  de supprimer l’amendement   introduit par les membres de la commission durant  la réunion tenue lundi  30 janvier.  Une décision  qu’elle nous a communiquée par téléphone », poursuit-il. La décision  de la présidente  de la Commission  parlementaire  est « non réglementaire », rappelle le député Boudebouz qui précise .que la dernière réunion de la commission  de la communication et de la culture s’est tenue  le lundi 30 décembre : « aucune autre réunion ne s’est tenue après cette date ».

Achira Mammeri
Source: TSA 

Intoxication de la délégation française en Algérie : le patron du restaurant algérois réagit

La délégation française a-t-elle été vraiment victime d’une intoxication alimentaire suite à un dîner dans un restaurant de poisson et de fruits de mer, situé sur le port d’Alger, à la veille du sommet algéro-français, comme l’affirmait mardi « Le Canard Enchaîné »  ? « Impossible », affirme à TSA, Djamel Ghazi, patron du restaurant « Le Dauphin » où le Premier ministre français et les membres de sa délégation ont dîné dimanche 15 décembre.

« Avant l’arrivée de la délégation constituée d’une quarantaine de personnes, un médecin vétérinaire est venu. Il est resté sur place de 15 h à 22 h. Il contrôlait tout avant la cuisson. Le poisson était frais », assure notre interlocuteur. « L’intoxication alimentaire survient deux heures après (l’ingestion de l’aliment) surtout quand il s’agit de poisson ! Et s’il y avait vraiment eu intoxication alimentaire, mon restaurant aurait été fermé le jour même ! », s’insurge-t-il.

À la fin du dîner, le Premier ministre français a même « remercié » Djamel Ghazi. Et Jean-Marc Ayrault lui a même affirmé « avoir très bien mangé », selon le patron du Dauphin. « Le lendemain, quelqu’un de l’ambassade de France est venu pour nous féliciter et nous offrir des petits cadeaux, au personnel et à moi-même », poursuit M. Ghazi.

La soirée du 15 décembre s’était donc bien passée, selon le patron du Dauphin. D’où sa surprise après la lecture d’un article rapportant l’histoire de l’intoxication alimentaire de la délégation française. « Pourquoi nous envoyer des cadeaux si c’était vrai ! Je pense qu’ils n’ont pas trouvé comment justifier la blague de Hollande (sur Valls revenu d’Alger « sain et sauf », Ndlr) », conclut-il.
Source: TSA

L’identité d’un peuple est attestée par la toponymie

Etant de At-Yenni, séparés de "Maillot" juste par la chaîne de Ǧeṛǧeṛ (Djurdjura), pour nous, c’est toujours par un pluriel que nous désignons les habitants de ce qui est devenu Maillot puis Mcheddala puis déformé en Mched ? (qui ne veut rien dire) Allah !! D’ailleurs nous avons une grande famille à Tawrirt-Mimun qui en langue locale s’appelle "Imceddalen", probablement a traversé pour une raison quelconque la montagne pour se réfugier sur la colline à Tawrirt Mimun.


