C’est ce qui ressort du projet de loi
modifiant et complétant la loi de 1998 fixant les règles générales
relatives à l’aviation civile qui a été approuvé lundi lors d’un conseil
des ministres.
Ce
nouveau texte, qui modifie celui de 1998, fixe les règles générales
relatives à l’aviation civile en matière de sécurité des activités
aéronautiques, des mécanismes d’inspection et de contrôle ainsi que le
respect des droits des passagers des transports aériens notamment les
personnes handicapées ou a mobilité réduite.
Il
entre dans le cadre des objectifs de la politique nationale de
développement et d’aménagement du territoire et a pour objectif de
réunir les conditions d’un développement équilibré du transport aérien
répondant aux besoins des usagers en matière de transport des personnes
et des marchandises dans les meilleures conditions de sécurité
économique et d’efficacité.
Il
s’agit, à travers ce texte, d’assurer l’exploitation et le
développement des services de la navigation aérienne et des services
aéroportuaires ainsi que de définir les règles d’utilisation de l’espace
aérien national dans le cadre des conventions internationales ratifiées
régissant l’aviation internationale.
Pour
ce qui est de l’exploitation de l’activité de transport aérien par des
sociétés étrangères, "les entreprises étrangères ne peuvent exercer en
Algérie d’activité à titre onéreux qu’en vertu d’accords ou de
conventions conclus entre l’Algérie et l’Etat d’immatriculation ou en
vertu d’une autorisation accordée par l’autorité chargée de l’aviation
civile".
L’exploitation
d’un service de transport aérien public peut également faire l’objet
d’une concession au profit des personnes physiques de nationalité
algérienne et des personnes morales de droit algérien, précise la loi.
S’agissant
des normes de contrôle, le texte précise que "sont habilités à
rechercher les infractions aux cas relatifs à la conservation et à la
protection du domaine aéroportuaire, les officiers et agents de police
judiciaire, les inspecteurs-experts de l’aviation civile et les agents
de police aéroportuaire. Ainsi la constatation d’une infraction doit
donner lieu à l’établissement d’un procès verbal transmis aux services
compétents.
APS
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