C’est aujourd’hui qu’aura lieu la clôture de
la deuxième édition du salon du livre de Béjaïa, un évènement organisé
par la maison de la culture Taos Amrouche, du 14 au 26 novembre, et qui a
été prolongé de deux jours, à la demande de quelques maisons d’édition,
vu l’engouement extraordinaire suscité par ce rendez-vous chez les
lecteurs.
Cette
2e édition, de l’avis des organisateurs, est une réussite totale, si
l’on se réfère au nombre de participants et de visiteurs enregistrés. «
Je pense que cette 2e édition est beaucoup meilleure que la première.
C’est une réussite totale. D’abords, le nombre de maisons d’éditions qui
ont participé à ce rendez-vous culturel a atteint une vingtaine,
contrairement à l’an dernier où il y a eu moins d’exposants. Aussi, nous
avons enregistré une affluence nombreuse de visiteurs. Il y avait
notamment des étudiants, des enseignants, des jeunes, des femmes, mais
aussi des parents accompagnés de leurs enfants pour l’achat des livres
et guides scolaires », nous a indiqué, hier, la cellule de communication
à la maison de la culture de Béjaïa. La particularité de cette édition
est la forte présence des auteurs pour la vente-dédicace de leurs
ouvrages. « Ce qui a donné un cachet particulier à cette édition est la
présence des écrivains pour la dédicace de leurs livres. Nous avons
accueilli plus d’une vingtaine d’auteurs, à l’instar de Rachid Oulebsir,
Rachid Hitouche, Djamel Arezki, Brahim Tazaghart, Ahcène Mariche et
Hakim Laâlam, qui a dédicacé son nouveau roman « La rue sombre au 114
bis». Cela a été une occasion pour les lecteurs de connaître les auteurs
des livres qu’ils lisent et de faire connaissance avec eux. D’ailleurs,
plusieurs d’entre eux ont été déjà contactés par des étudiants pour
organiser des conférences au niveau des cités et campus universitaires
de Béjaïa », indique la même source. Pour les maisons d’éditions, ce
salon a été une aubaine pour booster un peu la vente des livres, surtout
que l’évènement coïncide avec la période des examens comme nous l’a
souligné, hier, l’un des exposants. « C’est pour la deuxième fois que je
participe à cet évènement. Il y a eu un monde fou, notamment durant les
week-ends. J’ai écoulé plus de 2 000 livres. Je pense que c’est le
résultat des réductions faites sur les achats. Les neuf premiers jours,
j’ai fait des réductions de 10%, avant d’augmenter les remises à 25 %
durant les trois derniers jours. Je crois aussi que la coïncidence de ce
salon avec la période des examens et des devoirs a beaucoup favorisé
les ventes », nous a indiqué Brahim, représentant de la librairie
Gouraya. La littérature berbère était aussi présente à ce salon par
l’intermédiaire de la maison d’édition Tira qui a exposé des romans et
des livres d’apprentissage en Tamazight. « Notre stand comprend des
romans écrits en berbère et des livres didactiques pour l’apprentissage
de Tamazight. Nous avons reçu des enseignants et étudiants en Tamazight,
mais aussi des personnes qui veulent apprendre à écrire en berbère »,
nous a déclaré la représentante de cette maison d’édition.
Boualem Slimani
Source: DDK
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