Nous reprenons ci après cet article publié par un site Tunisien qui accable Mohamed Bouazizi, l'icône et le symbole de la révolution en Tunisie. Une tempête qui avait touché beaucoup d'autres pays, comme l’Égypte, la Libye, le Yémen et la Syrie.
Tout en se méfiant d'une autre manipulation, nous avons décidé de publier cet article au nom de la libre expression
Bouazizi, un « clochard » devenu icône nationale
De la gifle qu’il n’a jamais reçue au niveau Bac plus
4 qu’il n’a jamais eu, tout était faux dans l’histoire de ce « clochard
», selon l’expression même de Farhat Rajhi, devenu icône nationale et
célébrité mondiale. Avec celle qui a visé auparavant l'Irak, jamais
intox n’a été aussi puissance, aussi trompeuse et aussi destructrice des
Etats-Nations. Cette désinformation, qui est une arme de guerre, a été
l’œuvre des services américains, exécutée par un ramassis de
cybers-collabos tunisiens à l’intérieur du pays et à l’étranger. Trois
ans après l’anéantissement de la Tunisie, retour sur l’icône « nationale
» qui a détruit la Nation.
Dans deux jours, il y aura peut-être encore quelques Tunisiens à
célébrer le troisième anniversaire de l’immolation de Tarek Bouazizi
(c’est sa vraie identité), qui a mis le feu à la Tunisie et dont
l’incendie dévastateur s’est propagé à la Libye, à l’Egypte, au Yémen et
à la Syrie. C’est l’occasion de revenir sur cette manipulation de masse
qui a détruit la Tunisie et dont nos compatriotes n’ont pas fin de
payer le prix, car le pire est encore à venir.
Comme nous
l’avons écrit plusieurs fois dès 2011, Bouazizi ne s’est jamais appelé
Mohamed mais Tarek. Il n’a jamais été un bac plus quatre mais un bac
moins deux. Il n’appartenait pas à une famille extrêmement pauvre de
Sidi Bouzid mais à une famille moyenne, comme 50% des Tunisiens, les
pauvres, les vrais pauvres, représentants 17% de la population
tunisienne. Il ne faisait pas le marchand ambulant pour nourrir sa
famille mais pour se saouler tous les soirs avec des rebuts comme lui.
Après chaque beuverie, il battait sa mère Mannoubia, que rien
n’intéressait plus que l’argent et avec laquelle il avait un compte
psychologique à régler : après le décès de son mari Taïeb avec lequel
elle a eu trois enfants dont Tarek, elle a épousé son beau-frère,
c’est-à-dire l’oncle paternel de Tarek, avec lequel elle a eu quatre
autres enfants.
Le 17 décembre 2010, Fayda Hamdi (47 ans),
une agente municipale Bac plus trois et ex-secrétaire au gouvernorat de
Sidi Bouzid rétrogradée pour laisser son poste à un candidat pistonné,
contrôle Tarek Bouazizi, qui est un marchand de légumes ambulants et
sans patente. « Tu dois faire comme tous les marchands ici, obtenir une
autorisation pour exercer en toute légalité », lui dit-elle. Vulgaire et
violent, celui-ci lui répond, « Vas te faire… » ! Elle fait alors
semblant de lui confisquer sa balance et lui rétorque, « avec quoi tu
vas peser maintenant ? » Toujours violent et menaçant, il lui répond :
« avec tes seins de pu… ».
Fayda Hamdi raconte : « Je lui
ai dit de partir. Il a commencé à crier. Il m'a bousculée. J'ai voulu
confisquer sa balance et sa marchandise. Il a résisté, me blessant à la
main. Il m'a insultée, dit de très gros mots. Il a essayé d'arracher les
épaulettes de mon uniforme. Des renforts sont arrivés… ». C’est alors
que tout le matériel de cet ivrogne a été confisqué par d’autres agents
municipaux arrivés à la rescousse. Après une soûlerie de trois heures,
Tarek Bouazizi se rend au gouvernorat où personne n’a voulu le recevoir.
Moins d’une heure plus tard, il s’immole par le feu devant le siège du
gouvernorat de Sidi Bouzid.
C’est à partir de cet instant
que la machine de désinformation et de propagande s’est mise en branle.
