L’horizon barbelé» est le titre du recueil de poésie que vient d’éditer notre confrère Kocila Tighilt, journaliste à Liberté.

 

L’ouvrage est édité à compte d’auteur et renferme 60 pages composées d’une panoplie de vers libres à travers lesquels le jeune poète est en quête d’une forme d’esthétique et du sens des mots que l’on retrouve tantôt douloureux, tantôt doucereux. Des mots pour lever le voile sur la déchirure et la douleur jaillissant d’une mémoire. Un cri de détresse pour dénoncer une jeunesse en mal de vivre, aspirant au changement dans une Algérie foudroyée par tant de violence…
Le livre est une étendue de plusieurs thèmes qui cernent le paysage poétique de l’auteur ; l’Algérie, la Kabylie, l’identité, la femme, la jeunesse, etc. «Comme d’une chrysalide Houria sort de la nuit», extrait du poème en page 8 qui évoque la femme dans sa quête de la liberté. «Printemps noir, printemps des assassins», un passage en page 41 où l’auteur use d’un verbe pathétique pour décrire les évènements tragiques de 2001 en Kabylie. Ou encore «puissante contre les balles» pour décrire «Une Algérie fragile telle une femme et puissante tel un pays, mais qui oublie ses enfants qui ne se blottissent plus contre son sein de… pierre», dira l’auteur. L’auteur-artiste a estampillé d’une illustration à l’encre de chine chaque poème qu’il a lui-même esquissé.
Farid Guellil
Source: elwatan.com
 

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