La région de Mekla située à une vingtaine de km de la ville
de Tizi Ouzou s’apprête à rendre un vibrant hommage à l’un de leurs héros et ce
à l’occasion de la fête commémorative de la journée du 11 décembre.
Chahid Ahmed Iddir dit Ahmed Iwachrifene |
L’organisation nationale des Moudjahidines, l’organisation
des enfants de Chouhada, l’APC de Mekla, le mouvement associatif ainsi que la famille Iddir apportent les
dernières retouches pour cette célébration prévue pour la matinée de ce mercredi.
Pour rappel à l’instar des autres localités de la Kabylie et
de l’Algérie avait consenti un lourd tribu durant la guerre.
Le Chahid est né le
20 juillet 1919. Depuis le début de la guerre il faisait partie de
l’organisation secret et civile du FLN.
Usant de son statut et de son savoir faire, il fournissait à
l’ALN des renseignements et du matériel pour la fabrication des explosifs.
En effet le Chahid était un électricien, et connaissant l’électronique.
Il avait un magasin dans la région, mais aussi assurait des réparations et les travaux
d’électricité et de réparation de radios pour les particuliers, mais également
pour la SAS de Mekla.
Selon les témoignages recueillis le Chahid fournissait à
l’ALN du matériel de communication tels que les poste –radio, mais surtout il
modifiait les fréquences des postes radios grâces à laquelle l’ALN interceptait
les communications de l’armée française.
Après plusieurs attentats à la bombe organisés dans la
région et après enquêtes de l’armée française, ces derniers ont portés leurs
soupçons contre Ahmed Iddir.
Il a été arrêté le 21 novembre 1958 et mort terriblement
sous les tortures dans les locaux de la gendarmerie de Mekla.
Pour cette célébration, les organisateurs ont prévu un riche
programme. L’on cite entre autre dépôt de gerbe de fleur au carré des martyrs, baptisation
d’une rue à Djemaa Saharidj au nom du Chahid, prise de paroles et remise de cadeaux
aux Moudjahidines et aux familles de Chahid, ainsi que l’organisation d’une
exposition et d’une projection de films par l’association le Flambeau et ce à
la maison de jeunes Saraoui de Mekla.
Fatah Hammami
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