Le suspense épais qui entourait depuis des mois l’élection du mois d’avril prochain commence à se déliter, à mesure qu’on s’approche de la date de la convocation du corps électoral, soit 90 jours avant la date du scrutin. 


L’annonce imminente de la candidature d’Ali Benflis, y est pour beaucoup dans ce début de décantation, car pour lui, le choix de se présenter, avec ou sans la participation du président sortant, est définitivement tranché a appris Algérie1 de sources proches de l’ancien Premier ministre.

« Avec les sollicitations de toutes parts et la multiplication des comités de soutien, dans un grand nombre de wilayas du pays, Ali Benflis ne pouvait refuser cet appel de la nation », explique dans un livre, Ali Guenoun, un des premiers à créer un comité de soutien à la candidature de l’ex chef du gouvernement à Béjaia.
Devant le montée en puissance de ces comités de soutien, qui nécessitent une coordination, Ali Benflis a du se résoudre à mettre en place un état- major de campagne sous la direction de l’ancien ministre délégué Abdelkader Sellat en compagnie de Abbas Mékhalif, ancien chef de groupe parlementaire du FLN.
La candidature de Benflis n’est pas sans avoir des répercussions au sein du FLN où Amar Saâdani a bien du mal à tenir la barre. Des membres du Comité central, outrés par les débordements langagiers du chef actuel du FLN seraient sur le point d’exprimer leur soutien public à Ali Benflis qui compte aussi des proches au sein de l’actuel Bureau politique.

Celui qui va croiser probablement le fer avec Bouteflika, au cas où il se présenterait, va compter dans les prochains jours, c’est-à-dire après la déclaration de sa candidature, sur le ralliement de personnalités politiques de premier plan.
On parle ainsi de l’ex président de la république Liamine Zeroual , de l’ex ministre de la Défense, le général Khaled Nezzar, des ex chefs du gouvernement Sid Ahmed Ghozali et Sifi Mokdad. Said Sadi, qui a portant pris du recul dans la scène politique, pourrait revenir pour appuyer “celui qui pourrait mettre fin au règne de Bouteflika, si les élections se déroulaient à la régulière” selon les propos d’un proche de Ali Benflis.

D’anciens ministres, des figures de la famille révolutionnaire (ONM, ONEC, ONEM), des cadres syndicaux, y compris même dans l’actuel secrétariat national de l’UGTA, des universitaires n’attendent que la déclaration de Benflis pour lui apporter leur soutien. En attendant ce jour , une équipe d’experts est actuellement entrain de peaufiner le programme électoral du candidat Benflis, selon des informations obtenues par Algérie1.

 Info Algérie1 :

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