En relation directe avec des officines étrangères (américaines et
européennes), un ramassis de cybers-collabos va créer une fiction
tragique qui ne laissera pas indifférent la jeunesse tunisienne :
l’histoire de « Mohamed » Bouazizi, un jeune chômeur bac plus quatre,
humilié et giflé par une policière de Ben Ali. Le soir même, la chaîne
de télévision islamo-sioniste, Al-Jazeera, relayait en boucle cette
fiction tragique. Parmi ce ramassis de cybers-collabos initiés aux
méthodes de l’organisation serbe OTPOR, une officine de la CIA, et
financièrement soutenu par Freedom House, il y avait ceux qui étaient
parfaitement conscients de travailler pour des puissances étrangères et
ceux qui suivaient comme des moutons. Ces cybers-collabos sont connu de
tous et il n’est pas nécessaire de rappeler ici leurs noms.
Six mois après la mort de Tarek Bouazizi, le mythe va commencer à se
fissurer. Dans un article de Christophe Ayad titré « La révolution de la
gifle », paru dans Libération le 11 juin 2011, Lamine Bouazizi, un
syndicaliste de Sidi Bouzid, va avouer qu’en « fait, on a tout inventé
moins d'une heure après sa mort. On a dit qu'il était diplômé chômeur
pour toucher ce public, alors qu'il n'avait que le niveau bac et
travaillait comme marchand des quatre-saisons. Pour faire bouger ceux
qui ne sont pas éduqués, on a inventé la claque de Fayda Hamdi. Ici,
c'est une région rurale et traditionnelle, ça choque les gens ». Ce
syndicaliste oublie seulement de dire que cette opération de
désinformation n’était pas un produit du terroir mais venait
d’Outre-Atlantique !
Ce syndicaliste vendu à l’ambassade
des Etats-Unis à Tunis et en contact permanent avec la cellule noire
d’Al-Jazeera, n’avait plus le choix que d’avouer une partie de la
vérité. Le 19 avril 2011, après quatre mois de détention à la prison de
Gafsa, le tribunal de première instance de Sidi Bouzid ordonne un non
lieu qui innocente totalement Fayda Hamdi. Le premier à écrire sur
« Cette gifle qui n’a jamais eu lieu » est le professeur Abdelhamid
Larguèche, dans le journal en ligne Leaders du 25 mai 2011. Ce fut
ensuite l’article de Christophe Ayad, que nous venons de mentionner. Le
coup de grâce viendra de Mohamed Amine Mankaï, avec son article
« Tunisie, grandeur et décadence de Mohamed Bouazizi », publié par
Kapitalis le 23 juin 2011 et dans lequel il cite Farhat Rajhi,
l’éphémère ministre de l’Intérieur après la chute du régime : « Mohamed
Bouazizi est un clochard, un moins que rien, le genre de type à éviter
quand tu te promènes avec ta femme ou ta sœur dans la rue » !
Ainsi, en quelques mois, celui que Héla Béji avait élevé à la dignité
de « Saint Bouazizi » (Le Nouvel Observateur du 10 janvier 2011), Farhat
Rajhi le rabaissait à l’indignité de « clochard et de moins que rien ».
La chute de la côte de Tarek Bouazizi à la bourse du « printemps
arabe » n’a pas empêché Bertrand Delanoë, sous la pression des
communistes et des écologistes, d’attribuer le nom de cet individu à une
place parisienne, au moment même où la plaque honorant sa mémoire dans
sa ville natale même, Sidi Bouzid, était détruite par les enfants du
pays, des diplômés au chômage, des gens humbles, des personnes honnêtes
et dignes, malgré la pauvreté et l’injustice sociale.
Tarek
Bouazizi n’était pour rien dans la destruction de la Tunisie. Ce jeune
paumé et ivrogne, comme il y en a des milliers en Tunisie, n’a pas
prémédité son acte suicidaire, encore moins la déstabilisation,
l’occupation et l’islamisation de la Tunisie. Ceux qui en assument la
responsabilité devant l’Histoire sont le ramassis de cybers-collabos
activés par la CIA, sous le parapluie d’Alec Ross, le conseiller spécial
d’Hillary Clinton, et Jared Cohen, l’organisateur de l’Alliance for
Youth Movement (AYM), qui s’est tenue en décembre 2008 à Washington et
qui a réunie tous les petits rats tunisiens, égyptiens, libyens,
yéménites, syriens, algériens, du futur « printemps arabe » (voir lien
ci-dessous). Ceux qui en assument la responsabilité devant l’Histoire
c’est également l’armée virtuelle (facebook et tweeter) de renégats
involontaires qui ont été trompés par les cybers-collabos et qui ont été
galvanisés par la télévision islamo-sioniste, Al-Jazeera.
Karim Zmerli
Source: http://www.tunisie-secret.com/Bouazizi-un-clochard-devenu-icone-nationale_a750.html
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