Les événements s’accélèrent à toute allure au sein du FLN, au point où presque tout le monde s’interroge sur le sort du parti lors des prochaines élections présidentielles, surtout que Belayat s’apprête à introduire officiellement une demande pour la tenue une session extraordinaire du CC en vue d’élire un nouveau secrétaire général.


Les opposants de Saâdani l’accusent de vouloir profiter du poids du FLN pour des fins personnelles, dont la réunion à laquelle il a appelée ce dernier pour le 11 janvier à la Coupole à Alger, avait pour finalité de pousser Bouteflika pour la révision de la Constitution, lui qui caressait le rêve du poste de vice-président. Bouteflika a-t-il besoin d’une pression pour réviser la Loi fondamentale ou se représenter pour un 4e mandat, s’interrogent-ils? En effet, les opposants amorcent leur dernière ligne droite en réussissant à accorder leurs violons et se fixer comme objectif commun d’évincer Saâdani, plébiscité le 29 août dernier nouveau SG du vieux parti.Dans une déclaration à Echorouk, Abderrahmane Belayat a révélé qu’il s’était mis à préparer les documents nécessaires afin de formuler une demande d’autorisation qu’il disposera lui-même au ministère de l’Intérieur pour la tenue d’une session extraordinaire dans les quelques jours qui viennent.

Par ailleurs, Belayat a indiqué que ses partisans au sein du CC, les membres du mouvement de redressement, membres du bureau politique et les membres du CC s’étaient mis d’accord sur la nécessité de destituer Saâdani, ajoutant que près des 2/3 des signatures des membres du Comité central ont été désormais collectées.De son côté, le membre du BP, Abdelhamid Si Afif a indiqué qu’une réunion s’était tenue à huis clos lundi et a été sanctionnée par la mise en place d’une coordination placée sous la direction de  Belayat et à laquelle s’étaient joints les militants du parti et les membres du CC.En jugeant de « gravissime »  la situation que traverse le parti sous Saâdani, nombreux sont ceux qui ont adhéré à cette initiative, dira Si Afif ajoutant que« les militants s’inquiètent du sort de leur parti » d’où « il nous est imposé d’agir vite pour sauver ce que l’on peut sauver ».S’agissant du prochain scrutin, Si Afif a précisé qu’en « cas de candidature de Bouteflika, nous sommes les premiers à le soutenir », en faisant allusion à Saâdani qui les accuse de travailler au profit du candidat à la présidentielle Ali Benflis.En revanche, il a dit qu’ils jetteront leur dévolu sur une personnalité nationale de consensus, si Bouteflika décide de ne pas prendre part à ce rendez-vous.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

 
Haut de la page