Le fils du général de Gaulle a rapporté dans son dernier livre «Mon père De Gaulle», une confidence lourde de sens faite par son père : «Nous avons laissé 140.000 harkis infiltrés dans les rangs de l'ALN». Etait-ce au nez et à la barbe du «…génie» Boussouf et de ses «Marocains du MALG»





 1-Les malgaches Notamment la première promotion nommée promo Larbi Ben m'hidi sont issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste. Voici quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghouti),Ahmed Zerhouni(Ferhat),Hadj Azzout (Nacer),Mohamed Laâla (Kaddour),Abdelhamid Temmar ( Abdenour), Hassan Bendjelti (Abderezak),Boualam Bessaïeh (Lamine) etc…
 
 2-Deux riches familles marocaines ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du MALG. Il s'agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L'un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d'Air Algérie.

 3-Dès la proclamation de l'indépendance le 5 juillet 1962, le clan d'Oujda fomente son premier coup d'Etat en destituant violemment le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne).

 4-Selon une source bien informée, le vrai non de Ahmed Benbella serait Ahmed ben Mahjoub ben Embarek qui serait un marrakchi de père et de mère. Sa biographie officielle le fait naître à Maghnia, mais le culte du mensonge du pouvoir algérien est tel qu’il est permis d’en douter. 
 
5-Zerhouni a créé le Service Action commandé par le sinistre Abdallah Benhamza. Ce tortionnaire, qui avait fait des aveux à la presse par la suite, était chargé de réprimer durement les opposants communistes et berbéristes. Kasdi Merbah, les frères Zerhouni, Ali Tounsi et tous les marocains formés par Boussouf et structurés dans la SM ont semé la terreur au sein de la population.

 6-Autre exemple: Le général Salim Benabdallah dit Slim, «né en 1938 à l'Ouest». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de Directeur des Relations Extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l’ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades Algériennes. En 1999, Bouteflika lui confie la direction du protocole en voulant de faire de lui le maître de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP).Le DRS l’en a empêché en maintenant à la présidence un autre « Marocain du MALG », le général Hassan Bendjelti dit Abderezak dont le mensonge officiel fait croire qu’il est le seul officier supérieur originaire du Sud ,en raison de son bronzage prononcé. 

7-Le système de cooptation des nominations en Algérie a introduit de nombreux marocains dans les rouages stratégiques de l'Etat. Un des plus célèbres est l'actuel directeur de cabinet de la présidence Moulay Mohamed Guendil El Meknessi qui n’aurait acquis la nationalité Algérienne qu’en 1972. Avant d’être nommé à de si hautes responsabilités par Bouteflika, il a longtemps été la cheville ouvrière du ministère de l’intérieur ou il a grimpé tous les échelons ( Chef de DaÏra, Wali, Chef de cabinet, secrétaire général). 

 8-Le Colonel Bencherif a estimé le nombre d’Algériens rentrés du Maroc en 1962 à pas moins de 10 000 hommes entraînés uniquement pour prendre le pouvoir et mettre au pas tout opposition intérieure avec la bénédiction du pouvoir Gaulliste. 

9-On ne peux pas parler des planqués des frontières, sans évoquer le nom de l'actuel président du sénat Abdelkader Bensalah .Celui-là même qui risque de devenir président de la république en cas de décés ou d'empêchement de Bouteflika.Abdelkader Bensalah serait d’origine marocaine. Il aurait acquis la nationalité algérienne par naturalisation en septembre 1965, à l’âge de 24 ans peu de temps avant d’être nommé diplomate à l’ambassade d’Algérie en Egypte. 
 
10-Voici un échantillon de craintes exposées, en 1959, par le colonel Lotfi à Monsieur Ferhat Abbas alors président du GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) : « Notre Algérie va échouer entre les mains des colonels, autant dire des analphabètes. J’ai observé chez un grand nombre d’entre eux une tendance aux méthodes fascistes. Ils rêvent tous d’être des Sultans au pouvoir absolu. Derrière leurs querelles, j’aperçois un grave danger pour l’Algérie indépendante. Ils n’ont aucune notion de la démocratie, de la liberté et de l’égalité entre citoyens. Ils conserveront du commandement qu’ils exercent le goût du pouvoir et de l’autoritarisme. Que deviendra l’Algérie entre les mains de pareils individus ? Il faut que tu (Ferhat Abbas) fasses quelque chose pendant qu’il est encore temps… », a-t-il prédit.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

 
Haut de la page