- Par El Watan
- Publié 10/09/2007
L’antique Iomnium en images
Tigzirt
entre ciel et terre. Tel est le titre du film documentaire réalisé
récemment par Mourad Hammami. Il s’agit de sa première expérience en
matière de réalisation. Le film en question est un voyage à travers
lequel il est mis en lumière les potentialités touristiques, les trésors
archéologiques, la richesse culturelle, les traditions populaires de
Tigzirt, l’antique Iomnium.
Tigzirt entre ciel et terre. Un documentaire de Mourad Hammami
- Par El Watan
- Publié 10/09/2007
- Culture et Société
- Noté:
L’antique Iomnium en images
Tigzirt
entre ciel et terre. Tel est le titre du film documentaire réalisé
récemment par Mourad Hammami. Il s’agit de sa première expérience en
matière de réalisation. Le film en question est un voyage à travers
lequel il est mis en lumière les potentialités touristiques, les trésors
archéologiques, la richesse culturelle, les traditions populaires de
Tigzirt, l’antique Iomnium.
Une région de la Kabylie dont l’ancrage historique
remonte à plus de deux mille ans. Le film dure 57 mn. Sa réalisation a
nécessité onze mois de travail. « Il s’agit d’un film promotionnel sur
la région de Tigzirt sur les plans archéologique, touristique, animation
culturelle, traditions et mouvement associatif », explique Mourad
Hammami, rencontré à ce sujet. L’objectif d’une telle initiative se
traduit, selon le même interlocuteur, par le souci de faire sortir cette
région « de l’anonymat dans lequel elle est confinée jusque-là. Une des
manières de la libérer de cette situation de recluse consiste à la
présenter en images. J’ai déjà expédié une centaine de copies à
l’étranger. Des associations en France m’ont contacté pour faire
connaître mon travail. En Algérie, il y des organismes qui ont pris
contact avec moi. Ce film, indique-t-il, a nécessité au préalable de la
recherche documentaire. Pour ce faire, je me suis déplacé auprès des
organismes concernés à l’exemple de l’Office d’archéologie de Tigzirt.
Côté financier, ce sont des particuliers qui m’ont aidé ». Mourad
Hammami compte aussi deux films documentaires en voie de réalisation. Il
s’agit en premier de Thabelkhirt. Testament d’une moudjahida
centenaire. Il traduit « Le témoignage d’une femme qui a lutté pour
l’indépendance de l’Algérie.
On l’appelle Thabekhirt. Elle a vécu cent ans. Aujourd’hui, elle est décédée. J’ai même filmé son enterrement. Ce documentaire constitue aussi un hommage pour nos femmes combattantes qui ont pris part à la libération de notre pays du joug colonial. » Quant au second film documentaire, il est intitulé Tharwa Alhif ou Les forçats de l’Oued Sebaou. Dans ce film, est décrite la vie quotidienne de jeunes chômeurs qui, pour gagner un peu d’argent pour vivoter, vendent du sable à leurs risques et périls. En effet, « vendre du sable est interdit. Eux, bravent l’interdit pour survivre en déjouant la vigilance des forces de l’ordre. Ainsi, au quotidien, ils sont traqués et harcelés. Il y a aussi le phénomène du terrorisme en face duquel, ils sont loin d’être immunisés. C’est toute cette vie de misère que mènent ces jeunes, que j’ai tenté de traduire en images.
Amnay Idir On l’appelle Thabekhirt. Elle a vécu cent ans. Aujourd’hui, elle est décédée. J’ai même filmé son enterrement. Ce documentaire constitue aussi un hommage pour nos femmes combattantes qui ont pris part à la libération de notre pays du joug colonial. » Quant au second film documentaire, il est intitulé Tharwa Alhif ou Les forçats de l’Oued Sebaou. Dans ce film, est décrite la vie quotidienne de jeunes chômeurs qui, pour gagner un peu d’argent pour vivoter, vendent du sable à leurs risques et périls. En effet, « vendre du sable est interdit. Eux, bravent l’interdit pour survivre en déjouant la vigilance des forces de l’ordre. Ainsi, au quotidien, ils sont traqués et harcelés. Il y a aussi le phénomène du terrorisme en face duquel, ils sont loin d’être immunisés. C’est toute cette vie de misère que mènent ces jeunes, que j’ai tenté de traduire en images.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire