C’est sur une grave affaire de calomnie et de diffamation que le tribunal d’Hussein Dey, à Alger, aura à se prononcer le mardi 24 décembre. La plainte pour diffamation et calomnie a été introduite par la famille Sadi contre Mon journal, Echourouk, télévision et journal, et contre, notamment, Smail Mira.


Ce dernier avait fait le tour de certains medias en exhibant un tract accusant le défunt Sadi Amar Ouméziane, père de Said Sadi, mais aussi un autre citoyen du village des Aghribs, en l’occurrence Ameur Ali, ancien Moussabel d’être des harkis. Au-delà des deux familles Sadi et Ameur, c’est tout le village des Aghribs qui s’est senti offensé. Aussi a-t-il décidé de déposer plainte.

Lors de ses passages sur Echourouk TV, Smail Mira avait accusé, le défunt Sadi Amar Oumeziane, arreté par l’armée coloniale dès mars 1955 et en juillet 1959, d’être un « harki condamné par l’ALN en 1959. » La famille Sadi a déposé plainte en citation directe le 20 mai dernier.

Dans un communiqué rendu public hier, les deux familles Sadi et Ameur ont expliqué qu’ « Aujourd’hui, notre démarche est suivie d’effet. Il n’est ni dans notre conception de l’honneur, ni dans nos traditions, ni dans notre morale de laisser impunis de tels forfaits. Suite à la procédure en citation directe que nous avions mise en route dès avant l’été, des acteurs impliqués dans cette manipulation auront à répondre de leurs actes au cours d’un procès qui se tiendra le 24 décembre devant la juridiction de Hussein-Dey.

La tenue de ce procès est un premier pas vers la réparation. » Les deux familles rappellent qu’au mois d’avril dernier « une calomnie invraisemblable a été lancée et propagée haut et fort dans la presse écrite, à la télévision et sur internet » et que « de par l’écho dont elle a bénéficié, l’opération a souillé la mémoire d’un homme décédé il y a près de vingt ans, sali un nom et entaché d’infamie une famille et, au-delà, toute une communauté villageoise qui s’honore de ne compter aucun harki en son sein. »

Pour les deux familles, « il revient à la justice qui en est saisie de sanctionner les auteurs de cette forfaiture à le mesure de leur méfait. »

Hamid Guerni
Source: http://www.algerie-express.com

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