Le crime qui a eu lieu au bar le Trappeur à Mizrana connait de plus en plus des rebondissements et des développements.
l'enquête menée par la brigade de gendarmerie de Tigzirt se poursuit activement. Plusieurs personnes qui étaient présents dans ces lieux au moment des faits ont été auditionnés par la justice.
Pour rappel Toufik Sidhoum agé de 25 ans a été tué durant la nuit de jeudi dernier au Trappeur, un bar cladestin situé sur la RN72, dans la commune de Mizrana, à 12 km au sud de Tigzirt et à 30 km au nord de la ville de Tizi-Ouzou.
Ce bar clandestin a été saccagé durant la nuit du drame. Durant la nuit de samedi, soit 48 parès des groupes de jeunes du village de la victime ont été de nouveau revenus sur les lieu du crime et ils ont complètement démoli la structure de ce bar.
Au moment de l'enterrement et ce presque depuis la nouvelle de la mort du jeune Toufik, sa famille particulierement son père Youcef Sidhoum et ses cousins ainsi que les sages du village Azroubar font appel sans cesse au calme, se tenir mobliser pour contribuer à faire la lumière sur cet assassinat et laisser les services de sécurité et la justice faire leur travail.
Selon d'autres sources, les habitants du village Azroubar s'apprètent à organiser une marche pacifique dans la ville de Tigzirt, pour dénoncer la multiplication de lieux de débauche, une marche à la mémoire de Toufik, mais aussi interpeller les consciences des citoyens de la région pour se prendre en charge et se mobliser pour se protéger de ces maux qui cernent la région.
Rencontré à plusieurs reprises, nous avons été particulièrement marqué par l'impressionnante attitude de Youcef Sidhoum, le père de la victime, qui malgrè la douleur s'est montré courageux et digne et ce malgrè ce drame qui le secoue violement. Au lieu des se focaliser beaucoup plus sur cet horrible assassinat, il a préféré emprunter d'autres chemins plus intelligents et plus vastes en s'attaquant aux origines du mal dont son fils est victime. Il appel à s'unir pour faire face à ces lieux qui sont des nids du mal, mais également pour que son fils soit le dernière victime.
Voici les principal des déclaration que nous vaons pu recuillir lors de nos entrevues avec Youcef Sidhoum, le père de Tarik.
"Mon fils est mort tragiquement. Que d'autres ne subissent pas le même sort. mon ennemi et notre ennemi à tous, sont ces lieux de débauches qui empoisonnent la région. ils sont la sources des maux dont nous souffrons. J'appelle sans cesse les jeunes de notre village au calme, au respect de la mémoire de mon fils et au respect des valeurs dont sont connus nos village."
"Nous cohabitons dans le respect et la paix. Il est de notre devoir de trouver des solution à ces maux dont nous souffrons tous. les habitants d'Ait Said ou d'Attouche sont nos voisins, nos proches et nos amis. Nos relations positives avec eux doivent perdurer. L'auteur de l'assassinat de mon fils je ne lui pardonnerai jamais. L'unique responsable, c'est lui uniquement. que ce soit sa famille ou ses proches, ils ne seront pas inquiétés. Je les respectent et nos bonnes relations avec eux ne vont pas changer. Je vous jure que si demain, à travers toute la région je vois l'ouverture d'un bar clandestion, il aura affaire à moi, ça sera une affaire personnelle entre moi et son auteur....Mon père est Chahid. Je ne l'ai pas connu. il est mort à 18 ans les armes à la main en plein Mizrana. lui et tous les martyrs de l'Algérie nous ont légué des valeurs que nous devons respecter et sauvegarder."
"Nous restons digne malgrès cette douleur atroce qui nous range de l'intérieur, mais je suis très reconforté par cet élan de solidarité, où des milliers de personnes ont assisté à l'enterrement.J'ai eu immédiatement conscience que Toufil n'est pas seulement un fils à moi, mais appartient à tout ce monde. C'est le fils de toute une région que nous venons de perdre. Mais que cesse la violence, la clochardisation, les kidnaping, les vol les assassinat dans notre région. Que la mort de mon fils servira de rempart de bouclier pour empêcher d'autres dégats, d'autres blessures d'autres larmes. Barakat!."
l'enquête avance de plus en plus et connait des rebondissements. je conseille au gens de ne pas faire de conclusions hatives, laisser la justice faire son travail. Mon fils était un jeune sans histoire, une personne timide qui se tient souvent à l'écart des évenements. Mais avec ces lieux de débauche aucune personne n'est à l'abri. "
"Donc je préconise d'attaquer les problèmes à leur racines d'une façon pacifique et organisée. Lors du saccage de ce bar maudit, j'ai appelé les jeunes à ne pas toucher aux autres bars de ce lieu. Etant donné que les propriétaires de ces dernier venus me voir m'ont donné leurs paroles de ne plus exercer l'activité de vente d'alcoole dans ce lieux et exploiter ces structures pour d'autres activités dignes et respectables. Sur ces lieux nous allons érigé une stèle à la mémoire de mon fils Toufik, pour ne pas oublier, pour servir d'exemple, pour interpeller les consciences des gens sur la dangerésité de ces fléaux qui envahissent de plus en plus nos villlages et détruisent nos valeurs et tuent nos enfants à leur fleur d'êge."
"Je remercie tous ceux qui ont exprimé leur compassion envers moi et toute la famille Sidhoum. Je suis ému par par cet élan de solidarité. Ces milliers de personnes anonymes venus exprimer leur compassion. Mon fils ne va plus revenir, mais je militerai toujours moi et tout mon entourage avec le soutient de tous pour imposer des changements dans notre région, pour nétoyer devant nos portes, se prendre en charge et pour qu'il n'y aurait pas d'autres personnes qui vont connaitre le même tragique sort que mon fils Toufik"
Mourad Hammami
Mourad Hammami
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