Un individu armé, qui a ouvert le feu, lundi 18
novembre peu après 11 h 30, devant la tour Granite de la Société générale, à la
Défense, était en fuite
lundi en milieu de journée. Quelques heures après l'agression survenue au siège de Librération au cours de laquelle un
assistant photographe a été très sévèrement blessé, les forces de l'ordre
étaient en état d'alerte, sans qu'on sache si les deux événements sont
liés.
A la Défense, l'homme a tiré au moins deux coups de
feu en direction de l'immeuble, sans viser personne en particulier, alors que des employés se
trouvaient au pied du bâtiment. Il est ensuite reparti à pied, toujours armé.
Les tirs n'ont pas fait de victime, selon un témoin direct joint par Le
Monde.fr et des sources policières citées par France 2. La Société générale a confirmé ces informations, tandis que la police était sur place.
UN
AUTOMOBILISTE BRAQUÉ
Selon le
témoin joint par Le Monde.fr, l'homme serait vêtu d'un manteau kaki, ce qui
correspond à la description du tireur ayant blessé, dans le hall de Libération,
un assistant photographe un peu plus tôt dans la matinée. Un autre témoin
présent au pied du bâtiment, joint par BFM-TV, évoque, lui, une tenue aux "couleurs
vives". Rien d'autre n'indique pour le moment qu'il s'agit du même
individu.
Quelques
minutes après les tirs devant la tour Granite de la Défense, un automobiliste
déclarait à la police avoir été braqué à bord de sa voiture à la Défense. Mais deux
versions divergent sur le déroulement de cette attaque : selon l'agence
Reuters, l'automobiliste aurait été contraint de conduire son agresseur sur les Champs-Elysées, tandis qu'une
source policière citée par Le Parisien indique que le forcené a pris
le volant de la voiture et relâché son otage sur les Champs-Elysées avant de s'enfuir.
La police est désormais à la recherche, dans tout l'Ouest
parisien, d'un homme d'une quarantaine d'année, vêtu d'un manteau kaki et d'une
casquette.
Source: journal le Monde
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire