Interrogée hier, la ministre de la Santé française a refusé de commenter l'hospitalisation de Abdelaziz Bouteflika.
Depuis que la présidence algérienne a confirmé l'hospitalisation d'Abdelaziz Bouteflika, la question est sur toutes les lèvres : quel est l'état de santé réel du chef de l'Etat ? Cette question, posée ce matin à la télévision française, n'a pas trouvé de réponse. En effet, la ministre de la Santé Marisol Touraine a refusé, sur BFM TV, de livrer le moindre commentaire : « Je n'ai pas d'éléments à donner, ni à commenter l'état de santé de tel ou tel patient. Quelle que soit l'identité du patient qui séjourne dans les hôpitaux français, ils ont droit aussi au secret médical. »
La ministre de la Santé s'est aussi exprimé sur un dossier très controversé en Algérie : celui de la facture des soins que les Algériens ont laissé dans les hôpitaux français. En ce qui concerne le cas particulier de Abdelaziz Bouteflika, Marisol Touraine a été très claire : « L'Algérie paiera les frais. » Au sujet de la facture globale, dont les sommes sont d'après elles « significatives », elle a expliqué que « les discussions sont en cours. » Et de poursuivre : « Ce n'est pas un manque de transparence. Nous ne sommes par certains de pouvoir retracer l'ensemble des séjours qui ont eu lieu. Nous allons essayer de "toper" sur un montant forfaitaire. »
Le montant de la facture réclamée par la Sécurité sociale française s'élèverait à plusieurs millions d'euros. Le montant exact varie selon la presse française et la presse algérienne. En mars 2012, l'Algérie affirmait avoir réglé toutes les créances déternues par les hôpitaux français ayant pris en charge des malades algériens. Pour sa part, la CNAS a précisé qu'il n'existait aucune créance détenue sur elle par les hôpitaux français, mais seulement des factures de soins en litiges pour un montant estimé au plus à 16 millions d'euros. 13 millions auraient été réglé fin 2012.
Écrit par El Watan 2014
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