Coup de massue sur les têtes des redresseurs du FLN qui ont cuktivé l’illusion sur un éventuel arrêt du Conseil d’Etat qui leur serait favorable dans le conflit juridique qui les opposait à Amar Saadani. Jusqu’à la veille du dernier comité central du parti qui formalisa le soutien du FLN au candidat Bouteflika, ils ont continué à croire à leur bon droit.
Illusion perdue ! Le Conseil d’Etat a rendu ce jeudi sa
décision dans le recours introduit par les partisans du couple
Balayat-Abada. Celle-ci a conforté la décision de la chambre
administrative du tribunal d’Alger qui avait autorisé la session du
comité central du parti le 29 aout dernier. Cette autorisation n’avait
pas agrée ceux que l’on nomme les redresseurs du parti qui s’en étaient
allés la contester auprès du Conseil d’Etat.
C’est
finalement peine perdue. Le Conseil d’Etat, par sa décision, légalise
la session du Comité Central qui a vu l’intronisation d’Amar Saadani et,
partant, légitime ce dernier dans son poste de secrétaire général du
parti. Le temps mis par le Conseil d’Etat a rendre sa décision
présageait d’un tel verdict. Car un prononcé de justice faisant
s’écrouler tout ce qui a été bâti avec et autour de Saadani s’imaginait
difficilement.
La
décision du Conseil d’Etat ne manquera pas d’aggraver le désarroi des
redresseurs. La pétition signée, la veille du verdict, par une
soixantaine de membres du CC contestataires de Saadani, est désormais de
peu de portée. Les redresseurs qui se réclament forts de 135 partisans
du comité central n’ont jamais pu faire une démonstration de leurs
allégations par le nombre.
A
la lumière des développements qu’a connus le conflit du FLN, il leur
sera difficile de renverser la vapeur. Le comité central parallèle que
Abada avait annoncé risque de ne plus se tenir. Les redresseurs, eux
lientèlisés, surenchérissent dans le soutien à Bouteflika.
Hamid Guerni
http://www.algerie-express.com
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