Chez nous, Amceddal (singulier), désigne la fourmi rouge, très active avec pluriel (Imceddalen). Dans la famille de chez nous, il y a des "rouquins". Est-ce là la raison qui a donné le nom aux habitants de Imceddalen de derrière la montagne. Ont-ils une origine... nordique ? On peut aussi s’interroger sur Ǧeṛǧeṛ : Djurdjura: Ǧeṛ ou Gor, désigne tout ce qui est élevé : Ǧeṛǧeṛ, pour moi, parce qu’il y a deux chaines de montagne avec celle de devant Kouriet ?
De même At-Yenni,pour moi ne désigne nullement "les fils de jean", ni de "Yanisser :Janisser", mais dérive de la racine "Enni", monter. Ceci, je l’ai trouvé dans la vallée de l’Ourika, à Marrakech. J’ai discuté avec un enfant qui proposait son cheval pour touristes. Après avoir sympathisé, je lui ai dit comment il appelait un cheval. Il m’a dit "Ayis". Il m’a ensuite proposé de visiter les cascades qui se trouvaient sur les hauteurs : "Trit at nniḍ a neddu s icellaten”= Veux-tu monter, aller aux cascades ? Enni a est la racine de :Igenni, Isni, Asemnenni, Issegni…etc=ce qui est haut,monter.. Cascade se dit aussi:Imuzzer, de "ZZER", aller vers le bas: Azrar, izzer...
De même Djer,se retrouve dans Oued Djer (à Miliana), At-Idjer, Tala n Idjer à côté de Aẓṛu n Ḍhuṛ, d’où l’on voit tout=belvédère déformé en Azrou n Thur (heure de la prière). Or en arabe l’heure de la prière se dit DUHR, pas DHUR ! Le «h» est en 2ème position dans la dénomination locale, et en 3ème si on veut «arabiser» ! De même le pluriel de "Djazira", Ile, n’a jamais été Djazaïr, mais Djouzour ! Mers el Kebir, ne désigne pas le port, puisque Marsa est féminin ! On devrait alors dire "Marsa Lekbira". En fait, le nom est purement berbère : Amers (singulier) = terre à blé, pluriel Imrirsen !
Nous avons à At Yenni un champ qui s’appelle Imrirsen, et… il n’y a pas de port en montagne, pas même à Warzazate, en plein désert au Maroc où il y a "Amers" ! Azugen par extension veut dire sourd, mais "qui ne communique pas avec l’extérieur", d’où la courette de la maison kabyle : "Berra azug" ! De la même façon «Bordj» n’est pas un nom turc, puisqu’en latin (j’étais l’élève de mon cousin Mouloud Mammeri), on dit "Bordii" pour signifier une fortification, les Romains étant avant les Turcs en Algérie ! Quant à Bgayet devenu Bjaya,c’est une anomalie de la langue arabe devenue «sacrée», où il n’y a pas le son "G" de garage par exemple .Le même son "G", selon le transcripteur devient «GH = Ghana» comme dans mon prénom "Gana" "J" dans "Bjaya" au lieu de "BGAYA", plus proche de la toponymie locale, enfin «DJ» dans «Samsung» ! De là toutes les anomalies de l’état civil !! Maintenant si on admet que "aya" =plage ? Turc ? nous avons Beg ?(Aya), Yemma GUR=élevé comme dans Gergour, (aya) Aïn t-(Aya) Aqbu=Akbou = cuvette feminin=Taqbuct 
Ar abrid nniden*
Gana Mammeri
* Les Kabyles étant les seuls à utiliser le «V» qui est la transformation du «B»= Bétacisme, j’écris toujours dans le sens de l’unité de la langue.
Le bêtacisme comme changement de B en V Comme modification phonétique générale du [b] en [v], le bêtacisme est caractéristique de l'évolution du grec ancien vers le grec moderne : par exemple, la prononciation de la lettre β, bêta en grec ancien, est devenue vita en grec moderne. (Wikipédia)

 sources: lematindz.net

Une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale explose en Allemagne

Une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale a explosé vendredi à Euskirchen, à côté de Cologne, en Allemagne, rapporte der Spiegel. L'explosion a eu lieu vers 13h30 pendant des travaux dans une zone industrielle de la ville. Elle aurait causé la mort d'un ouvrier sur place, qui conduisait un véhicule de type tractopelle. Le véhicule a pris feu à la suite de l'explosion.

Deux personnes sont sévèrement blessées, et six autres légèrement.

Conséquence directe, les vitres ont explosé dans un rayon d'un kilomètre autour de l'accident.

Sur Twitter, des premières photos témoignent de la violence de l'explosion. "Pensées à la famille de la victime ainsi qu'aux autres concernés", écrit cet utilisateur.

Source: bfmtv.com

Ali Yahia Abdenour élu personnalité la plus influente d’Algérie en 2013

« Les personnalités occupant des postes ou assumant  de hautes fonctions décisionnelles ou de commandement  sont exclues du classement ».

Le doyen des militants des droits de l’homme en Algérie, Ali Yahia Abdenour, a été élu la personnalité la plus influente en Algérie au cours de l’année 2013, selon un classement établi par le site Al-Manach-dz.com. L’avocat de 92 ans, qualifié d’« éternel indigné », est venu à la tête d’une liste comprenant 15 personnalités (Very influent personalities, VIP), issus d’horizons divers.

La deuxième place du classement revient à la moudjahida Zohra Drif. La troisième position est occupée par les forces spéciales de l’ANP « mises en avant » de la scène, lors de l’attaque terroriste qui a ciblé le site gazier de Tigntourine, en janvier dernier. Viennent ensuite le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le joueur de l’équipe nationale de football, Madjid Bougherra, classés respectivement à la 4eme  et 5eme  place.

Le classement d’Al-manache comprend  plusieurs noms du monde de la presse à l’exemple de Hadda Hzem, classée sixième.   Le cinéaste Merzak Allouache occupe le 15e rang de ce classement des personnalités les plus influentes en Algérie, au cours de l’année 2013. 

Le site, dirigé par le journaliste et universitaire Belkacem Ahcen-Djaballah, précise que « les personnalités occupant des postes ou assumant  de hautes fonctions décisionnelles ou de commandement  sont exclues du classement ». Ce dernier se fait plutôt sur la base « d’une observation continuelle des médias (et de la société)  tout au long de l’année, avec, en parallèle,  la récolte d’avis et d’opinions, tout particulièrement dans les milieux de l’enseignement universitaire  et de la presse (panel de consultants bénévoles) », explique Al-manache-dz.com.
 

03/01/2014

117 journalistes tués en reportage en 2013


L’Institut international de la presse (IPI) a annoncé lundi avoir recensé 117 journalistes tués dans l’exercice de leur fonction en 2013, un chiffre en baisse par rapport au record enregistré en 2012 avec 132 journalistes tués.
 
En 2013, 16 journalistes sont décédés pendant la couverture du conflit syrien. Ici, le journaliste de l’AFP, Sammy Ketz, est blessé par le tir d’un tireur embusqué, à Maalula, le 18 septembre.

« Avec au minimum 117 journalistes tués, 2013 est la deuxième année la plus meurtrière », a indiqué dans un communiqué l’IPI, « qui a commencé à compter les journalistes décédés dans l’exercice de leur fonction à partir de 1997. »
 
La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) reste la plus dangereuse pour les journalistes, avec 38 décès, a ajouté l’Institut, qui a son siège à Vienne.
 
En 2013, 16 journalistes sont décédés pendant la couverture du conflit syrien, un chiffre qui est toutefois presque trois fois moins élevé qu’en 2012. La Syrie reste tout de même pour la deuxième année consécutive le pays le plus dangereux pour les journalistes à travers le monde.
 
Au deuxième rang figurent cette année l’Irak et les Philippines, avec la mort de 13 journalistes dans chacun de ces deux pays. Viennent ensuite l’Inde (11), le Pakistan (9), la Somalie (8) et le Brésil (6). Au total, 117 journalistes sont décédés dans 28 pays différents.
 
« Mises à part les nations ravagées par la guerre, très peu de pays où sont décédés de nombreux journalistes il y a plusieurs années ont réussi à développer des mécanismes pour permettre aux reporters de travailler librement et en sécurité », a regretté l’IPI dans son communiqué, sans citer de pays.
 
L’Irak, avec un pic en 2006 avec 46 journalistes tués, et les Philippines (pic en 2009 avec 38 journalistes tués) restent les pays les plus dangereux entre 1997 et 2013.
 
Depuis le début de son décompte en 1997, l’IPI a enregistré le décès de 1358 journalistes en reportage.

Source:http://www.ledevoir.com

Le fils de Hamel se marie, et c’est le tout-Oran qui est bloqué

Jeudi soir, toute la zone est d’Oran a été bouclée. Une forte présence policière était remarquée et les automobilistes éprouvaient toutes les  peines du monde pour rentrer chez eux. Un ministre en visite d’inspection ? Un chef d’Etat étranger présent à Oran ? L’éclatement d’émeutes généralisées ? Rien de cela ! En fait, il s’agissait juste du mariage du fils de Hamel, le chef de la police algérienne, qui a célébré ses noces à l’hôtel Méridien d’Oran, se situant à l’est de la ville. 

