François Hollande a annoncé, mardi 31 décembre, la création d'un « pacte de responsabilité » pour les entreprises, lors des traditionnels vœux télévisés du président de la République.


Le chef de l'Etat souhaite qu'une loi qui devra prévoir « moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en même temps, une contrepartie, plus d'embauches et plus de dialogue social » soit votée au début de l'année 2014, sans donner davantage de détails.
« En 2014, nous aurons besoin de la mobilisation de tous », a-t-il expliqué, rappelant la « priorité » donnée à l'emploi.

LES IMPÔTS « DEVENUS TROP LOURDS »
Au fil d'une intervention au cours de laquelle il a fait le bilan d'une année qu'il a qualifiée d'« intense et difficile », François Hollande a évoqué une crise « plus longue et plus profonde » dont le pays « a payé le prix ».
« Je vous demande des effort et je sais ce qu'ils représentent », a déclaré le président de la République, évoquant des impôts qui sont « devenus trop lourds et le chômage (…) resté à un niveau trop élevé ».

HOMMAGE AUX SOLDATS TUÉS
En présentant ses vœux aux Français, le président de la République a également salué la mémoire des neuf soldats tués en intervention au cours de l'année 2013, rappelant que l'année avait été marquée par le fait que la France avait « pris ses responsabilités » sur la scène internationale, citant « le Mali, la Syrie et récemment la Centrafrique ».
En pleine polémique autour de l'humoriste controversé Dieudonné, le président de la République a appelé à être « intransigeant face au racisme, face à l'antisémitisme, face aux discriminations ».
Pour François Hollande, « la France sera forte si elle reste solidaire », elle « sera forte si elle est intraitable dans le respect de ses règles : la sécurité, qui est la garantie de la liberté, l'indépendance de la justice – c'est l'impartialité - la laïcité – c'est la condition pour vivre ensemble ».
« La République, elle, n'est pas négociable. Les lois ne sont pas négociables. Le modèle français n'est pas davantage négociable. Parce que c'est lui qui nous permet d'avancer, génération après génération », a affirmé le chef de l'Etat.

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