Le président algérien est hospitalisé depuis lundi au Val-de-Grâce à Paris pour des contrôles médicaux "routiniers". Âgé de 76 ans, Abdelaziz Bouteflika avait déjà séjourné aux Invalides l'été dernier suite à un AVC.


Abdelaziz Bouteflika est de nouveau à l'hôpital. Âgé de 76 ans, le président algérien a une nouvelle fois été hospitalisé lundi 13 janvier au Val-de-Grâce, à Paris. Selon un communiqué de la présidence, il s'agit d'une visite médicale routinière de contrôle.
"Pour parachever son bilan de santé, initié à Alger, et dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle, arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, séjourne à l'hôpital Val-de-Grâce, depuis lundi 13 janvier 2014 et ce, jusqu'au vendredi 17 janvier 2014", précise le communiqué, cité par l'agence nationale APS.
Le texte de la présidence précise qu'"aucune procédure d'urgence n'a dicté ce déplacement prévu et arrêté depuis son séjour à l'institution nationale (française) des Invalides à Paris" au début de l'été.
Le chef d'État algérien avait été hospitalisé à Paris le 27 avril 2013 au Val-de-Grâce. Il avait ensuite été transféré à l'institution nationale des Invalides à Paris, spécialisé dans la prise en charge du grand handicap, où il était resté jusqu'au 16 juillet. Il a souffert d'un AVC et de ses conséquences, selon des sources officielles.
Depuis son retour en Algérie, M. Bouteflika avait progressivement repris ses fonctions présidentielles. Il avait convoqué deux conseils des ministres et reçu quelques dirigeants étrangers dont le maire de Paris Bertrand Delanoe et le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Mais il n'a plus jamais repris la parole en public.
Cette hospitalisation survient trois mois seulement avant l'élection présidentielle prévue en avril en Algérie. Chef de l'État depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika n'a pas dit s'il serait candidat à un quatrième mandat, ce que souhaite la direction du Front de libération nationale (FLN) au pouvoir.
 France 24,AFP et Reuters

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