C’est ce que déclare une source digne de foi. «Ça nous fait une belle jambe que son fils se marie, pestera un
automobiliste en rogne. Est-ce une raison pour nous faire mariner dans des embouteillages interminables ?» Mais cela n’est pas tout : il faut savoir que ce mariage a été la raison du report du Salon international du divertissement et des loisirs, dont le coup d’envoi était prévu pour mercredi dernier au Centre des conventions d’Oran.  Au final, ce
ne sera qu’aujourd’hui que ce salon, premier en son genre en Algérie, sera inauguré par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

Source: elwatan.com

L'oncle du dictateur nord-coréen Kim Jong-Un, Jang Song-Thaek, serait mort dévoré par 120 chiens affamés

Exécuté en décembre dernier, l'oncle du dictateur nord-coréen Kim Jong-Un, Jang Song-Thaek, aurait connu une fin atroce.
Selon une source citée par le quotidien «The Straits Times», de Singapour, l'ancien numéro deux du régime aurait péri dévoré par quelques 120 chiens affamés.

Sous l'ordre de son neveu, Song-Thaek et cinq autres personnes n'auraient pas été tués par des tirs de mitraillettes, comme c'est habituellement le cas en Corée du Nord. Ils ont plutôt été déshabillés et donnés en pâture aux 120 bêtes.
Le tout aurait duré une heure et se serait produit sous le regard de Kim Jong-Un et de 300 officiels du pays.

Polémique sur l'officialisation de Tamazight: Hireche répond à Kireche

Lettre ouverte à Nafa KIRECHE
Ministre du Gouvernement Provisoire de Kabylie (GPK)
Chargé des relations avec les institutions françaises


Objet : réponse à une calomnie
Monsieur le Ministre,
Le 14 décembre 2013, vous étiez intervenant au séminaire sur l’officialisation de Tamazight en Algérie organisé par Berbère-Télévision. Vous y étiez invité par cette chaîne et par Madjid Boumekla membre du comité rédacteur de la pétition réclamant l’officialisation de Tamazight en Algérie que vous ne cessez de vilipender. Dans l’esprit de tous, vous étiez là pour apporter votre point de vue discordant étant donné que vous et vos amis, vous êtes contre cette démarche et vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour torpiller la campagne de signatures, ce que je peux à la limite admettre.
L’occasion vous était donc donnée d’expliquer votre position, démonstration à l’appui, devant le public venu nombreux et devant des milliers de téléspectateurs d’ici, de Kabylie et d’ailleurs. Au lieu de cela, sans doute faute d’arguments, vous avez choisi de répandre votre fiel de façon inélégante sur ma personne dans une violente diatribe qui n’est autre chose que de la dénonciation calomnieuse. D’avoir fait partie du groupe rédacteur de la pétition suffit, à vos yeux, que je devienne l’ennemi à abattre par vous et par les officines du web de votre mouvance et particulièrement le site dirigé par une musulmane convertie au christianisme mais toujours habitée de l’hystérie salafiste au lieu de s’imprégner de l’éthique chrétienne faite de bonté et d’amour. Des officines qui n’ont retenu de toutes les brillantes interventions des un(e)s et des autres (une trentaine de linguistes, thérapeutes, historiens, sociologues, militants, etc.) que ceci et je cite : « Le fait marquant de cette journée est l'intervention musclée et remarquée de Nafa Kirèche, ministre des relations avec la France du GPK, qui n'a pas hésité à qualifier "d'enfumage" les démarches consistant à faire de Tamazight une langue officielle en Algérie,… Il a notamment ciblé Hacène Hirèche, présent dans la salle, affirmant "qu'il s'était mis à genoux devant Bouteflika"». Naturellement, la ou les personnes qui ont réduit ce colloque à cette éructation d’un ministre irresponsable s’autoproclament journalistes professionnels ce qui donne un avant goût de ce que peut être la presse de la Kabylie que vous projetez !
Monsieur le Ministre, Freud et beaucoup de thérapeutes ont depuis longtemps identifié, sous le nom de « compulsion de répétition », la tendance irrépressible qui, parfois, conduit l’individu ou un groupe à reproduire systématiquement les mêmes erreurs, à son corps défendant. Même bien identifiés, ces traits de caractères, ces erreurs, surtout chez certains hommes politiques, ont une incroyable tendance à perdurer et à ressurgir lorsque cet individu ou ce groupe est confronté à ce que certains psychanalystes appellent des « situations-gâchettes».
Monsieur le Ministre, j’ai cru comprendre pourtant, et je ne suis pas le seul, que votre rôle au sein du GPK est de faire du lobbying (au sens positif) auprès des institutions françaises. Dans ce cadre éminemment stratégique, vous êtes logiquement sensé vous mobiliser pour:
  • Que la politique de la France, jusque-là pro-arabocentriste, cesse de marginaliser les Kabyles et la Kabylie et qu’elle témoigne un minimum de solidarité envers une communauté qui a largement contribué au redressement de la France et à son rayonnement international.
  • Que les institutions françaises utilisent toutes les marges de manœuvre possibles afin d’enclencher une coopération décentralisée au profit de cette région francophile et francophone et dont un à deux millions de ressortissants résident dans l’hexagone.
  • Mettre sur pied un plan sérieux et durable d’échanges entre universitaires, syndicalistes, entrepreneurs, médecins, associatifs, artistes, élus locaux, etc. des deux peuples en leur facilitant visas, formations, documentations, stages pratiques, bourses et que sais-je encore ?
  • Offrir aux lycéens qui choisissent l’option berbère au Bac des cours de préparation dans leur propre lycée, créer un CAPES en berbère et ouvrir des départements pour l’enseignement de cette langue dans les universités où se concentrent les jeunes Franco-kabyles.
  • Agir avec courage pour que l’Institut français de Tizi-Ouzou ne soit plus en souffrance alors que ceux d’Alger, d’Oran, de Constantine, d’Annaba et de Tlemcen ont ouvert leurs portes au public sans encombre. Envisager d’en ouvrir également dans tous les chefs-lieux de wilaya de Kabylie.
  • Ouvrir France 24 à la langue berbère et introduire cette langue à RFI qui diffuse déjà en une quinzaine de langues étrangères notamment vers l’Afrique.
  • Propulser des Franco-kabyles comme têtes de pont entre la France et l’Afrique du nord…
  • Réagir avec vigueur et arguments à l’appui au récent rapport qui préconise "la valorisation de l'enseignement de l'arabe en l'introduisant dans les meilleures écoles et lycées", au détriment du berbère, etc.
Ce ne sont là que quelques pistes simples de travail d’une politique qui rendrait justice à la Kabylie tout en servant les intérêts de nos pays d’accueil et d’origine et tout en donnant de la crédibilité au gouvernement qui vous a confié un poste sensible, majeur, stratégique.
Au lieu de faire ce travail avec discrétion et efficacité, en recherchant une alliance large avec tous les courants partageant l’idée d’une Kabylie moderne, vous avez choisi l’infamante facilité d’insulter les gens les plus proches de vos idéaux, mais c’est vrai aussi, les plus éloignés de vos pratiques. Vous avez préféré vous en tenir à une posture de l’esbroufe, au déshonneur, de l’excitation pour vous donner une allure de militant radical !
Monsieur le Ministre, j’ose espérer que vous regarderez la vidéo (désormais sur YouTube) dans laquelle vous avez commis votre injure publique envers moi. Vous y découvrirez par vous-même quelques traits de votre caractère qui font de vous un ministre indigne de collaborer avec Ferhat Mehenni, Bouaziz Aït-Chebib, Lahcen Ziani et d’autres que vous discréditez. Au risque de m’aventurer sur le terrain de la déformation professionnelle, voici quelques éléments qui ressortent de vos réactions et qui pourront vous éclairer sur des changements que vous serez bien inspiré d’envisager. Vous donnez l’impression : d’un paranoïaque parce que vous vivez toute action des autres comme une offense contre votre personne ; d’un obsessionnel qui s’attache à des détails de forme au détriment du fond, de l’essentiel ; d’un narcissique qui tire la couverture à lui en toute occasion ; d’un anxieux qui houspille pour un oui ou pour un non et j’en arrête là pour cette fois !
Monsieur le Ministre, j’ose espérer que vous serez recadré avec vigueur par vos responsables et par vos collègues comme j’ose espérer qu’un sursaut salvateur vous fera revenir à une paix intérieure, condition sine qua non pour gagner la confiance de celles et de ceux pour qui vous avez l’ambition de préparer un « avenir radieux » pour reprendre l’expression d’Alexandre Zinoviev.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, chargé des relations avec les institutions françaises, l’expression de la considération que vous méritez.
Hacène HIRECHE,
Enseignant de Tamazight et de neurolinguistique
Membre rédacteur de la pétition « Tamazight langue officielle »

Rassemblement pour le Mzabe dimanche 12 janvier au Trocadero à Paris

Le Collectif des Amazighs en France CAF appelle à un grand rassemblement pour dénoncer la répression en pays amazigh mozabite, le dimanche 12 janvier 2014 à 14h au Trocadéro.


Pour dénoncer la répression sauvage exercée par les forces répressives algériennes, adossées à des bandes de voyous, contre nos frères mozabites,
Le collectif des Amazighs en France (CAF) appelle solennellement à un GRAND rassemblement le dimanche 12 janvier 2014, à 14h sur le Parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro, à Paris.
Cet appel s'adresse à tous: organisations, associations, mouvements sociaux et politiques, aux militants AMAZIGHS et TOUS CEUX EPRIS DE JUSTICE en France et ailleurs.
Ces derniers jours de violents affrontements se sont emparés de la ville de Ghardaïa (Sud d’Algérie) et des bandes de la communauté Chambaa (communauté arabe) s'attaquent aux commerces, habitations et aux paisibles citoyens Mozabites avec la complicité et le soutien des forces répressives algériennes (Wali (préfet) police, CRS et gendarmerie). Cette agression combinée et orchestrée par l’État algérien contre une communauté désarmée a causé de nombreux morts et blessés en état grave. Des cas de tortures dans des commissariats de police ont été rapportés par les victimes. Des groupes de jeunes saccagent, pillent et incendient les biens appartenant à la communauté Mozabite et brûlent des véhicules dans plusieurs quartiers, alors que la ville est quadrillée par la police. D’autres encore ont profané des cimetières mozabites avec destruction des remparts de cimetière, profané des tombes et détruit un mausolée Ibadite datant du 16è siècle, classé patrimoine mondial de l’Unesco. La ville est soumise à un état de guerre à huis-clos, et la population mozabite terrorisée.
Nous tenons à condamner énergiquement ces funestes événements et mettons les autorités algériennes et la communauté internationale devant leurs responsabilités dans ce qui s'apparente à un ETHNOCIDE à GHARDAIA.
Il est urgent que la communauté amazighe se mobilise pour :
Attirer l'attention des médias sur le sujet.
Dénoncer la répression policière et militaire orchestrée par le gouvernement algérien et le racisme d’État pratiqué et assumé par l’Algérie qui n'hésite pas à mobiliser ouvertement ses moyens répressifs pour participer à l'agression d'une communauté contre une autre.
Mettre la communauté internationale et l’État algérien devant leurs responsabilités et interpeller les démocraties occidentales à mettre en pratique leurs discours sur les droits humains, la justice et la liberté.
Demander la traduction des responsables de ces violences devant la justice.
Nous, collectif des Amazighs en France, indignés que nous sommes,
Réitérons notre soutien indéfectible au Peuple Amazigh du Mzab
Réclamons l’arrêt immédiat des expéditions punitives contre nos frères autochtones qui subissent un racisme violent et systématique du régime algérien.
Dénonçons et rejetons l'idéologie arabo-islamiste usurpatrice qui vise tous les Peuples amazighs en Afrique du Nord.
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Algérie: La révision de la constitution aura lieu après la présidentielle

Le forcing de Saâdani sur cette question, s'explique par son désir d'«accaparer» le poste de vice-président que prévoirait la nouvelle Constitution.

Pas de révision de la Constitution avant l'élection présidentielle d'avril prochain! C'est ce que nous ont appris des sources crédibles proches du cercle présidentiel. Selon les mêmes sources, le Président Bouteflika aurait tranché définitivement cette délicate question de révison constitutionnelle.

Preuve en est, ce dossier a été complètement «zappé» au dernier Conseil des ministres qu'il a présidé lundi dernier. «Cela témoigne de sa volonté de reporter cette révision de la Constitution afin de ne pas tomber dans la précipitation pour une question aussi importante», soulignent ces sources. «Surtout que le président doit convoquer le corps électoral à la mi-janvier. Ce qui ne laisse pas le temps à l'adoption de cette nouvelle Constitution», précisent-elles. La nouvelle Constitution du pays sera donc entamée par le président qui sera issu du scrutin d'avril 2014! Voilà qui peut éclairer un tant soit peu la classe politique qui baigne dans le flou.
Ce projet de révision de la Constitution a fait l'objet d'intenses tractations au sommet de l'Etat. Le FLN version Amar Saâdani milite pour sa révision avant l'élection présidentielle. Le RND se montre prudent sur le sujet. D'autres partis du pouvoir sont partagés sur la question, entre partisans et opposants à la révision du texte fondamental. Tout comme l'opposition. En parlant de cette position ferme du FLN, certains observateurs expliquent que ce forcing opéré par Amar Saâdani n'obéit qu'à un seul objectif, celui du poste de vice-président de la République. En effet, on parle de la création de ce poste dans la nouvelle Constitution.

En sa qualité de secrétaire général du parti majoritaire, il estime légitime que ce poste de vice-président lui revienne de droit! Ce qui motive ses appels répétés. Cependant, la tendance lourde de la classe politique est une révision qui viendrait après pour l'élection. Amara Benyounès a, par exemple, laissé entendre qu'il serait favorable à une révision de la Constitution seulement après la présidentielle. En visite officielle à Paris en tant que ministre de l'Industrie, il avait répondu, le 28 novembre dernier, aux questions de la chaîne France 24. Parmi ces questions figurait celle relative à cette révision constitutionnelle.

Le ministre de l'Industrie a affirmé qu'elle aura lieu «après l'élection». «Je pense qu'elle aura lieu après, nous n'avons pas de temps pour organiser un référendum ou des élections pour la révision de la Constitution», a-t-il estimé. «Ce n'est pas de l'information que je donne, c'est de l'analyse que je fais», a précisé M. Benyounès, qui faut-il rappeler, est aussi président du Mouvement Populaire algérien (MPA). Même son de cloche du côté de Louisa Hanoune.

S'exprimant dans un débat sur les plateaux d'une télévision privée, elle a soutenu que la révision de la Constitution est impossible à l'heure actuelle, à deux semaines de la convocation du corps électoral, à un mois des vacances parlementaires et à trois mois de la campagne électorale et de l'élection présidentielle. «Il est trop tard pour opérer cette révision», a-t-elle estimé. «Sinon, ce serait une mascarade», a-t-elle rétorqué. Au vu de l'échiquier politique actuel et les déclarations des uns et des autres sur cette révision de la Constitution, son report jusqu'à après l'élection présidentielle, risque de donner lieu à des chocs politiques très rudes suivis de la redistribution des cartes. C'est cela 2014, l'année d'une grande élection présidentielle...

 

Une jambe bionique qui lit dans le cerveau

Des chercheurs américains travaillent à une prothèse qui se pilote par la pensée. Et les résultats sont impressionnants. 

