Deux soldats français ont été tués dans la nuit de hier à aujourd'hui à Bangui dans le cadre de l'opération Sangaris, lancée la semaine dernière par la France pour rétablir la sécurité en Centrafrique, annonce la présidence française.

Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement le week-end dernier de 1600 soldats français en Centrafrique en appui aux forces africaines.

"Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres", déclare l'Élysée dans un communiqué. "Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres."

Le chef de l'État "adresse avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches et "renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".

Les opérations de désarmement des milices armées ont commencé hier à Bangui et "se sont bien passées", selon l'armée française, qui a indiqué dans la soirée qu'il n'y avait plus de groupes armés dans la ville.

Le président Hollande doit se rendre sur place dans la soirée, en rentrant des cérémonies d'hommage à Nelson Mandela.

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