Cependant, un carambolage impliquant 5 véhicules, dont les chauffeurs avaient, sous l’effet de la panique, opéré des manœuvres dangereuses, a été signalé. Un important dispositif de sécurité a été déployé par les services de la Gendarmerie nationale.
Aux environs de 18h30, il était encore impossible d’accéder au lieu de l’accident.
Source: www.algerie360.com
Peut-on oui ou non fêter le Nouvel An quand on est musulman ? La question fait débat dans les rues algéroises.
Il y a quelques années seulement, des jeunes de la capitale fêtaient le Nouvel An avec fracas. Les automobilistes avaient l’habitude de “fermer”, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, au moment du passage du 31 décembre au 1er janvier, le tunnel des facultés. Par
le passé, plusieurs magasins d’Alger ornaient leurs vitrine à cette
occasion. Aujourd’hui, l’euphorie est retombé et rien n’indique que
l’année tire à sa fin.
La bûche, c’est “haram”
De nos jours, les fêtards du Nouvel An sont de plus en plus discrets.
La propagande de certains journaux et chaînes de télévisions privés,
réputés proches des thèses des salafistes, qui interdisent la
célébration du Nouvel An, a apparemment fait son effet. Dans plusieurs
communes de la capitale, les bûches au chocolat vendues habituellement à
l’occasion de ces fêtes se sont faites rares. A l’Ouest d’Alger, de
Rais Hamidou jusqu’à Ain Benian, aucun pâtissier ne les a proposées à la
vente cette année. Certains d’eux ont même décidé de fermer boutique ce
mardi 31 décembre. “On ne les fait plus”, nous a déclaré l’un d’eux à
Ain Benian. Selon lui, c’est “haram”.
Ce
discours n’est pas seulement développé par les commerçants. Des jeunes
se mettent carrément à rejeter l’allocution : “Bonne année”. Lorsqu’on
présente nos meilleurs vœux à ces boycotteurs du Nouvel An, ils répondent que ce
n’est pas la fête des musulmans et qu’il ne faut donc pas la célébrer.
Dans la rue algéroise, des débats improvisés, assez tendus, se sont fait
entendre ces derniers jours. Certains individus, visiblement une
minorité, essayent d’expliquer à leurs détracteurs que cette célébration
n’a rien de religieuse mais qu’il s’agit seulement de fêter le passage à
une nouvelle année. Mais les rangs des anti-Nouvel An grossissent
chaque année et les thèses portées par les salafistes font leur chemin
dans la société algérienne.
Elyas Nour
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