 Une prothèse robotisée qui interprète automatiquement les informations nerveuses du cerveau DR

Après un terrible accident de moto, un trentenaire du nom de Zac Vawter s'est retrouvé amputé d'une jambe. Ayant accepté de participer à une expérience, l'accidenté a été pris en charge par les chercheurs de l'institut de réhabilitation de Chicago. Zac Vawter a donc pu essayer une prothèse mécanique articulée dernier cri.

Le membre mécanique répond aux stimulations du cerveau sans qu'il soit nécessaire d'en commander les mouvements à l'aide d'une télécommande ou en contractant d'autres muscles du corps. L'avantage de cette jambe bionique est qu'elle ne nécessite aucun apprentissage particulier. "Il suffit que je me lève de ma chaise et que je marche" commente le patient  


La clé de ce succès : une intervention chirurgicale effectuée en 2009 consistant à rediriger les nerfs résiduels des muscles endommagés vers d'autres muscles fonctionnels dans le moignon. Ces derniers se contractent lorsque le lorsque le cerveau envoie une commande nerveuse. Six capteurs placés sur la jambe du patient détectent alors les infimes variations électriques qui résultent de cette contraction.
Ces informations sont alors transmises à un microprocesseur qui analyse le signal électrique musculaire et le convertit en commandes mécaniques. Et pour que cette dernière bouge de manière appropriée, les chercheurs ont commencé par repérer à quel ensemble de signaux correspondait chaque mouvement de jambe que souhaitait effectuer l'accidenté (tendre le pied, replier la jambe...). Puis, ils ont ensuite réglé la machine afin qu'elle réponde correctement.


Un programme pour les militaires blessés

Certes, les mouvements ne sont pas encore aussi fluides et précis que la jambe originale. Certes, cette prothèse est assez bruyante et certes, elle ne permet pas encore de courir. Mais néanmoins, elle pourrait un jour représenter un appréciable regain d'autonomie pour les amputés.
Pour démontrer l'efficacité de cette jambe mécanique, Zac Vawter a grimpé, en 2012, les 103 étages d'un gratte-ciel en passant par les escaliers.
Le prix de cette prothèse, encore en phase de test, n'a pour le moment pas été communiqué. Elle a toutefois fait l'objet d'une publication en septembre 2013 dans le New England Journal of Medicine.
Le laboratoire qui la développe a reçu un financement de 8 millions de dollars de la part du centre de recherche et de technologies avancées et en télémédecine de l'armée américaine (TATRC). Selon l'Institut de Réhabilitation de Chicago, il y aurait aux Etats-Unis plus de 1200 soldats amputés d'une jambe.

Source: sciencesetavenir.fr

Recueil de poésie de Kocila Tighilt

L’horizon barbelé» est le titre du recueil de poésie que vient d’éditer notre confrère Kocila Tighilt, journaliste à Liberté.

 

L’ouvrage est édité à compte d’auteur et renferme 60 pages composées d’une panoplie de vers libres à travers lesquels le jeune poète est en quête d’une forme d’esthétique et du sens des mots que l’on retrouve tantôt douloureux, tantôt doucereux. Des mots pour lever le voile sur la déchirure et la douleur jaillissant d’une mémoire. Un cri de détresse pour dénoncer une jeunesse en mal de vivre, aspirant au changement dans une Algérie foudroyée par tant de violence…
Le livre est une étendue de plusieurs thèmes qui cernent le paysage poétique de l’auteur ; l’Algérie, la Kabylie, l’identité, la femme, la jeunesse, etc. «Comme d’une chrysalide Houria sort de la nuit», extrait du poème en page 8 qui évoque la femme dans sa quête de la liberté. «Printemps noir, printemps des assassins», un passage en page 41 où l’auteur use d’un verbe pathétique pour décrire les évènements tragiques de 2001 en Kabylie. Ou encore «puissante contre les balles» pour décrire «Une Algérie fragile telle une femme et puissante tel un pays, mais qui oublie ses enfants qui ne se blottissent plus contre son sein de… pierre», dira l’auteur. L’auteur-artiste a estampillé d’une illustration à l’encre de chine chaque poème qu’il a lui-même esquissé.
Farid Guellil
Source: elwatan.com