La romancière britannique Doris Lessing est morte à l'âge de 94 ans, révèle le quotidien The Guardian.
Elle avait reçu en 2007 le prix Nobel de Littérature. Auteur d'une
cinquantaine d'ouvrages, elle est notamment célèbre pour son livre The
Golden Notebook (1962), publié en France sous le titre Le Carnet d'or en
1976, couronné par le prix Médicis étranger.
Cet ancien membre du parti communiste britannique, qu'elle a quitté en 1956 lors de l'écrasement de la révolte hongroise, a souvent été comparée à la Française Simone de Beauvoir pour ses idées féministes. L'oeuvre de Doris Lessing est aussi marquée par son expérience de l'Afrique.
Née en Iran le 22 octobre 1919, alors que son père était capitaine dans l'armée britannique, Doris May Taylor a vécu la première partie de sa vie en Afrique, dans l'ancienne colonie britannique de Rhodésie du Sud (aujourd'hui Zimbabwe).
Dure réalité dans une ferme anglaise, blanche en Afrique noire, plus petite-bourgeoise qu'exotique, plus aliénante que romantique, racontera-t-elle sans fard dans Dans ma peau, premier tome de son autobiographie de 1919 à 1949 (Albin Michel, 1995). Cette période alimentera sa volonté farouche de liberté, son oeuvre dérangeante et prolifique (plus de cinquante titres).
Pour bien des lecteurs français, Doris Lessing restera toujours attachée à Martha Quest, le personnage central des Enfants de la violence, sa saga en cinq volets écrits dans les années 1950 et 1960, autobiographie détournée et sauvage comme la brousse. L'amour, la politique, la ségrégation, les bons sentiments, les trahisons, l'héroïne comme l'auteur font l'apprentissage de toutes ces violences et acceptent la leçon avec la sagesse d'une survivante.
Écrivain consacrée, elle choisit en 1984 de se remettre en question. Elle envoya sous un pseudonyme un manuscrit à son propre éditeur et reçut de celui-ci une réponse négative. Ce canular l'amusa et ne la découragea pas. Elle n'a jamais cessé d'écrire, s'est essayé à divers genres, notamment la science-fiction et l'opéra.
source: http://www.lefigaro.fr
Cet ancien membre du parti communiste britannique, qu'elle a quitté en 1956 lors de l'écrasement de la révolte hongroise, a souvent été comparée à la Française Simone de Beauvoir pour ses idées féministes. L'oeuvre de Doris Lessing est aussi marquée par son expérience de l'Afrique.
Née en Iran le 22 octobre 1919, alors que son père était capitaine dans l'armée britannique, Doris May Taylor a vécu la première partie de sa vie en Afrique, dans l'ancienne colonie britannique de Rhodésie du Sud (aujourd'hui Zimbabwe).
Dure réalité dans une ferme anglaise, blanche en Afrique noire, plus petite-bourgeoise qu'exotique, plus aliénante que romantique, racontera-t-elle sans fard dans Dans ma peau, premier tome de son autobiographie de 1919 à 1949 (Albin Michel, 1995). Cette période alimentera sa volonté farouche de liberté, son oeuvre dérangeante et prolifique (plus de cinquante titres).
Pour bien des lecteurs français, Doris Lessing restera toujours attachée à Martha Quest, le personnage central des Enfants de la violence, sa saga en cinq volets écrits dans les années 1950 et 1960, autobiographie détournée et sauvage comme la brousse. L'amour, la politique, la ségrégation, les bons sentiments, les trahisons, l'héroïne comme l'auteur font l'apprentissage de toutes ces violences et acceptent la leçon avec la sagesse d'une survivante.
Écrivain consacrée, elle choisit en 1984 de se remettre en question. Elle envoya sous un pseudonyme un manuscrit à son propre éditeur et reçut de celui-ci une réponse négative. Ce canular l'amusa et ne la découragea pas. Elle n'a jamais cessé d'écrire, s'est essayé à divers genres, notamment la science-fiction et l'opéra.
source: http://www.lefigaro.fr
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